7ème art = cinéma, 1,2,3,4,5,6 = ?

[quote]voila, c’est pour des topics comme ca que j’aime la cafzone
j’aurai appris un truc la ![/quote]Yes, c’est vraiment intéressant! Merci Arkhatope, ça me rappelle mes cours de philo, on avait abordé l’art et le classement d’Hegel justement, mais ça m’était bien sorti de la tête.

Je trouve ce classement intéressant, car en proposant le degré d’abstraction et de liberté créatrice comme valeurs différenciantes il a réussi à éviter en grande partie les querelles de clochés, genre “mon art est mieux que le tien d’abord”.

Si quelqu’un en trouve un autre, qu’il n’hésite pas à le poster, c’est toujours bon pour la culture générale. M’enfin, l’avantage du classement d’Hegel, outre le fait qu’il existe, c’est d’être bien connu; qu’il a même servi de référence aux autres pour classifer les “nouveaux” arts (ciné, TV, BD, etc.).

[quote][quote]Donc tu donnes UN classement, et non pas LE classement. Ou alors le classement officiel de Hegel, pour les fans.[/quote]hhhmm oui et alors ? quelqu’un a dit le contraire ?[/quote]Non, je souligne juste le fait que cétait pas clair.

hum perso je me demande ce que vient foutre :

8ème art : la télévision

C’est un sous art du cinema …

Et tient qu’elle est la 8 merveille du monde ?

Et les 7 precedentes ^^

de l’antiquité
et celles du
Present.

Ce message a été édité par silka le 09/04/2004

Bravo,
quel beau lancer de sujet

De toute facon le fait que la television a été placé en 8° art par les personne de la télé ne veux pas dure que c’est un art.
Je suis désolé, mais je ne voie pas du tout où se trouve l’art dans la télavision contrairement au ciné ou la BD.
Celui la est tres discutable je trouve

[quote]hum perso je me demande ce que vient foutre :

8ème art : la télévision

C’est un sous art du cinema …

Et tient qu’elle est la 8 merveille du monde ?

Et les 7 precedentes ^^

de l’antiquité
et celles du
Present.

Ce message a été édité par silka le 09/04/2004[/quote]Je dirais oui et non, en fait la télévision est un “dérivé” mais le but (et donc la finalité) n’est pas le même dans le cinéma et la télévision. Attention à ne pas confondre “télévision” et “téléfilm”…

[quote]Architecture
Sculture
Peinture
Gravure
Dessin
Photographie
Cinéma
Télévision
Bd
Art numérique

Je fais ça de tête, donc erreur possible…[/quote] Allez auto-citation, ça fait toujours plaisir: pour ma défense, j’ai introduit la gravure et le dessin dans ma liste car ils sont contenus (de mémoire une fois de plus, j’suis trop fainéant pour aller vérifier) dans la liste des “beaux-arts” français, qui ne sont effectivement que plastique…

Mais on peut sans aucun doute contester leur place dans cette liste, d’ailleurs moi-même je la conteste (oui je me conteste moi-même, c’est bon pour la santé paraît-il).

[quote]Et tient qu’elle est la 8 merveille du monde ?

Et les 7 precedentes ^^[/quote]Les 7 merveilles du monde antique:

  • Les pyramides d’Égypte
  • Les jardins suspendus de Sémiramis et murs de Babylone
  • Le temple d’Artémis à Éphèse
  • La statue chryséléphantine de Zeus olympien à Olympie
  • Le mausolée d’Halicarnasse
  • Le colosse de Rhodes
  • Le phare d’Alexandrie
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Sept_merveilles_du_monde

Note:
Le nombre 7 était le nombre sacré, idéal et mystique en Méditérranée orientale. Classer les monuments les plus admirables était une idée grecque née dans l’entourage scientifique d’ALEXANDRE LE GRAND au 3ième siècle avant J.C.
Un monument est jugé merveille du monde selon 3 critères : la grandeur, la beauté, la prouesse technique.
Tout ça pour dire que comme tout classement, c’est subjectif
Ce message a été édité par koba le 09/04/2004

à ce propos, un site plutôt bien fait sur les sept merveilles du monde, pour les curieux

[quote][quote]la cuisine ?.. même la science est un art !
C’est quoi ces conneries !!![/quote]la cuisine? la science? … Ressort ton dico ou ton encyclopédie. Tu as du oublié la définition de " l’art " …[/quote]Et c’est quoi TA définition de l’Art ? ah oui, je t’autorise celle du Larousse, mais je crois qu’elle est longue; quant à celle d’une encyclopédie…
Tu m’expliqueras en quoi la cuisine ne pourrait être considéré comme de l’Art alors que l’architecture et la sculpture (sur glace pour le côté éphémère) le seraient ?
On ne mange pas l’art ???

Pour la science, c’est un très vieux débat, et je prétends pas avoir la réponse, mais en fonction de la définition d’art, ca en fait partie. UNE définition de l’art que j’ai trouvée parlait juste de “tout ce qui est produit en utilisant les connaissances acquises au cours de la vie (par opposition à tout ce qui est instinctif)”, par exemple.

[quote][quote]la cuisine ?.. même la science est un art !
C’est quoi ces conneries !!![/quote]Allez double post ça fait plaisir: la cuisine? la science? … Ressort ton dico ou ton encyclopédie. Tu as du oublié la définition de " l’art " …[/quote]Non il parlait du lard oui je sors et vite!

Ps: ya plus le lien pour les smileys ou j’hallucine?

[quote]UNE définition[/quote]Aïe, je crois qu’on va avoir du mal a s’entendre… Si on a pas les mêmes définitions, ça risque d’être difficile.

Bon déjà moi aussi je suis d’accord la cuisine c’est pas un art. En effet mon prof de français nous l’a assuré cette année. En effet c’est trés bien expliqué dans l’oeuvre de Platon GORGIAS (que j’ai du me farcir pour les concours cette année en PC*
A l’interieur Socrate explique que la cuisine n’est pas un art (le but du bouquin étant de montrer que la réthorique n’est pas un art non plus notament…). Bref tu vas quand même pas mettre en doute la pensée Platonicienne
Pas le temps de developper ça serait un peu long et je t’expliquerai ce que j’ai compris à notre prochaine rencontre.

Sinon la contibution de  Philippe Valle (chroniqueur sur radiofrance) dans un de ses livres:
“si le 8ème et celui de la publicité alors le 9 ème est celui de tirer la chasse.”

Dans son livre sur la BD (L’art Invisible) , Scott McCloud propose une définition de l’art qui dit, en substance et de mémoire, que l’art est une action qui ne répond à aucun des besoins vitaux, à savoir :

  • se nourrir
  • se reproduire
  • fuir les prédateurs
    C’est un peu extrême comme vision mais ça permet de voir une expression artistique dans un peu tout, comme illustré par Scott McCloud :

un homme préhistorique poursuivi par un tigre saute dans un arbre situé au bord d’une falaise pour échapper au prédateur. Le tigre, poussé par son élan, tombe dans le gouffre. L’homme descend de l’arbre, regarde dans le fond du gouffre et fait un gros pied de nez au tigre. Ce pied de nez, selon McCloud, c’est de l’art.

Partant de là, la cuisine est-elle un art? Se nourrir est un besoin vital, mais associer les saveurs, disposer les aliments, etc… n’a rien de nécessaire pour la survie. Perso, je serais enclin à y voir de l’art.

PS : je ne sais pas si cette définition est de lui ou s’il l’a reprise de quelqu’un, à vérifier…

Ce message a été édité par jeckos150 le 13/04/2004

[quote]En effet mon prof de français nous l’a assuré cette année. En effet c’est trés bien expliqué dans l’oeuvre de Platon GORGIAS (que j’ai du me farcir pour les concours cette année en PC*
A l’interieur Socrate explique que la cuisine n’est pas un art (le but du bouquin étant de montrer que la réthorique n’est pas un art non plus notament…). Bref tu vas quand même pas mettre en doute la pensée Platonicienne [/quote]Oui alors là je vais troller (et fait un monstreux HS), parceque je vais être brutal, mais je chie sur les profs qui t’expliquent que le philosophe machintruc il a dit que “”, alors c’est vrai.
C’est d’ailleurs pour cela que mon prof de philo était si nul à mon gout (et ton prof de français est un con).

Lorsque la philosophie énonce des “vérités”, des “exactitudes”, elle devient une science et plus une réflexion (on peu considérer que certaines sciences, comme la psychanalyse, sont issues pour partie de ce qu’on comptait avant dans la philosophie).

La philo au bac, c’est-de-la-meeeerde ! La philo, la vraie, c’est de réflechir sur soi même, sur le monde, sur les médias, sur le devenir intellectuel de la société, etc. On en fait tous un peu dans notre vie, mais on fait pas de super théorie comme platon. Mais Platon ne fait que dire ce qu’il pense du monde, il ne detient pas la vérité.

Sinon je rejoins jeckos150 sur le fait que faire la cuisine pour vivre n’est pas un art (genre j’fais du surgelé, ou genre le cuistot d’une brasserie quelconque); mais faire la cuisine en faisant une belle présentation, et chercher à donner une saveur spéciale, inventive, parfois curieuse, CA c’est un art. Mais faut pas tomber dans l’exces non plus de “tout ce qui n’est pas vital est art”, sinon jackass aussi font de l’art… (ou alors c’est ptet juste pas à mon gout ).

Tout ça n’engage evidemment que moi, mais la cuisine n’est en aucun cas un art, je me suis souvent posé la question et j’en suis arrivé à la conclusion qu’une présentation cullinaire est aussi artistique que le tube de Tessa Martin. Ca deviens plus ambigue dès qu’on parle de saveur, et j’en suis arrivé à la conclusion que le gout n’est qu’une excitation d’un sens. Parfois agréable, parfois désagréable. La musique, la peinture, la littérature n’utilise nos sens qu’en tant que passerelle vers notre sensibilité. La cuisine est loin d’être aussi subtil que tout ça.

Enfin, je précise que je suis le genre de personne qui prend la cuisine comme une perte de temps et qui attends avec impatience le jour ou on se nourira de pillules.
Eh ouais, ça existe, et j’ai même pas honte.

Enfin, moi je dis ça…

Mais tout ceci est trés platonique… D’ailleurs, si on écoute Platon, la cuisine n’est pas un art, mais un savoir-faire, dans le sens ou elle ne sert qu’à flatter le palais… Mais si on prend l’art pour une technique, dans ce cas, la cuisine est un art… Enfin c’est compliqué et j’ai pas le niveau pour élever le débat à l’heure qu’il est… Donc on va dire nevermind…

Ben faut aussi dire qu’a l’epoque ils buvaient du vin de merde et mangeaient n’importe quoi.
Platon n’est jamais allé chez El Bulli en espagne gouté la magnifique cuisine de Ferrân Adria, sinon il aurait assurement classé la cuisine comme un art majeur qui non seulement flatte l’oeil mais également le nez et le gout.
un petit appercu.

Et un recit de gourmet (désolé pour les non anglophones)
We were all given a “welcome” mojito cocktail of deepest emerald green.
Made from rum, sugar, lemon and mint, it was a shock to the palate.
The alcohol didn’t hit you, rather it was the intense mintiness and palate cleansing properties that amazed.
After slotting this down, I felt alert, fresh and vital, as if my head had been given an instant spring clean. I was ready. We took the wine waiter’s recommendation on our first glasses of wine.
The girls had cava, ordinarily a dull Spanish fizz, but this one was finer than any I have ever tasted in the UK, while the boys had a pinpoint accurate manzanilla sherry, which was topped up whenever we got halfway down the glass. The staff were extraordinarily well informed, as you’d expect in a restaurant of this calibre. And they had to be, because the next four hours involved tasting some of the subtlest, most explosive and bizarre flavours of my life. And, at every juncture, we had questions about the dishes.
They told us what each dish was, how to eat it and in what order.
Then, out of thin air, a wave of nibbles (they call them snacks) appeared, each wildly different in texture, flavour, and aroma. Pork and honey scratchings; pistachios covered in yoghurt, then caramel, then curry, peanut and chocolate; an impossibly light, dusty popcorn piece served on a spoon, which disintegrated and then disappeared on the tongue; sheer glass panes of sweet nori seaweed; tiny puffed quinoa grains in a cornet; and a parmesan and lemon crunchy asteroid ball. I was reeling as the flavours cavorted around my palate.
We couldn’t believe what was happening.
I grabbed the wine waiter and asked for a bottle of albariño. I knew a few of the producers on the list, but he opened a wine I had not tasted before.
Once again, it was the best version of this Galician grape I had ever encountered. The next dish was simply entitled bread with tomato.
It was a round ball of crunchy bread, a little smaller than a golf ball, sitting on top of a tiny mug of what appeared to be vanilla ice cream.
All of the crockery and cutlery is designed specially for each course, although they had clearly nabbed a consignment of Action Man-sized mugs for this dish. Our instructions were to pop the bread in whole and chew, then spoon up the matter in the mug. A big factor in this otherworldly cuisine is the element of surprise, and this dish had it down to a fine art.
The bread puff exploded in the mouth to reveal a warm scented olive oil, which when combined with the tomato flavoured ice sherbet was a stonking combo. Then came the mysteriously titled golden egg, a tiny scarab-sized, sweet button of exoskeleton, which when bitten released the most intense, melting, warm yolk. This was swiftly followed by a mini parmesan ice cream sandwich and a trout egg tempura, in the thinnest coating, but brimming with glossy, wildly juicy fishy flavours.
This was the first opportunity to see how the veggie alternative would measure up. The dish in question was a plump apple jelly lozenge which when popped into the mouth revealed a splash of juniper and sherry vinegar at its core - sensational.
The first of our tapas courses arrived, an almond ice cream with garlic and balsamic - intensely aromatic and sensuous.
I even asked the waiter when it was appropriate to pop to the loo, not wanting to disturb the even tempo of the courses arriving at our table. The freeze-dried, shaved foie gras with consommé and tamarind was extraterrestrial.
The bar code of different vegetable jellies was a hilarious colour-coded guessing game. The cauliflower couscous was so aromatic and aromatherapeutic that I felt healthier than ever after one bite.
Spanish omelette was served in a martini glass and we were instructed to scoop down and up through the suspension to collect the onion from the bottom of the glass and the potato froth on top.
A tartare of cuttlefish was sensual with black ink and brown foie flavours to overload the senses. Risotto a la Milanese was made with chopped bean sprouts, creamy froth and a separate saffron slick.
A translucent squid pillow erupted to reveal coconut milk, and you added tangy lime, mint and ginger to the package - a brilliant Thai squid dish. Spider crab, sardines and rabbit followed as main courses.
Sometimes, I just shut my eyes and wallowed in the sensory bombardment, only to reopen them and see my companions doing the same.
The puddings came zooming in - a mad lychee jelly, a chocolate sablet with verveine and hazelnut and a mixed plate of nibbles including mini raspberry ice cream cones, a welly boot of melon on a stick and mysterious pineapple chunk creations. All I could think of was Harry Potter, shards of white chocolate with black olive that looked like impossibly sheer slices of stilton, saffron balls, rosewater balls, peppermint jellies . . . and on and on.
We enjoyed a glorious half bottle of sweet red wine, then perfect coffee and it was time to go.
The bill was shockingly fair. We had enjoyed aperitifs, four bottles of wine, one half bottle of sweet wine and four set menus, and it had just about made the £150 per head mark.
El Bulli has three Michelin stars, but it doesn’t play by any conventional food rules I know. So how on earth do you classify a restaurant in a league of its own? It certainly was the most otherworldly culinary experience I have ever encountered. I am poised by the computer to book again in January, because I simply must experience this again. Une autre review ici
Grr c’est malin, j’ai faim maintenant!

Urdle> C’est marrant ce que tu dis Urdle parce que moi au lycée je n’aborde pas du tout la philo comme tu as eu l’air de l’aborder! Notre prof nous a bien mis en garde au début de l’année sur le fait qu’aucune théorie philosophique n’étaient indiscutablement vraie. Suite à quatres heures de philo par semaines depuis huit mois j’ai plus l’impression que la philo est un discipline qui te permet d’affirmer tout ce que tu veux à la draconienne condition que l’argumentation soit bonne! D’ailleurs je me souviens avoir choper un 15 sur un devoir alors qu’au terme de sa correction le prof est arrivé à une conclusion en tout points contraire à la mienne. Pour ma part je ne base absolument pas mes devoirs sur des thèses de tel ou tel philosophe. Je crois que c’est une démarche que beaucoup font au lycée et elle doit expliquer en partie les notes assez désastreuses au BAC. Finalement en philo on peut s’aider un minimum des grands auteurs mais je t’assure que maintenant (ça n’était peut être pas pareil quand tu as passé le BAC) qu’il faut toujours extrèmement réfléchier pour mettre en place sa propre argumentation. Pour ma part j’ai toujours trouvé de nombreuses théories philosophiques bien trop compliqués alors la plupart du temps je pars tout seul et je ne cite pas un seul auteur (sur 8 devoirs depuis le début de l’année j’ai du citer au grand maximum 5 auteurs!). Cette technique paye bien si on se creuse la tête un minimum alors je la conseil à tout ceux qui passent le BAC cette année.