La guerre fratricide fait rage dans les étalages et cette année nombreuses sont les victimes du pugilat des éditeurs. Heureusement, tels un volatile dans BF1, nous survolons la mêlée pour vous guider vers les pépites de cette année vidéoludique. Suivez le pigeon blanc!
Le Top
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Dark Souls 3: Une superbe conclusion pour la série, qui sait parler aux fans du premier tout en se faisant plus accessible pour les nouveaux venus. Certains pourront lui reprocher une trop grande facilité, mais ce n’est pas mon cas!
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Doom: LA surprise de cette année. On attendait un flop monumental au vu des premières vidéos, molles et lentes. C’est tout le contraire, le jeu renoue avec les bases du FPS des années 90: brutal, gore, ultra rapide. Un plaisir.
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The Witcher 3: Blood and Wine : Une extension qui vaut parfaitement un jeu complet.Une nouvelle aventure dans un univers de contes de fées sauce Witcher qui apporte un superbe point final au jeu.
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Battlefield 1: Malgré les nombreuses critiques qui ont plu sur ce jeu (historicité, réalisme, France…), les développeurs de Dice ont su créer de véritables moments épiques en multi (notamment grâce au mode opération), soutenus par un moteur qui ronronne toujours autant. Difficile de ne pas avoir de frissons lors des assauts massifs de soldats, sous les bombardiers, les chars et le mortier. Au point qu’on est parfois à la limite du malaise, lorsqu’on entend les hurlements des soldats agonisants. Le seul bémol reste le solo, qui après un prologue qui prend aux tripes, s’écroule complètement pour faire place à une campagne planplan.
Mon GOTY
The Witness: Pourtant au début je ne voyais pas trop l’intérêt de passer un jeu à relier des lignes sur des tableaux, fusse dans un superbe environnement. Puis j’y ai joué. Et j’ai compris. Comme disait Boulapoire, c’est un des seuls jeux où le gameplay sert le propos. Certains y verront un peu de branl**** arty, mais pour moi ce fut une magnifique révélation. Il fait définitivement partie de ces jeux (comme Braid d’ailleurs) dont je me souviendrai encore dans longtemps.
Mention honorable
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The division : Ubisoft a su créer un superbe Manhattan dévasté, mais le gameplay m’a vite ennuyé (enfin au bout d’une trentaine d’heures de jeu tout de même). Il parait que depuis les derniers patchs/ extensions, les choses se sont grandement améliorées. A retester.
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Oxenfree: Un jeu sans prétention dans un univers un peu eighties, très à la mode depuis Stranger Things. Une histoire d’ados bloqués sur une ile hantée. Classique au premier abord mais très bien fait.
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Furi: Un boss rush qui requiert doigté, endurance et timing. On pourrait regretter quelques bosses moins intéressants mais de manière générale c’est du bon.
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Dishonored 2: Un indéniable (et impressionnant!) succès de gameplay, LD et de cohérence de l’univers. Quel dommage que ce soit gaché par une optimisation technique clairement aux fraises, même après quelques patchs.
Mouais
- Deus Ex: Mankind Divided : Un chef d’oeuvre pour certains, j’ai été rebuté par un moteur hors d’âge, une histoire pas très intéressante (malgré les thématiques fortes) et un Level Design daté.
- Inside: Pourtant fan de Limbo, j’ai pas trop accroché malgré l’indéniable talent artistique du studio. Le scénario volontairement obscure n’aide pas.
- SUPERHOT: merci mais non merci. Un concept de gameplay révolutionnaire qui tourne en rond au bout de deux heures. Ca tombe bien c’est la durée du jeu. Pour 25€ à la sortie c’est SUPERLOL.
Pas testé
Tyranny, Planet Coaster, Titanfall 2…
L’actu de l’année
- Le prix d’accès à la VR, bien trop haut pour qu’elle décolle vraiment. S’ajoute à cela encore trop de contraintes techniques et j’ai peur d’un niveau kinect.
- le feuilleton ubi/vivendi, mieux qu’un thriller, on ne sait toujours pas comment ça va se finir entre le gentil Yves et le méchant Vincent. Can’t Wait!
- la hype puis la shitstorm No Man Sky’s. J’ai suivi ça de plus ou moins loin mais je dis que pourquoi pas, après des patchs et 1 an de travail en plus je testerai. Car la proposition de jeu me laisse toujours autant rêveur.