Barry White est mort

let the music play

Ouais, franchement ca suffit là.
Je suis dégouté… Nina Simone, lui …
C’est vraiment un grand artiste qui s’en va encore, encore un qui m’a aidé à forger mon identité musicale, encore un qui m’a donné des grands moments.
On est beaucoup à avoir passé une soirée en charmante compagnie avec du Barry en fond…

Ca me touche vraiment…

Comme toujours avec les artistes, il nous reste leur art …

A cette nouvelle, c’est comme si un pépin m’était resté en travers de la gorge…

Apres tout le mal que lui fi Ally Mc Beal!
Rest in peace but you really should slow down on Hamburgers!

C’est bien triste j’aime beaucoup ce qu’il a fait Barry White…

Ainsi va la vie…
Mais pour une personne connue, combien d’anonymes???
Je trouve triste ce depart, mais je n’ai pas envie de m’apitoyer, il y en a de plus mal loti que lui qui partent, et personne pour les pleurer ou lancer un thread sur eux.
Les “riches et celebres” ont parlent deja assez d’eux dans la vie…alors…
RIP for everyone…

tain j’etait en forme ce matin, et là ben ça m’as foutu le morale a Z…
Barry, comment je vais me reproduire moi maintenant ?

[quote]tain j’etait en forme ce matin, et là ben ça m’as foutu le morale a Z…
Barry, comment je vais me reproduire moi maintenant ?[/quote]Barry c’était ça, de la sensualité dans les musiques et les textes. Il en aura permis à des couples de se former et aucun artiste n’a pu faire mieux. Un grand bonhomme qui s’en va à seulement 58 ans…

Bien triste, ce départ du dernier dino de la soul…

58 ans!!! Mais putain c’était un jeunot!

L’article cité par la majorité des éditions francophones:

Une énorme voix s’est éteinte
AFP
Mis en ligne le 05/07/2003
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Le chanteur de soul noir américain Barry White, roi de la disco pendant les années 70, qui se faisait appeler “le maestro de l’amour”, est décédé vendredi à Los Angeles des suites de graves problèmes rénaux à l’âge de 58 ans

Son manager Ned Shankman, cité par les télévisions américaines, a précisé que le chanteur était mort dans la matinée à l’hôpital Cedars-Sinai de la ville après une longue lutte contre la mort.

Hospitalisé depuis septembre dernier, le chanteur de rhythm’n’blues attendait un donneur de rein. Il avait déjà séjourné en hôpital en août 1999 pour un problème de pression sanguine, et avait été contraint d’annuler plusieurs concerts.

Barry White, réputé dans le monde entier pour sa voix de basse dans des succès langoureux comme “Can’t Get Enough of Your Love” et “You’re The First, The Last, My Everything”, est né à Galveston (Texas, sud) en septembre 1944, puis a grandi à Los Angeles.

Il a vu sa carrière décoller dans les années 70 à l’occasion de la grande vague du disco. Il se dénommait lui-même “le maestro de l’amour”, et les concerts donnés par White et son Love Unlimited Orchestra, créé en 1969 avec quelque 40 membres, étaient devenus de véritables événements pendant lesquels les jeunes fans jetaient leurs sous-vêtements en direction de l’estrade.

“Je parle de l’amour, des relations, du moment partagé avec l’autre”, a-t-il dit de sa musique. Avec sa voix profonde et son physique imposant qui le faisaient surnommer parfois “le Morse”, White a commencé à enregistrer dans les années 60, avant de se produire pour la première fois en solo en 1973 avec “I’m Going to Love You Just a Little Bit More, Baby”.

Il avait compris jeune qu’il vivrait de sa voix. “Il n’y avait aucun moyen d’échapper à ma voix. Partout où j’allais, je pouvais voir l’effet immédiat qu’elle avait sur les gens”, disait-il.

Devenu l’emblème de la soul romantique à travers le monde, sa carrière a commencé à décliner avec la fin de la mode du disco dans les années 80. Il a fait un grand retour ces dix dernières années grâce à plusieurs albums dont celui qui lui a permis de remporter deux Grammies en 2000, “Staying Power” et grâce à des passages dans des programmes télévisés américains en vue tels que “The Simpsons” ou “Ally McBeal”. Au total, Barry White a vendu plus de 100 millions de disques.

“La musique qu’il a faite dans les années 70 reste valable et se maintient aujourd’hui, vous pouvez toujours la passer dans les discothèques et l’écouter chez vous”, écrivait récemment le magazine spécialisé Rolling Stone.

En mai dernier, la municipalité de Los Angeles a décidé de donner le nom de Barry White à un parc situé dans le district de South Park où il a grandi et dont il s’est fait le défenseur. Marié à deux reprises, le chanteur laisse huit enfants et plusieurs petits-enfants.

La Libre Belgique

Ouhais, c’était vraimant un jeunot :/.

Une légende vient de nous quitter

Nooooooooooooooooon !

Je commencais juste à l’adorer !

Putain je vais me mettre au régime tout de suite et j’arrète la coke !

[i]
Let the music play on

Just until I feel this misery is gone

Movin’, kickin’, groovin’, keep the music strong

Let it play on, let it play on, let it play on, please, let it play on, let it play on

[/i]

Je vois d’ici le discours de GW Bush sur la perte immense d’un grand artiste qui a tant apporté à la musique moderne :

"avec la disparition de Barry White, c’est l’une des grandes figures de la musique américaine qui nous quitté. (…)

Chanteur infatigable, entreprenant et chaleureux, il aura été l’un des artisans les plus actifs d’une musique qui donne toute sa place aux divertissements de qualité".

Pour Hilary Clinton, "Barry White restera (lui aussi) un formidable pionnier de la chanson. (…)

Il nous dirait aujourd’hui : le spectacle continue !".

Oprah confie : "Barry White fait partie du patrimoine de la chanson comme Tom Jones et Abba, et tant d’autres qui ont inventé la chanson moderne. (…)

Barry White avait aussi la fibre populaire. Il savait ce qu’aimait le public, en allant toucher le coeur des gens".

Jerry Springer, animateur de télévision, pense que "Barry White restera un modèle pour des générations de chanteurs.

Il avait un formidable respect pour les artistes qu’il fréquentaitt mais il respectait aussi le téléspectateur, des notions qui apparaissent aujourd’hui un peu oubliées. (…)

Il disait qu’être naturel, c’était la garantie d’être populaire."

Coucou xentyr ; )
Ce message a été édité par -[XerXes]- le 05/07/2003

Pour ceux qui veulent se mettre /découvrir quelques bons morceaux dans les oreilles:

Love unlimited (orchestra), le groupe avec qui Barry avait commencé sa carrière; je conseillerais High steppin’ high dressin’, i’m so glad that i’m a woman par exemple pour commencer.

Dans le même style/époque, Tom Jones, avec What’s new pussycat ou it’s not unusual.

Pour finir, le rat band, les pires alcoolos que la Terre aie portés, j’ai nommé Sammy Davis jr, Dean Martin et Frank Sinatra. Ensemble ou séparés.
Pour Sammy Davis jr je conseillerais Mr Bojangles (en live)
Pour Sinatra When i was seventeen
Pour Dean Martin un bon wiskhy

[quote]Pour ceux qui veulent se mettre /découvrir quelques bons morceaux dans les oreilles:

Love unlimited (orchestra), le groupe avec qui Barry avait commencé sa carrière; je conseillerais High steppin’ high dressin’, i’m so glad that i’m a woman par exemple pour commencer.

Ca c’est énorme et je pèse mes mots

Dans le même style/époque, Tom Jones, avec What’s new pussycat ou it’s not unusual.

Classique chez les crooners…

Pour finir, le rat band, les pires alcoolos que la Terre aie portés, j’ai nommé Sammy Davis jr, Dean Martin et Frank Sinatra. Ensemble ou séparés.

Pour Sammy Davis jr je conseillerais Mr Bojangles (en live)

Mr Bojangles, une des plus belles chansons qu’il m’ait été donné d’entendre. Je pensais que personne ne la connaissait. Merci Beethov’ ! Elle est somptueuse. Vraiment.
A noter que Robbie Williams, le dernier crooner des temps modernes de classe mondiale, a repris cette chanson dans un de ses concerts pour son album Swing when you’re winning et que c’est une tuerie. Il m’a fait pleurer ce bip. C’est magistral.

Pour Sinatra [u]When i was seventeen

[/u]“It was a very good year…”. Parce que c’est Monsieur Franck Sinatra…

Pour Dean Martin un bon wiskhy

Deux ![/quote]

Ben merde, c’est vraiment la série là…

Putain de 2003, trop de gens qui partent…

[quote]Ben merde, c’est vraiment la série là…

Putain de 2003, trop de gens qui partent…[/quote]

Oui, mais combien qui arrivent ? Combien de Barry White, de Guy Lux, de Nina Simone, de Kathrin Hepburn ?

A nous de les faire, de les découvrir, de les soutenir, de leur offrir un monde où exprimer leur talent…

C’est le sens de la vie : /

“Always look on the bright side of life…”

Snif, j’suis dég’.
Monde de merde.

Bon…et maintenant Compay Segundo qui interromp sa tournée pour raisons médicales ça n’augure rien de bon…(il a quand même 96 ans).

Il s’ennuye tout seul et il a envie de rejoindre ses copains pour un boeuf d’enfer ?

Bon, ben visiblement ça se précise… préparons nous à une nouvelle perte

Compay Segundo, gravement malade, annule une tournée en Europe
[mercredi 09 juillet 2003 - 08h54 heure de Paris]

© AFP
Le musicien cubain Compay Segundo
© AFP/Archives Jorge UzonLA HAVANE (AFP) - Le célèbre chanteur cubain Compay Segundo, 95 ans, souffre d’une grave infection rénale et a annulé plusieurs concerts prévus cet été en Europe, ont indiqué ses proches mardi.
Compay Segundo, de son vrai nom Francisco Repilado, est l’une des figures-clés du projet du Buena Vista Social Club, dont l’album et le film ont donné un nouveau souffle à la musique traditionnelle cubaine sur la scène internationale.
Selon son fils Salvador Repilado cité par l’agence officielle Prensa Latina, le chanteur souffre de “sérieux troubles rénaux qui se sont intensifiés ces jours derniers” et est alité. Il devait se produire notamment en Espagne et en Grande-Bretagne.
Né près de Santiago de Cuba, dans l’est de l’île, en novembre 1907, Compay Segundo a été “découvert” à un âge canonique par le guitariste américain Rye Cooder.
Avec ses comparses du Buena Vista Social Club, le Panama vissé sur la tête, un éternel cigare à la main, il est devenu un des ambassadeurs itinérants de la culture cubaine après le succès de leur album (au moins 4 millions d’exemplaires vendus dans le monde, dont 400.000 en France, et une Grammy Award), et du film “Buena Vista Social Club” du cinéaste allemand Wim Wenders sorti en 1999. Initié très tôt à la guitare et au violon, Compay Segundo a composé sa première chanson à 16 ans et son tube “Chan Chan” a 90 ans passés.