Encore un coup de gorge profonde ? Même pas ! Le Chicago Tribune vient de publier un article où un de leurs journalistes est parvenu à trouver plus de 2600 informations sur des agents de la CIA, ainsi que plus de 50 numéros téléphoniques de services internes.
Vous devez vous dire que le journaliste en question doit être un très bon hacker, hé bien pas du tout ! Il a tout simplement utilisé un moteur de recherche. Après avoir appris ça, la CIA a bien évidemment demandé au journal de taire les noms des agents, certains d’entres eux étant sous couverture (sic !), chose que le Chicago Tribune a accepté de faire sans poser de problème (ndFask : tu m’étonnes, sauf erreur de ma part, c’est assimilable à de la trahison de révéler les noms d’Operatives).
Un ancien analyste de la CIA a même déclaré “Comment voulez vous garder une couverture [des agents] à une époque où n’importe qui peut utiliser Google (“can google” en VO) pour trouver leur nom ?”.
D’autres “petites” choses ont aussi été trouvées, toujours par moteur de recherche, dont les plans de vols de certains avions ayant pu aller au Camp Peary, un camp d’entraînement secret (tout du moins n’existant pas officiellement) créé dans les années 80 et que la CIA surnomme “The Farm”.
Rappelons quand même la position de la CIA : “Chaque individu est le premier responsable de sa couverture”.
Un grand bravo aux Zétatzuniens qui nous demontrent une fois de plus toute leur intelligence.Meetic c’est surement une idee de Bush pour que les agents aient le moral et fassent leurs missions au mieux.
Il y avait eu une autre affaire aussi, où un journal américain avait publié sur le web un .pdf comportant des noms d’agents (et diverses informations) qu’ils avaient barrés de noir. Sauf qu’un gars s’était rendu compte que le même pdf ouvert sous une machine d’un autre temps (un vieux Pentium ou un 486 si je me souviens bien) n’appliquait le masquage noir qu’après un temps de latence suffisant pour pouvoir lire ce qui était écrit. Et il l’avait dévoilé au lieu de prévenir le journal (le con, quand même, un peu).