Pour les intéressés, le site Rock, Paper & Shotgun a listé les bandes originales de jeux disponibles sur Spotify ! On y trouve entre autre, celles de Mass Effect, Red Dead Redemption ou encore LA Noire. Voici le lien.
P’tite questions aux gens qui payent leur abo : Vous entendez la différence de qualité entre les 0 ou 5�?� et les 10�?� ?
Oui
Oui totalement.
STHoldings lâche Spotify (entre autres services). Adios à tous les bons labels dubstep : 7even, Hotflush, DEEP MEDi, Hemlock, Hessle Audio, Skull Disco, Nonplus, Autonomic et j’en passe…
Tiens, pour en remettre une couche sur la qualité sonore… Je dois dire que je suis assez déçu, et pourtant je paye plein pot. Autant sur certains albums je n’ai rien à redire, autant sur d’autre ça sature assez rapidement. Ayant pu comparer avec le CD directement ça vient bien de spotify et non pas d’un mix pourri à la base. J’ai beau modifier l’option d’ajustement de volume automatique, rien n’y fait… Après avoir entendu tant de louanges, je dois avouer que ça me laisse un peu perplexe.
Ca depend vraiment des morceaux. La plupart du temps pour moi (aux US) la qualite est vraiment nickel.
[quote=“Energyzer, post:245, topic: 49389”]
STHoldings lâche Spotify (entre autres services). Adios à tous les bons labels dubstep : 7even, Hotflush, DEEP MEDi, Hemlock, Hessle Audio, Skull Disco, Nonplus, Autonomic et j’en passe…
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Que c’est con putain.
Non seulement c’est loin d’être con, mais en plus c’était, à mon sens, carrément inévitable. 
Un papier qui résume très bien la situation (notamment des « petits » labels) face à la mode du streaming. http://thecynicalmus…-under-a-cloud/
Perso, quand j’ai pris les rênes du label dont je m’occupe aujourd’hui, c’était la première chose que je voulais faire : virer tout notre matos des services de streaming. J’avais finalement décidé de temporiser un peu après une longue discussion avec notre distributeur (INGrooves) qui m’avait convaincu que ça ne pouvait pas nous faire de tort.
Après avoir observé la situation pendant près d’un an, et surtout après avoir constaté le gouffre à temps énorme que constitue une présence sur Spotify et cie (ça fait du taf au moment de la compta, vous n’avez même pas idée), surtout pour des rentrées financières quasi inexistantes, je vais finalement passer à l’acte et demander qu’on retire nos productions de ces services.
En parlant de Spotify, c’est enfin dispo en Belgique.
Sinon, j’ai installé le soft hier (d’ailleurs il s’installe où il veut celui là, pas moyen de choisir) et ce matin mon ordi refusait de démarrer “complétement” (j’arrivais sur le bureau windows, mais rien ne marchait) donc j’ai du virer le truc en mode sans échec…
Toujours la même rengaine chez Spotify. “C’est pas grand chose chez nous ou rien via le piratage.” Je m’attendais à mieux, d’autant que l’argument a été démonté en long et en large dans l’étude mentionnée par ST Holdings, étude à laquelle ils répondent en gros par un laconique “même pas vrai”, sans aucune autre forme d’argumentation.
Quant au passage qui dit “Artists do receive very substantial revenues from Spotify”, elle passe complètement sous silence le fait que la quasi totalité de ces revenus filent dans les mains des majors, principalement à cause de deals consentis avec eux.
Nier le problème en espérant que ça se tasse, je ne pense pas que ce soit la bonne attitude à adopter. J’espère vraiment que les mecs de Spotify sont plus malins que ça.
À titre tout à fait perso, et pour tempérer un peu ce qui doit sembler être une vindicte à leur égard, dans l’absolu et de mon point de vue de producteur de musique et gestionnaire de label, je serais ravi que ça fonctionne, que ça draine effectivement des pirates vers du payant et qu’au final, l’artiste s’y retrouve. Mais on ne va pas se mentir, on est très loin du compte. Je comprends parfaitement la problématique qui les a amenés à se mettre au lit avec les majors (besoin d’étoffer leur catalogue), mais là, ça se fait clairement au détriment des autres labels. Et donc, forcément, il n’y a rien d’étonnant à ce que ceux-ci décident d’arrêter l’aventure.
Malheureusement, personne n’a encore trouvé de solution miracle qui contente tout le monde. Je n’ai rien contre le stream dans l’absolu et si ça doit devenir LA manière de consommer de la musique demain, pourquoi pas. Mais il faudra pour ça que ça paie un peu mieux…
Je trouve ça assez intéressant d’avoir le point de vue d’un producteur/musicien de musique indépendante pour comprendre que les changements technologiques ne sont pas forcement évident a gérer, notamment pour les indes.
Maintenant, en tant que consommateur de musique, j’aimerais que tout le monde se mette d’accord pour:
_Rémunérer correctement les artistes (pasque bon, je suis fan du groupe ou du musicien, pas vraiment du producteur)
_Avoir la possibilité de tester la musique avant d’acheter, voire même de découvrir la musique.
_Pouvoir l’écouter sur mon minidisc, sur ma chaine CD et dans mon ordinateur.
Faskil m’a déjà dit que j’étais pas un consommateur normal, notamment parce que j’aime bien acheter un CD audio plutôt que la version demat’. Justement parce que je veux écouter de la musique un peu partout. Donc pour moi, la solution Spotify ou similaire ne suffit pas parce que j’ai besoin d’un pc et d’internet. Alors évidement, avec un smartphone, on peut utiliser spotify un peu partout, mais avec 500Mo de forfait par mois, ca doit partir assez vite…
Et puis bon, perso, ce qui m’énerve le plus, c’est la croix et la bannière pour trouver des titres qui me plaisent. Allez trouver des CD de Miranda ou de Talamasca!
Alors vous allez me dire, bah oui mais ca existe en demat’! Certes, mais:
_Comment je fais pour trouver un revendeur demat digne de confiance (ie qui va me filer ce que j’ai payé)?
_Comment je sais que la thune que je lui dit va revenir en partie a l’artiste?
C’est rigolo parce que c’est justement la mission de l’Hadopi, mais celle ci préfère se concentrer sur la répression ou la publicité…
En fait, plus j’y réfléchi et plus ca m’énerve, de constater que les indes gagnent pas assez (pour vivre) et que les majors gagnent plus assez (pour leur actionnaires), qu’on est en train de payer (avec nos impôts) notre propre Minitel 2.0, dans lequel les indés finiront par disparaitre parce qu’il sera trop cher d’avoir une boutique dans ce réseau captif.
Et tout ca parce que les majors ont freiné des quatre fers lors de l’arrivé de ces nouvelles technos (j’ai jamais autant acheté de musique depuis qu’Internet existe)… Greed, quand tu nous tiens… Toujours plus, c’est finalement le leitmotiv des gens déjà riches, qu’ils vivent de la musique, de l’industrie ou de la finance… Et c’est rarement (voir jamais) les artistes ou les createurs qui gagnet le plus… Je suis pas sur que ça puisse continuer indéfiniment…
Pour finir, je linkerais ce post de reflets: http://reflets.info/hadopi-3-35-le-best-off/ et je citerais une phrase qui semble a propos:
Grâce à Hadopi 98% des artistes crèvent toujours la dalle
LoneWolf
Bon, ben moi je vais continuer a acheter mes CD en occasion, hein…
Des retours là dessus ? Au niveau des titres dispo, y’a ce qu’il faut ?
L’écoute via streaming marche très bien et la qualité est bonne (mp3 320 ou flac selon l’abonnement, voir les offres ici). Ensuite tu peux acheter tes morceaux ou tes albums en téléchargement. C’est sans DRM et tu as le choix entre mp3 320 et Flac 16/44 (voir un autre format de qualité encore supérieure si dispo). Les offres sont indépendantes l’une de l’autre, il suffit juste de créer un compte (gratuit) pour pouvoir acheter. Pour le choix c’est moins exhaustif que Spotify mais ça reste correct.
Je ne peux que plussoyer LoneWolf, je continue à acheter des CD parce que ça semble encore le meilleur moyen de rémunérer l’artiste ET qui me permet de disposer de ma musique comme je l’entends (écouter sur ma platine CD, mon autoradio CD, encoder pour écouter sur le PC, le téléphone, le baladeur mp3) et qui me permet aussi d’assouvir ma soif d’orgueil exprimée au travers de ma CD-thèque (bref j’ai la collectionnite aiguë)
J’avais pris un abonnement spotify pour pouvoir découvrir des artistes légalement et sur mon téléphone mais au final j’achète toujours le CD si l’artiste me plait vraiment. Je n’aime pas être dépendant du réseau par exemple pour pouvoir disposer de ma musique (et passer mon temps à jongler sur le téléphone pour mettre en offline tel ou tel album selon le moment, en prévision éventuelle d’un déplacement dans un lieu où la 3G sera moisie, non merci). Le CD reste aujourd’hui le seul format à mon sens qui permet une forte indépendance, malgré ses défauts.
Et pourtant j’ai lu un article cette semaine (http://www.journaldugeek.com/2011/11/16/cd-2012/) sur la fin du support CD, je tremble un peu. Je sais que parfois il faut vivre avec son temps, etc… mais le numérique demande une trop grosse chaîne de dépendance (PC ou smartphone + connexion internet ou 3G), sans compter le stockage des mp3 que je ne trouve pas si pratique (crainte de la perte en cas d’accident de HDD, multiplication des copier/coller pour les avoir sur le support voulu au moment voulu) avec en prime des formats en quantité industrielles, pas toujours pratique à tagger, qui ne se lisent pas partout (donc de la manip pour le repasser en mp3). Enfin vous l’aurez compris je suis vraiment réfractaire à ce format seul.
Après est-ce que les plateformes de téléchargement légales se gavent autant que par le circuit CD classique?
Le problème n’est pas forcément au niveau des plateformes (même si la tendance est plutôt au gavage, je confirme), le problème est surtout dû au fait que malgré le passage au digital, on a toujours les mêmes intermédiaires entre l’artiste et son public (label, distributeur, portail de vente) et que tous continuent de taper allègrement dans la caisse.
Et à l’heure actuelle, chercher à court-circuiter ces intermédiaires, en faisant par exemple de la vente directe sur son site, c’est suicidaire pour un petit artiste. Non seulement, il ne bénéficiera pas de la visibilité que lui offrent un label et une présence sur un gros portail de vente, mais en plus sans label, pas d’accès aux distributeurs et sans distributeur, pas d’accès aux portails. À la limite, on peut aujourd’hui faire sans label via des structures qui font de la distribution directement pour l’artiste, mais on perd là la visibilité offerte par un label renommé.
Gros +1 sur tout ce qu’a dit Ghadzoeux.
Bah moi c’est simple: j’achete plus de CD depuis des annees. Les rayons de CD existe a peine, c’est limite aussi courant qu’un magasin de vynils, et c’est juste plus comme ca que je consome de la musique. En digital, j’ai du depenser $35 sur iTune et Amazon MP3 et autre site d’achat en tout, la plupart du temps a moitie bourre par faiblesse et feignantise. Depuis toujours, je refuse de depenser un montant significatif pour un morceau compresse, et les sites en FLAC sont tellement ridicules que c’est meme pas amusant 10 minutes. La section FLAC de TPB a plus d’offre que tout ces trucs reunis. Je prend pas mon pied a ecouter des mecs super underground qui demandent un temps et un investissement d’ecoute que j’ai pas pour trouver ce qui me plait. Et meme si je trouve j’ai autre chose a faire que chercher sur 50 sites differents ou trouver la musique de monsieur X ou Y et filer ma CB 50 fois sur des sites d’ecommerce plus mauvais les uns que les autres.
Maintenant pour la musique en qualite au rabais, j’ai eut un abo Rhapsody, Zune et maintenant Spotify, si c’est pas dessus tant pis, y a toujours un upload sur youtube… C’est sur mon PC au taff pour les ecouteurs, et dans l’iphone pour la voiture. Quand il s’agit de numerique j’ai pas la collectionite comme j’ai eut avec les CD, et si je veux vraiment ecouter un truc, c’est pas de pas avoir le choix qui va me le faire acheter, c’est ce qui m’encourage a le “pirater”. Les (dis)fonctionnement internes de l’industrie c’est interessant, mais je me sens pas investi d’une mission de justicier, les majors peuvent perdre toutes les ventes ca me fait ni chaud ni froid, c’est leur probleme. Au niveau individuel pour les artistes qui m’ont vraiment tape dans l’oreille (et pas juste un track ou deux) je veux bien faire l’effort mais ca doit etre 10 artistes au max sur des centaines d’ecoutes. Et pour eux je prefere encore le faire pour un concert, ou je sais que l’artiste touche bien plus, que pour un pauvre morceau a $1.
La realite aujourd’hui c’est que pour moi si un truc est pas sur Spotify et que je connais pas, y a vraiment peu de chance de decouverte et comme j’ai pas le temps de chercher ailleurs, si je connais pas je vais jamais payer un centime. “Path of least resistance”.
Alors ca fait ptet de moi un horrible consomateur, mais au moins j’ai pas l’impression d’etre le seul.
Et c’est justement parce que la prise de conscience ne viendra malheureusement pas des consommateurs que des distributeurs comme ST Holdings prennent leurs responsabilités en se dégageant de portails comme Spotify.