Astronomie, astrophysique, cosmologie et tutti quanti

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Le dernier bouquin de Carlo Rovelli « Trou blanc » est intéressant à ce sujet. Je ne suis pas sûr d’avoir tout compris, mais c’est fascinant à lire : le centre du trou noir n’est pas en son centre géographiquement, mais se situe dans son futur. Une personne plongeant dans un trou noir verrait l’étoile toujours en train de s’effondrer, mais avec un temps infiniment lent.

Lent pour elle, ou lent pour quelqu’un à l’extérieur ?
Ça veut dire que dans un trou noir, il y a une sorte d’éternité ?

D’après ce que j’ai compris c’est lent pour quelqu’un depuis l’extérieur. Un observateur verrait le temps ralentir jusqu’à sembler s’arrêter (ce qui est le cas pour l’horizon des événements). Mais un observateur qui s’approcherait du « centre » du trou noir verrait l’étoile toujours en train s’effondrer, très lentement, en quelque sorte. Par contre « pour l’étoile », elle s’effondrerait et rebondirait en un « trou blanc », tandis qu’une éternité se passerait à l’extérieur. Elle rebondirait puisque, selon Rovelli, et la gravité quantique à boucle, il y a un « quantum d’espace minimum », et du coup une singularité ne peut pas exister.

Je croyais qu’il y avait une immense bibliothèque au cœur des trous noirs :confused:

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