Quand tout le monde va voir Avatar, on m’emmène voir le dernier Spike Jonze, « Where the Wild Things Are » en VO dans la bouche.
Un film pour les gosses par un des réal les plus perchés du video clip.
C’est l’histoire d’un gosse un peu turbulent qui n’arrive pas à se situer, entre une s�?ur qui attaque l’adolescence en le rejetant et sa mère surchargé de boulot qui cherche à avoir une vie sentimentale, et fini par atterrir dans un monde de « monstres ».
On m’a un peu trainé pour aller voir ce film, j’avoue, et pourtant au final, j’ai vraiment aimé. La grande force du film est justement de sortir totalement du story-concept de base des histoires pour schtroumpfs (découverte du monde, gentils, méchants, baston, victoire…) pour se focaliser sur les personnages, leurs interactions, leurs personnalités, leurs vies dans ce monde et leurs réactions à l’arrivé d’un étranger.
Le design des monstres est fabuleux, merci Jim Henson, entre marionnettes à la Dark cristal et hyper réalisme du visage et des expressions, l’univers relativement neutre (aucun repères géographique, temporel, architectural, ou autre) impose ses propres règles à travers les personnages.
En gros, tous les gamins de 20-30 balais vont surement aimé, les plus jeunes (qui sont con, n’oublier pas ) auront peut être plus de mal a cerner l’enjeu du film, à force de s’être fait laver le cerveau par Disney et Dreamworks…
Les dialogues n’encombrent pas le film, énormément de non-dit, de regards, et a peine une pointe de pathos mais sans violon.
La VF est honorable, encore faut-il supporter la voix de Charlotte Gainsbourg.