[Edit :] Peut etre qu’avec le pitch du film, ca paraitrait plus claire : Leon, photographe d’art, a la ville pour sujet. Son rêve, en montrer la vrai face. Il se retrouve à en arpenter les sous sols suite à l’incitation d’une des plus grandes pointures de l’art d’approfondir encore son travail. Et se retrouve donc mêler à des disparitions de personnes dans les tunnels du métro. Un tueur psychopathe serait à l’oeuvre.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=130480.html
La bande annonce donnait envie, les premiers retours aussi. Donc, on y est allé (avec une amie) confiant et pensant passer une bonne soirée.
Hélas, en deux mots, la première grosse moitié du film est bien senti, bien faite. Bonne ambiance, glissement perceptible mais tranquille du coté noir, les acteurs se tiennent.
Spectacle agréable pour ce genre de production.
Et puis paf, on attaque le grand n’importe quoi.
Entre les énormes erreurs de continuité (La grosse pochette en cuir qui tient toute seul dans la veste en jeans cintré sans poche intérieur de la gonzesse…), le comportement pitoyable des personnages (pitoyable scène de sexe “sale” genre “je m’identifie au tueur, je suis un ouf” qui tombe comme un gigot dans le flamby, etc…), on passe du soulèvement de sourcil soucieux aux what the fuck total.
La dernier tiers, sans tourner à la parodie, reste difficile à regarder sans pouffer ou soupirer lourdement.
Et re-paf, la fin à la Clive Barker (j’ai appris au générique qu’il avait quelque chose à voir dans ce film), digne d’un scooby doo gore.
Franchement, il y avait de l’idée et moyen de faire un bon film de genre si le déploiement du final eu été mieux intégré au reste du film, et en soustrayant ou lissant les erreurs cité en deuxième paragraphe (mention spéciale pour le collier de la flic gros comme un logo de gansta rapper et qu’aucun protagoniste ne repère…).
En comparaison, le dernier Raimi (Drag me to hell) est largement mieux fini et extrêmement distrayant malgré la tête a claque de son acteur principal.