Pour ceux qui sont dans le métier, vous savez déjà de quoi parle ce sujet.
Pour les autres, si vous ne comprenez pas la question qui suit, il faut en déduire que le sujet ne vous concerne pas.
La question est donc, depuis le rachat de VMWare par Broadcom et les prix exorbitants qui sont demandés, vous migrer vos infrastructures virtualisées vers quel éditeur/techno ?
Je ne suis pas tout à fait dans le même contexte, mais à mon taf actuel, on-prem, on a du cluster Hyper-V d’une part, et des hyperviseurs xen et kvm sur redhat et ubuntu (ou l’inverse) suivant l’âge des bousins. Mais de toute façon on est en train de décommissionner tout ça.
Chez nous selon les projets ça s’oriente vers Openstack (que je pratique pas) ou Nutanix (que j’ai pratiqué).
Quand on vient de VMWare on retrouve assez rapidement ses petits sur Nutanix pour la partie hyperviseur, moins sur la partie stockage (bon c’est ptet qu’on avait mis en place du Rook/Ceph et pas un vSAN standard, je sais pas trop comment ça se passe avec un SAN).
Openstack par contre vu de loin c’est une agglomération de briques mises ensemble et chacune fait une partie du boulot et y a l’air d’avoir un bon besoin d’intégration et de montée en compétence pour faire fonctionner le tout.
Truc marrant autant pour Openstack que Nutanix l’hyperviseur le plus courant c’est KVM, au coeur duquel est QEMU, un petit truc d’émulation initialiement développé par un certain Fabrice Bellard , un français ! ( et légende de la programmation).
Openstack peut aussi fonctionner avec Xen, Hyper-V ou ESX, Nutanix idem sauf Xen il me semble.
Tu ne donnes pas la taille de ton infra ni de détails de l’archi. Ca va aussi orienter ton choix…
Ce que j’utilise actuellement :
Les rares ESXi qu’on a vont crever de leur belle mort à petit feu. On fait sans maintenance VMWare d’ici là.
Pour le reste, on a que du KVM en standalone à l’ancienne sur du CentOS 7 (j’ai des serveurs qui approchent les 2000 jours d’uptime) ou du Rocky Linux 8/9.
Notre workload étant assez statique et critique (on vise les 99.999% de dispo), on se concentre sur la stabilité avant tout.
Ce que j’ai connu mais ne pratique plus :
Openstack c’est très bien, mais une vraie usine à gaz et il faut un workload conséquent pour que ca vaille le coup. A mon avis, c’est prudent de passer par un intégrateur ou alors il faut disposer de ressources ultra compétentes. Canonical avait une offre pas mal à l’époque (2020), avec possibilité de gérer la plateforme pour le client.
Nutanix est bien aussi (même si je connais très peu) et me semble mieux tailler pour des « petits » workloads avec possibilité de scale out. Cependant leur solution était (est toujours ?) quand même chère.
Ce que je ne connais pas forcément + my 2 cents :
Sinon, je pense que Proxmox va pas mal récupérer de marchés des PME qui trouveront VMWare trop cher et n’auront pas non plus les moyens de Nutanix.
Renseigne toi sur la solution open-source Proxmox.
Elle a le vent en poupe depuis quelques années et est en train de gagner du terrain suite aux problèmes que tu as cité.
Perso, j’ai trouvé ça tellement plus performant que Hyper-V.
Proxmox c’est sympa, mais ils sont très loin d’avoir l’outillage et écosystème des gros hyperviseurs. Le support de Veam a même pas 8 mois par exemple.
Chez nous ça penche vers l’outillage RedHat (OpenShift Virtualization entre autre) mais tout n’est pas acté et on n’a une infra bien trop large pour migrer rapidement.
Au taf on a trois profils de clients
Les gros qui restent sur vsphere cloud fondation parce que brouzoufs.
Les pme frileuses qui roll back vers hyperv, en cluster
Les pme funky qui migrent sur proxmox, avec l’avantage de pouvoir réutiliser des vieux bouzins.
On note qd même une perte de performance notoire sur sql , pas encore compris pourquoi.
Je n’ai pas de cas en particulier, vu que la dernière infra que j’ai monté on est reparti sur du vSphere à cause d’un SAP de daube.
La plupart du temps, c’est pour de la petite-moyenne PME, 2 ou 4 host, un cluster, un stockage partagé et quelques dizaines de VM à tout casser.
Mais là j’ai un projet pour un client un peu spécial, qui voudrait éventuellement virtualiser un VMS, ou au moins comparer les coûts et avantages avec une installation classique. Et c’est sûr que le prix du matériel pèse pas mal dans al balance mais les coûts logiciels entre Windows server, VMware et Veeam ça commence à faire lourd aussi.