Surprise : notre ADN renferme une deuxième couche d'information

Article publié sur : http://www.geekzone.fr/2016/06/15/surprise-adn-renferme-deuxieme-couche-dinformation/
Une équipe de physiciens théoriciens de Leiden (aux Pays-Bas) vient de démontrer que notre ADN cache en réalité une deuxième couche d’information, en sus de la séquence du génome bien connue (les fameuses lettres GATC). Un soupçon que la communauté scientifique entretenait depuis 1980, mais dont l’intérêt échappait jusqu’ici à leur sagacité. (Crédit illustration :…

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merci pour la news, très intéressante, et m^me si je n’y capte rien en bio, c’est très clair :slight_smile:

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c’est ce que j’avais entendu l’autre fois, mais cette fois j’ai un peu mieux compris :slight_smile: merci

Le premier lien n’est pas bon, il mène à une protéine. Les lettres de l’alphabet de l’ADN, A, C, G et T (on les nomme généralement par ordre alphabétique), sont des bases azotées (ou en anglais avec Wikiwand).

Ce que la team de Leiden a mis en lumière, grâce à des simulations informatiques, c’est que la manière dont ces molécules sont enroulées détermine également la quantité de protéines qu’elles vont générer.

Pour schématiser : outre la séquence du génome, les contraintes mécaniques liées à cet « enroulement » vont également favoriser l’une ou l’autre partie de la séquence d’ADN à être « lue », et donc influencer la fréquence de production des différentes protéines.

Je ne trouve pas ces éléments dans l’article. Pouvez-vous indiquer ce qui vous laisse penser ça SVP ?

C’est en tout cas un raccourci casse-gueule, car lors de la transcription de l’ADN en ARNm (messager) puis la traduction de cet ARN en protéine, il y a des régulations : voir le tableau en bas de la page Expression génétique. Donc c’est risqué de dire que cela aura un effet sur l’expression finale de la protéine, c’est possible mais les mécanismes de régulation peuvent intervenir en cours de route. (mes études sont loin derrière moi, j’avais inversé la transcription et la traduction :frowning: ).

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Je n’ai pas encore lu l’article en détail mais cela ne me semble pas aussi novateur qu’indiqué, cela fait un moment que l’on sait que le super-enroulement de l’ADN a un effet (quantitatif) sur la transcription et donc par ricochet un effet sur la quantité de protéines produites (même s’il y a une tonne d’autres régulations possibles).
Le super-enroulement de l’ADN dépend de multiples facteurs (dont la séquence en elle-même).

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On s’en doutait mais on n’avait jamais pu le prouver.

Je pense qu’il y avait pas mal de chose de publiées sans prendre le temps de lire le papier je ne peux pas m’avancer mais bon c’est publié dans PLOSone donc j’ai un gros doute que ce soit aussi novateur que ça. J’essaierai de lire le papier la semaine prochaine et si j’ai le temps je posterai un avis plus éclairé.

Après avoir lu le papier : ils ne le prouvent pas (ils se gardent bien de l’affirmer d’ailleurs).

Ce qu’ils ont montré (par simulation in silico) c’est que les informations “mécaniques” des séquences d’ADN peuvent suffire pour expliquer la position des nucléosomes et que cette information pourrait être multiplexée avec l’information codante (gènes). L’analyse séquence des génomes de deux levures semblent aller dans ce sens. On est très loin d’une preuve, preuve très difficile à obtenir comme pour plein de questions qui touchent à la structure des chromosomes/génomes : il y a tellement de facteurs qui interviennent que tester expérimentalement ce genre d’hypothèse est pour l’instant hors de portée.

Ce papier semble être un pas important en faveur de leurs hypothèses mais parler de preuve est un poil osé (idem que pour le raccourci signalé par Moe).

Merci pour la news néanmoins, je n’aurai jamais lu le papier sans celle-ci (et il n’y a rien de plus difficile que de vulgariser des papiers scientifiques sans aller un poil trop loin).

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