On est en 2059, Nemo Nobody, 119 ans sévèrement amnésique, est le dernier non “quasi-immortel” et assiste à sa séance avec son docteur/psy, ce dernier essaie une très vieille méthode pour libérer son esprit. Et Nemo commence à se souvenir de sa vie, de ses vies, de toutes ses vies.
Alors voilà, tout en essayant de rester un brin objectif, ce film est une pur merveille d’histoire raconté de façon fragmenté, qui voit s’entremêler près d’une dizaine de vie. Beaucoup d’amour différents, au moins autant de déception, de drames et de tout ce qu’une vie peut apporter, à la puissance dix.
C’est inracontable sans spoiler, et de ce coté là, épargner vous la fiche allociné, elle spoile atrocement. Mais si vous avez aimé Vanilla sky, Donnie darko. Si vous adorez qu’on vous raconte des histoires par petit morceaux sans rien comprendre au début, et que tout fasse sens à la fin. Que vous retrouvez immergé, voir submergé par toutes ces impressions, ces sentiments, ces choix, tout ces possibles vous donne envie. Jetez vous dans ce film.
J’aurais plutot donné “The fontain”, “eternal sunshine of spotless mind”, et “little big man” en ref.
J’ai adoré.
très poétique bien sur.
Bien senti surtout.
et pas inaccessible au commun des mortels. (pas besoin d’être un érudit de ciné quoi : it’s not “Like a french movie”)
Grosse, grosse leçon de mise en scène.
ça se paie même le luxe d’être drôle.
Ma première claque de 2010. J’espère en avoir d’autre de ce style.
Question : est ce que vous aviez vu le film précédent de Jaco Van Dormael, Toto le héros, avant d’aller voir Mr Nobody? Car certain critiques prétendent que Van Dormael est tombé dans l’auto caricature en reprenant quasiment des scènes de Toto le Héros.
Je suppose que la plupart d’entre nous sommes tombés dans notre adolescence sur une oeuvre qui propose un point de vue intéressant sur le sens de la vie, sur le soi, sur les choix. Le genre d’oeuvre qui a défaut de fournir des réponses absolues sont une bonne marche pour la construction de soi. Je suis persuadé que ce film en fait partie, et restera dans les classiques. Optimiste sans etre niais, c’est vraiment le film a voir de ce début 2010. Et trainez y vos ado, ils vous remercieront, un jour.
*** JE SPOIL (mais pas de beaucoup, c’est assez safe) **
idem, faut dire que le thème abordé et le style est comparable. C’est clairement un film européen à défaut d’être « like a french movie » malgré les acteurs américains (et anglais vu les accents parfois). Mention à l’acteur principal qui joue extrement bien surtout qu’il ne joue pas qu’un rôle dans cette fresque.
Je me suis pris une grosse claque au ciné jeudi. Je m’attendais pas du tout à ca. J’y allais presque à reculons pour faire plaisir à quelqu’un. J’ai adoré.
Quel bonheur ! Faut être attentif, ne pas décrocher pour en apprécier toutes les saveurs. J’ai adoré cette mise en scène, ces changements de vie instantanés qui te perd parfois mais qui toujours te raccroche au fil.
J’ai adoré la morale de l’histoire, je suis profondément convaincu de la même chose « Quoi qu’on décide, c’est une vie parmi tant d’autres possible et elle a autant de valeur que les autres. ».
C’est n’est pas un film à conseiller aux trop jeunes. Il faut déjà avoir rencontré ces dilemmes qui peuvent tout changer dans la Vie à venir pour que le film fasse écho à son histoire personnel. Age mini 18/20 ans je dirais à vue de nez.
Petit defaut : il y a des longueurs. Vers la moitié du film, quand on a bien compris où voulait en venir le réalisateur, il s’éternise un peu trop sur les histoires d’amours, surtout celle d’Annah avant d’arriver à la conclusion qui est très bonne à mon gout.
Bref, allez le voir, c’est du cinéma intelligent, magnifique dans la mise en scène, dans le visuel, les acteurs sont excellents mais faut brancher un tantinet le cerveau avant d’y aller et se dire qu’il y a quelque longueurs. Je suis très heureux de ne pas avoir loupé ce film. Je vais le conseiller à tout le monde !
PS : je trouve que sur beaucoup de plan, l’acteur ressemble énormement à Jim Carrey, d’où la référence à Eternal Sunshine qui est encore plus flagrante.
Dans ces deux films (Mr Nobody et Eternal Sunshine), ils ont effectivement pas mal de similitudes, j’y avais pas pensé au début. Marrant d’ailleurs, parceque si on matte le reste de la filmographie de chacun, c’est un peu le noir et le blanc dans le manière d’interpréter (rrraaaaahhhh, Jared Leto dans Requiem for a Dream).
En plus, le bonhomme (Jared Leto donc) fait de la bonne musique à côté (voir son groupe : 30 seconds to Mars).