C’est une musique qui vous prend, là, au creux du ventre.
Elle commence doucement pourtant. Poum poum tchak, poum poum tchak… Faskil… Poum poum tchak… A l’entendre ainsi, elle n’est pas prétentieuse, bien calme. Elle avance méthodiquement, sans laisser aucune chance à vos jambes.
Pourquoi ? Parce que ça fait danser !
Les premiers rayons de Soleil estivaux reviennent, et Carte Blanche, ce mix qui a déjà bercé deux de mes étés, particulièrement un, et qui le fera pour encore longtemps, retourne dans ma platine. Ça rentre par les cages à miel, le plus simplement du monde. Ça s'empare de votre esprit, rimant avec chaleur, fêtes, blagues idiotes, barbecue, repas... mais surtout bonne humeur, et moments magiques passés ensemble.
Cette soirée-là, ce 25 juillet 2006, Faskil nous a accompagnés, le CD tournant en boucle. En mangeant, en buvant, en courant partout... en étant ensemble.
Il y aurait tant de moments à vous raconter, à décrire. Tant de fous rires, de déhanchés endiablés, de chorégraphies approximatives.
6:00, l'explosion qui fait BOUM BOUM BOUM dans ta tête, tu te balances sur la droite, sur la gauche, bouger les bras et les jambes comme si tu allais mourir dans la seconde qui suit. Petit mouvements à table, incontrôlés. Il FAUT bouger. Parce que c'est Carte Blanche, parce que c'est l'été, parce que tu te sens bien.
Je parlais donc des moments.
[center][i](ici j'avais prévu d'insérer une photo puis je me suis dit que non finalement, un peu trop lourde et la flemme de redimensionner.
Surtout je me suis dis que vous devriez ne rien avoir à en faire)[/i][/center]
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Soirée banale entre jeunes et entre amis, oui. Je ne le nie pas. C’était juste notre soirée.
Ah et 12:07, [i]"I keep live in a dream"[/i]... tu m'étonnes. Je ne vois pas comment on pourrait faire autrement avec ça dans les oreilles.
Ça progresse, encore et toujours, implacablement. Puis re-explosion à 13:22. « Put your arms in the aiiiiiiiiiir », qu'on gueulait en anglais approximatif. « Soooooo, where are you from todaaaaaaaaay ?? », aussi.
[center][i](là aussi une autre photo de prévu dans une piscine, mais NON. Pour d'autres raisons)[/i][/center]
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21:50, c’est déjà assez calmé… 22:00, moment dont on parle en boucle depuis un an maintenant. « Mais tu vois là, y a rien, RIEN ! Comme dans une oasis au Maroc ! - Mais oui Issam je vois, calme… - NON TU VOIS PAS ! TU VOIS PAS ! ». Il est inutile de dire que cette phrase a été ressortie au prénommé Issam des centaines et des centaines de fois durant l’année.
Je continue à passer les photos et je rigole, toujours avec Faskil au casque. Je ne les mettrai pas toutes ici bien-sûr, premièrement parce que je ne veux pas (trop) tomber dans le MyLife, mais surtout parce que je suis sur pas mal d'entre elles, et je n'ai pas envie qu'on me voie dans une situation... je dirais... embarrassante (oui hé oh, on me connaît ici).
Le rythme commence à changer, annonçant un *Switch* de première. Il est à noter que nous ne connaissions, pour la majorité d'entre nous, aucun des morceaux originaux et encore moins leur nom. Le passage précédant s'est donc vu nommé « l'oasis », ce qui arrive « Switch ». Parce que finalement, Faskil, ses mix, c'est des trucs qu'on connaît, mais il les reprend à sa manière (© Fred) (cette phrase aussi est sortie des centaines de fois dans l'année).
AH et grand moment moment de la soirée, THE moment si je puis dire : 27:27 [i]*Switch* Boum Tchak Tchak Boum Tchak Tchak[/i]. Je veux me faire enterrer avec cette musique. Et 28:00, on y revient [i]*Switch*[/i]. Là, tout fut permis, la soirée étant avancée. Chorégraphies douteuses, remarques alacon, tentative de suivi du rythme avec un doigt et j'en passe (repérer le « swiiip » de la fin c'est super dur bourré quand même).
Ne croyez pas que l'alcool était au centre de la soirée. Que nenni (30:05, [i]*Switch*[/i]) (oui c'est ce qui reste le plus dans nos mémoires à tous). Et on entend déjà le nouveau rythme en fond. Comme quoi ce Faskil, c'est vraiment le génie des transitions (© je sais plus trop qui).
Autre grand moment personnel, les larmes aux yeux à chaque fois. Et oui car Carte Blanche, ça vous fait sauter partout, et la minute après ça vous envoie une boule d'émotion au creux de l'estomac. Faskil est-il sorcier ? [i]"It has to end, to begin... it has to end, to begin..."[/i], un peu après 36:00. Le son monte, la tension s'accélère... [i]Doum doum doum doum doum doum doum doum doum[/i]... Puis le rythme reprend et GET THE BODY BEEEEEAAAAAAAAT !
Bon, je ne vais pas faire le morceau jusqu'à la fin. Vous êtes grand. Néanmoins, nous n'avons de souvenir précis que jusqu'à (environ) la 46ème minute. Après, c'est vague pour la majorité de ceux qui ne l'ont écouté qu'à cette soirée-là (allez savoir pourquoi...).
Alors voilà, ce topic n'a pas d'autre prétention que de dire, de la part de tous mes amis (et en particulier mamzelle Anna à qui tu as laissé un commentaire je crois B) ) et moi :
[b]Merci[/b] Faskil. Tout simplement.
Merci pour la musique bien-sûr, mais merci pour beaucoup plus que cela. Merci pour la bonne humeur, merci pour le soleil, merci pour le rire, merci pour ces moments passés ensemble, avec toi, car tu es toujours un peu avec nous à l'écoute de ce mix.
Merci pour les étoiles dans les yeux à la seule évocation de cette musique.
Merci.
Ce nouvel été, tu seras encore avec nous…