[critique] Black Swan

Vu hier soir et bien aimé.
Même si le film m’attirait pas mal, j’avais un peu peur de me trouver devant un flim sur la danse.
Finalement, je n’ai pas vu le temps passé. La danse n’est qu’un prétexte pour suivre l’évolution du personnage principal. �?a aurait pu être le foot ou la pétanque (mais pas sur que certaines scènes fonctionnent aussi bien autour de verres de pastis).

L’ambiance est noire et malsaine, et certaines scènes sont un peu crados mais venant du réalisateur de Requiem for a Dream, c’est pas trop étonnant.
Les scènes s’enchainent à toute vitesse (surtout dans le final) entrainant Portman dans sa spirale infernale. J’avoue que le générique de fin m’a permis de souffler un peu.

Pour ceux qui ont vu le flim en VO, c’est la vrai voix de Portman ? �?a voix assez agaçante, correspondait parfaitement au personnage.

Vu ce soir, une baffe. Je crois que ceux qui y voient trop de cliché cherchent trop à le mettre sur UNE facette du film, qui est psychologisant au niveau ras des pâquerettes. Mais j’y ai surtout vu une belle mise en abyme de l’acteur et de l’incarnation d’un rôle, qui peut rendre fou, jusqu’à la mort. Le côté passage à l’âge adulte ne m’a presque pas marqué, pour moi toute cette émancipation n’a qu’un but : la perfection artistique. Et cette perfection ne se gagne pas dans un monde de jouets et de niaiseries, il faut bouffer de la vie et du désespoir. J’ai trouvé le récit initiatique très proche de Narcisse et Goldmund de Hesse en fait, Nina étant évidemment l’artiste. Et vu que c’est un de mes bouquins préférés… je n’y ai vu que ça.
Mais je comprends que si vous avez vu une niaiserie sur “comment devenir grande”, y’a beaucoup à redire. Moi, j’ai été scotché à mon fauteuil, paralysé parfois, captivé toujours. Je recommande !

Je l’ai enfin vu hier.
Je l’ai vu en VO et, je pense que c’est indispensable rien que pour la voix de Portman et de sa mère…

Pendant les 15 première minutes, je dois avouer que les cadrages serrés et la camera a l’épaule m’as un peu/beaucoup oppressé au point de vouloir respirer un grand coup… puis on si fait bien…

la réalisation est top, particulièrement pendant les danses c’est virevoltant et fluide, on ressent même la douleur de l’exercice et la scène en boite de nuit est juste magnifique. Surtout que ce soit Vincent Cassel, Mila Kunis ou Natalie Portman, ils sont tous excellents, particulièrement Barbara Hershey, mère possessive, étouffante et omniprésente.

La BO est extra même pour ceux qui n’apprécient pas forcément la musique classique.

True that! Ca m’a permis de découvrir Clint Mansell, ancienne voix de Pop Will Eat Itself et ami/collaborateur d’Aronofsky (entre autres). Il a aussi fait la BO de Moon qui est également fort agréable à l’oreille.

J’ai moi aussi plutôt bien aimé. Le film est malsain quasiment de bout en bout.

C’est marrant parce que je regardais hier Des Hommes Et Des Dieux (mouais, bof) et il y a une scène bizarre avec Le Lac des Cygnes de Tchaikovsky pour seul bande son.

Sauf que non. Elle aurait pu l’être si notre ami Darren avait choisi d’y mettre autre chose que du Chemical Brothers grossier à fond les ballons… Faire cohabiter Tchaikovsky avec The Chemical Brothers je ne peux pas laisser passer. Je dénonce la faute de goût!

J’ai pas reconnu The Chemical Brothers*. Ce qui m’a plus dans ce passage c’est qu’il est central finalement, c’est là que le personnage bascule. Cette scène pivot c’est le début d’un truc intense (j’insiste sur ce mot ; il définit le film pour moi) qui dure jusqu’à la fin du film. Nina hésite, et puis elle plonge. A partir de là on a du mal à suivre. On sait pas trop ce qu’il se passe. Il faut regarder stroboscopiquement (et non pas écouter hydrophilement).
D’ailleurs, maintenant que tu le dis, je pense que cette “cohabitation” contraste ne peut pas être involontaire.

*PS : Après une recherche rapide, il semble qu’ils aient produit trois morceaux inédits pour cette scène, ça explique pourquoi j’ai pas reconnu. Honnetement, ça n’enlève rien à ce que je pense.

La musique a toujours joué un rôle très important dans les films d’Aronofsky et jusqu’à présent je n’avais rien a lui reprocher de ce point de vu là (encore que, j’aime pas spécialement la bo de Pi). Il a fallu qu’il fasse une scène dans un club pour que j’y trouve a redire. Que le contraste soit voulu ou non l’effet recherché par cette scène aurait été le même en choisissant un track moins grossier.

Bon, j’ai pas accroché.
C’est un super film, c’est beau, il se passe plein de trucs forts qui vous mettent mal à l’aise, ça montre bien la spirale de la catastrophe qui s’annonce… mais ça ne m’a pas ému.
Dommage, j’aurais aimé aimer ce film.

Au passage, carton rouge pour le multiplexe CGR Poitiers avec une sorte d’image fantôme bien visible dans les scènes contrastées comme le générique de début, où Portman était en double. J’ai eu très peur pour la suite, mais il n’y avait plus d’image aussi contrastée.

Perso, j’ai trouvé le film pas mal du tout, mais à l’image de Requiem for a Dream (qui m’avait retourné à l’époque), je trouve que le film en fait trop.

Natalie Portman mérite son oscar (bon, c’est clairement un rôle à oscar, toute actrice douée l’aurait eu avec ce rôle), la BO de Mansel est comme toujours très bonne, l’image est soignée, mais j’ai eu l’impression qu’on me tenait la main pour me dire “Regarde, elle souffre, regarde, elle est malheureuse, regarde, la méchante elle est méchante, et la mère elle pousse trop sa gamine…”.

Un film coup de poing donc, avec les qualités, mais surtout les défauts que ça implique.

Finalement pris le temps de le voir.

Ben tu vois, c’est pourtant exactement l’effet qu’il m’a fait. Ni bon, ni mauvais, c’est surtout un film construit autour du rôle principal pour pécho de l’Oscar. Le reste, la trame simpliste et déjà vue mille fois sur la souffrance et la quête de perfection, les effets de manche (les incursions maladroites dans le fantastique) et la symbolique ultra-basique, c’est du remplissage. C’est pas fondamentalement un mauvais film, mais ça ne vole pas très haut non plus. En tous cas, j’étais très loin d’être « transporté ». Du coup, ça ne m’a fait ni chaud, ni froid. Je l’ai regardé sans grande passion, je ne le reverrai probablement jamais et j’en ai déjà oublié la plupart des scènes.

Déçu, donc, pour ma part. =/

Moi j’ai bien aimé. Bien sur, le scenario est sur des rails (surtout pour ceux qui ont vu quelques autres vieux films d’Aranofsky), c’est pas toujours tres subtil (sauf pour les theories sur le fait que la mere abuse sexuellement de sa fille regulierement), mais Natalie Portman qui devient folle et qui s’arrache des bouts d’ongle ca m’eclate autant que, disons, Will Smith qui fait exploser des aliens pendant 1h30. En plus, c’est le genre de film qu’il faut voir au cinema parce que si vous tombez bien, vous aurez plein de gens dans la salle qui seront veritablement traumatisés par certaines scenes. C’est bien simple, rien que les 3 adolescentes assises derriere moi, je pouvais les entendre agripper nerveusement le bord de leur fauteuil. Et juste apres la fin du film, je me suis retourné, et l’une d’entre-elles etait bouche-bée, elle a rien dit pendant 1 minute – rien que sa tronche ca valait le prix du billet.

Vu. Pas aimé.

Après tout le battage autour du film, je m’attendais à un film puissant, bah même pas.

Les gros sabots et les clichés m’ont déçu au plus haut point.

La dualité fastoche blanc/noir, la même dualité par jeu de miroirs vue et revue, la chambre de poupée, la mère Black Swan qui aurait pu être bien plus intéressante qui se contente d’être la mère frustrée et jalouse qui n’a que 3 répliques intéressantes, tout ça m’a fait comprendre que la finesse n’était pas au rendez-vous dans le film, ce qui est dommage pour un film qui utilise la danse comme support, vous en conviendrez :teehee:

On est loin d’un chef d�??�?uvre.

Il y a de bonnes choses qd même, les acteurs, bien sûr, mais aussi la façon qu’ils ont de filmer la danse que j’ai trouvé sympa et moins bordélique que dans the Wrestler (que j’ai trouvé 15x plus puissant émotionnellement que l’ennuyant Black Swan). J’ai aussi bien aimé le montage :phone:

Je n’ai pas vu le film (et mon coeur saigne que ça n’ai pas encore été possible) mais reprocher ça à un film qui cale son intrigue sur le lac des cygnes, oeuvre également manichéenne qui base tout sur cette même opposition, c’est un peu facile. Pour un mec comme Aronofsky, qu’un film sois basé sur une opposition si franche, ce n’est sûrement pas du manichéisme mais clairement un parti pris pour coller à son sujet.

Plein de film très très appréciés sont basés sur des oppositions bien / mal extrêmement simplistes après tout et personne ne leur reproche.

Mais comme je le disais, je n’ai pas encore vu le film : j’ai peut être mal interprété cette critique.

C’est un film qui bouleverse l’imagination et la perception)))sans doute il est le meilleur!!!

Déçu aussi. Le film n’est, à mon sens, porté que par Natalie Portman. Le film en lui même est plat, prévisible et limite convenu. Et puis, Vincent Cassel, quelle erreur de casting !
Non, franchement, dans le genre fim sur la schyzo, Fight Club m’avait beaucoup plus surpris.

Le problème est pas que ce soit manichéen, bien sûr, mais ce que je voulais dire c’est que c’est fait avec des techniques classiques et que ça a manqué d’originalité. C’est casse-gueule de faire du manichéen sans tomber dans la banalité.

Franchement, je peux pas laisser passer ca, Casset est tres bon et la mere de Portman aussi…

Bah, question d’appréciation, hein. Perso, je l’ai trouvé complètement insipide et inexistant, mais c’est probablement la faute du réalisateur : tout le film repose sur Portman, jusqu’à l’excès et du coup, il n’y a aucun rôle secondaire à qui on laisse de l’espace pour réellement exister (même Mila Kunis).

Si tu permets, surtout Mila Kunis. C’est son personnage qui déclenche la descente aux enfers, qui manipule (peut-être) Natalie Portman (parce que c’est difficile de savoir ce qui est réel et ce qui est du délire, ce qui est un excellent aspect du film), et qui mériterait bien plus que ce à quoi son rôle est réduit. Entre Cassel et et Kunis, je trouve que c’est elle qui a le personnage le moins bien exploité. Ca peut se discuter selon comment on interprète le film, mais c’est elle le black swan!

Enfin vu !
J’ai adoré. Alors effectivement, c’est pas hyper subtil dans la descente, mais putain que c’est bien filmé. J’ai été littéralement transporté. magnifique.