Vous allez finir par croire que je suis monomaniaque (et vous n’auriez probablement pas tout à fait tort), mais je persiste à croire qu’il est intéressant de garder un oeil sur les huiles de la RIAA et les malheurs qui les accablent. Derniers soubresauts en date, et pas des moindres: une annonce du magazine RollingStone parue dans le New York Times, et une gueulante de Tom Petty.
“A cause de vous, des millions de mômes vont arrêter de perdre leur temps à écouter de nouvelles musiques, ou chercher de nouveaux groupes. […] Avec un peu de chance, ils ne parleront bientôt plus du tout de musique.”. C’est en ces termes que s’est exprimé la rédaction du magazine Rolling Stone pour manifester son mécontentement à l’égard des pontes de l’industrie musicale. Intitulée “A big fat thanks to record execs”, l’annonce a fait grand bruit et témoigne sans équivoque de la position globale de la presse musicale face aux agissements de plus en plus discutables de la sacro-sainte RIAA (Record Industry Association of America, pour les distraits). De son côté, l’artiste Tom Petty a fait savoir (par le biais du site web du magazine précité) qu’il trouvait cela “ridicule de faire payer 20$ pour un CD”. Selon lui, une baisse des prix profiterait à tout le monde et donnerait des résultats bien plus efficaces que la lutte effrénée contre le piratage, telle que la pratique actuellement l’industrie.
Vous croyez que le message va finir par passer?