J’ajouterai : est-ce qu’on ne peut pas privilégier les articles reviewer ? N’importe qui peut balancer n’importe quoi sur un preprint.
A la base mon message était juste là pour dire qu’il y avait des études à faire sur le premier tour des élections pour savoir vraiment s’il a été LE déclencheur d’une partie de l’épidémie en France.
C’est tout.
Au passage, dans les articles que tu mets plus haut (de BFMTV… et les autres) ce n’est pas si évident non plus : tu as des témoignages d’assesseurs qui auraient contractés le virus à cette occasion.
Bon bah oui il y a surement eu contagion pendant ce premier tour, m’enfin quelques témoignages ne disent pas ce qui s’est passé au niveau national, ni à quel point ça a été grave ou pas grave.
Et les articles que tu mets en lien, c’est quand même du bon gros conditionnel pour l’instant.
Bref, perso j’ai pas creusé plus le sujet, mais je pense qu’il faudra attendre des études plus générales pour savoir vraiment quel rôle a joué ce premier tour. Et dans l’article du Monde c’est ce qui commençait à être fait (même si les conclusions sont peut-être trop hâtives, j’en sais rien).
D’où mon message pour le signaler, c’est tout.
Probablement pas le déclencheur d’une partie de l’épidémie mais le dernier gros évènement de brassage de populations au début du confinement. Ça n’était pas un mouvement de migration, mais plus une conjonction de facteurs que l’on sait plus propices à la contamination. Les publications dans le mini dossier de Caducee montrent que la proximité et les espaces clos sont des facteurs qui contribuent à la contamination.
Le fait est qu’on a pas eu les tests ou le tracking qu’ils ont en Corée du Sud, donc on ne pourra décemment pas établir formellement les clusters qui auraient pu être créés pendant ce dimanche de début de confinement. Je suis suis prêt à changer d’avis si tant est que j’ai une explication plausible, mais ni l’article de Le Monde (non accessible) ni l’article scientifique (non trouvable) ne me permettent pour l’instant d’en arriver là.
Je reste convaincu que c’était une connerie monumentale de garder ce premier tour, 3 jours après l’allocution présidentielle, et moins d’un jour après la décision de fermer toutes les activités de restauration.
À minima c’était une attitude irresponsable au vu de la situation qui nous poussait à nous confiner, même sur le moment (et notamment sur ce forum), peu de gens ont compris cette annonce.
On a appris par la suite qu’il y aurait eu une pression politique pour que ces élections aient lieu, clairement on a mis des gens en danger pour des considérations politiques, pas forcément urgentes qui plus est.
Depuis, on a vu nos politiques s’afficher dans masque des des écoles donc on n’a pas à tergiverser : au niveau santé publique, cet aspect a été calamiteux (mais la responsabilité des politiques fait l’objet d’un autre thread).
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Ah mais j’en veux même aux oppositions d’avoir appuyé la maintenue du premier tour et profiter de la grogne ambiante. Mais j’en veux plus à un gouvernement qui sait faire preuve d’autorité dans d’autres circonstances, mais qui bizarrement là, bah non.
Pour les municipales et leur impact, je vais appliquer le rasoir d’Occam. Que celles ci aient eu un impact sur les contaminations reste l’éventualité la plus probable.
Bref, pour repartir sur le monde d’après, en Nouvelle Zélande, la Première Ministre suggère que la semaine de 4 jours pourrait booster la productivité et le tourisme intérieur.
Alors certes, c’est surement plus facile d’expérimenter sur un territoire insulaire et une population de 5 millions d’habitants, mais en mettant ça en face des modifications que l’on a eu ici ces dernières semaines, on a pas bonne mine.
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J’ai entendu ce matin sur France Inter que certaines universités envisageaient aussi, dès la rentrée de septembre, de faire de plus en plus de cours en virtuel.
Ca risque d’être chaud à organiser pour ceux qui arrivent en première année notamment, et ça pose des questions également sur les inégalités entre les étudiants.
En tout cas si le monde va vers moins de production (donc moins de travail au global et organisé autrement), moi ça me va : je pense que c’est ce vers quoi il faut tendre.
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Tu peux produire moins tout en travaillant autant. Il suffit de faire du travail de meilleure qualité (ce qui serait positif aussi).
(En fait ça dépend de ce que tu mets derrière le mot « produire »)
C’est la volonté de madame le ministre que désormais les cours en amphi de type cm soient en distancielle.
Ce n’est rien d’autre que la stratégie du choc.
Oui, je sais pas si j’en ai parlé ici mais clairement, ça va être compliqué.
A Lyon, on nous équipe à la maison d’ordi, écran et caméra pour septembre et octobre au minimum. C’est openbar niveau budget
Seul les TP en groupe dédoublé devrait être fait en présenciel.
On va pas se mentir, ça fait déjà 4 ou 5 ans que c’est l’objectif… transformer les formations en mooc, le covid accélère la chose
(Et moi, ça ne me va pas du tout… je trouve que rien ne remplace le face à face mais faut s’adapter ;))
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Ben je suis bien content d’avoir fini mes études à l’époque où c’était du présentiel. Ça risque d’être catastrophique pour les étudiants des années à venir. Déjà qu’avec les facs actuelles y’a plein de décrochage à cause de l’énorme autonomie demandée à des jeunes qui ne l’ont pas tous, en tout virtuel j’ose pas imaginer. Un autre point est que, si c’est à distance, pourquoi s’inscrire à la fac du coin plutôt qu’a la fac la plus prestigieuse (de france voir du monde). Et comme on n’est plus limité par taille des locaux, y’a pas de limite sur la taille des promos. Déjà à mon époque j’étais un peu chiffonné par la volonté forte de la direction de développer « la marque » de mon école plus que le contenu des cours, là ça va être la foire capitaliste, jusqu’a ne plus avoir qu’une université qui capte la majorité du marché mondiale (et trois outsiders).
Mais l’état français va être content, il va pouvoir économiser un max sur le budget éducation! Certes, y’a un petit investissement informatique, mais tout ces grands & beaux bâtiments qu’il n’aura plus à entretenir et qu’il pourra revendre! Et puis le nombre de salaire de profs économisés quand on supprime les limitations physiques de taille de classe! Puis d’ici quelques années, on pourra tout fermer, les facs française ça n’intéressera plus personne de toute façon.
J’ai effectivement peur d’une stratégie du choc ( = utiliser une catastrophe pour faire passer une réforme libérale prévue depuis longtemps).
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Il n’est pas encore question de faire TOUT en virtuel.
Mais ça fait se poser des questions, clairement.
Sinon dans le Courrier International de ce mois, il y a des articles sur les conséquences et les « coûts » de la pandémie entre les générations (j’ai mis « coûts » entre guillemets, venez pas encore hurler pour rien, merci).
Intéressant, et en parlait ici il y a quelques temps, donc si ça intéresse…
C’est un hebdo le Courrier International, du coup précise peut-être le numéro, ça facilitera les recherches. Ou alors tu parles du HS ?
Avec parcours sup, on ne peut plus s’inscrire à la fac du coin comme ça.
L’hebdo, le dernier numéro 1542 pour être précis.
Je l’ai lu et c’est intéressant.
Comme d’habitude dans ce journal il y a donc une compilation d’articles venant de tous les pays sur le sujet en question. Il y a de tout (du « on s’en tape des vieux » à « il faut se protéger à mort et tant pis pour la liberté » en passant par des témoignages des uns et des autres).
Globalement il ressort bien l’idée que si les « jeunes » ont joué le jeu de l’entre aide intergénérationnelle en se confinant (et c’est normal de l’avoir fait), c’est maintenant aux « vieux » (en gros la génération 1945 - 1970) de faire de l’entre-aide, via des politiques de redistribution plus égalitaire (il ressort des articles que, en gros, c’est cette génération qui s’est accaparé le gros des richesses actuelles au détriment des jeunes et que c’est aussi cette génération qui, dans la plupart des pays, a les rênes du pouvoir).
Bref, un dossier intéressant que je recommande chaudement.
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Et après, on se bourre la gueule visiblement
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Et après ? … ben les milliardaires auront encore plus de milliards :
Une bonne crise y a que ça de vrai. Avant c’était la guerre. On s’en sortirait presque bien.
Les futures études sur l’impact psychologique de la crise sanitaire, de la crise économique, et de sa gestion à l’efficacité discutable vont être terrifiantes.
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C’est « marrant » mais je me reconnais un peu dans ce qui est décrit, cette peur de reprendre une vie « normale » alors qu’elle ne l’est toujours pas, cette misanthropie que j’ai développé pendant le confinement (on parle de syndrome de la cabane apparemment).
Je suis désespéré quand je vois le retour à la normale de la circulation automobile et toutes ces choses qui avaient disparues et qui clairement ne manquaient à personne.
Un des trucs les plus cyniques que j’ai pu voir c’est cette pub VoklWasgen où on voit des gens savourer et profiter de la nature, dans le silence et la sérénité et dans laquelle ils vantent d’une certaine façon le retour à l’usage automobile. C’est cette impudeur, cet opportunisme criminel qui me révulsent.
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Oui enfin, ceux à qui j’ai porté les courses pendant le confinement, ont été les premier à hurler (vraiment) quand on a évoqué l’idée de les garder confinés un peu plus longtemps que le reste de la population, ce qui médicalement parlant relevait du bénéfice risque.
Les mêmes aussi qui vont faire la queue au stations services et créent la pénurie, … la liste des comportements d’enfants gâtés de cette génération est hallucinante, et je ne suis pas un anti-vieux, tu trouveras pas meilleur avocat que moi du respect des anciens, mais je galère à faire passer certains messages à mes parents avec tout l’amour que je leur porte, alors imagine une génération qui a tellement de temps libre qu’elle t’envoi des recommandés pour te demander de mettre l’étiquette de ta boite à lettre en comic S car il a été décidé en AG de mettre « ces lettres plus rigolotes » (true story).
Les plus cyniques d’entre eux sachant très bien que c’est la fin d’un monde, mais faisant le calcul sans doute exact qu’il ne seront plus la pour le voir et qui te disent franchement qu’ils n’en ont rien à carrer.
Alors de là à leur demander de mettre la main à la poche 
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