[Critique] Public Enemies - John Dillinger VS FBI

Je suis le seul geek du coin à m’être laissé tenté par ce film de gangsters au ton romantique, à l’image froide et haute définition et au son crépitant comme une rafale de Thompson ?
Les bandes annonces laissaient présager quelque chose de sympa, les critiques n’ont pas l’air de détester et moi non plus d’ailleurs.

J’ai clairement eu l’impression d’assister à la fin d’un des derniers grands bandits romantiques, dépassé par l’industrialisation des moyens mis en œuvre contre lui, aussi bien de ses collègues bandits que de la part des forces de l’ordre. La scène vers le second tiers du film où il rencontre un patron de la mafia qui lui explique qu’avec son centre d’appel téléphonique clandestin il se fait autant de fric chaque jour qu’un seul braquage de Dillinger est assez révélatrice. Il en est de même pour les moyens scientifiques employés par l’alter-ego FBI de Dillinger pour le retrouver. Des moyens assez peu éthiques, impliquant de la torture en bonne et due forme, contrastant crument avec le refus presque chevaleresque de Dillinger de dépouiller les clients de la banque en plus de la banque elle-même.
Face à cela, on a affaire à une certaine élégance du bandit, une assurance démesurée, un certain mépris des conséquences et pas mal de moments étonnants, comme quand il quitte la prison dans la voiture du shérif devant un régiment de soldats ou se montre à visage découvert et le plus naturellement du monde devant les flics même chargés de le traquer. Comme dans tout bon film de ce genre, le héros meurt à la fin. Et l’un des tueurs du FBI révèle quelque surprise pour la dernière scène.
On a quand même droit à quelques belles scènes d’action quand les agents du FBI se mettent de la partie et commencent à défourailler à tout va, d’autant plus que certains bandits méritent bien le titre de psychopathes, le tout étant équilibré par la présence de tueurs froids chez le FBI. On en reviendrait presque à un affrontement entre deux bandes et la conclusion ne peut que me faire aller dans ce sens-là : même pas l’emploi des sommations d’usage… En attendant, j’ai bien aimé ces fusillades, il y avait pile-poil la dose de confusion inhérente à ce genre de situation tout en restant assez clair pour que l’on suivre sans trop de problème qui tire où et qui se mange une bastos dans le ventre. Je crois qu’il y en a qui aimeraient en voir plus souvent.

Parmi les points un peu regrettables, je n’ai pas trop eu le sentiment d’être en pleine Grande Dépression à moins que le seul élément pour cela soit la froideur de l’image tout au long du film. C’est dommage, parce que j’ai quand même l’impression que cela aurait bien expliqué la trahison qui conduit à la fin de cette histoire… Dommage aussi que l’on ai finalement guère qu’un seul braquage complet et quelques aperçus d’un second, on croirait presque que Dillinger passe son temps avec sa copine, ses copains, en vacances ou à faire autre chose.

Les acteurs m’ont pas eu l’air trop mal, Marion Cottillard réussit assez bien son rôle de pauvre fille qui n’en revient pas qu’un grand bandit comme Dillinger soit tombé amoureux d’elle. Christian Bale incarne finalement une espèce de chasseur assez froid et méthodique mais qui est certainement le plus sympathique des agents du FBI qui poursuivent Johnny Depp. Heu, désolé, j’ai pas vu assez de films avec lui pour comparer ce qu’il vaut et tout dans celui-là. �?a le change pas mal des Pirates des Caraïbes, le rôle est éminemment plus sérieux mais je pense qu’il lui manque quand même un petit quelque chose pour en faire un Dillinger inoubliable.

Encore un film qu’il me faudra en DVD à la fin de l’année…

Vous en avez pensé quoi vous autres ?

Vu vendredi, et… Bah c’est joli; d’un point de vue historique j’aime assez la période des années 30 américaines et niveau décors c’est jouli comme tout. Et c’est à peu près le seul truc qui rattrape le reste. Ca se traine, c’est long, c’est plat, mièvre et niais. �?a a un côté manichéen mais pas trop (et vas y que je te lance le regard dans le vide parce que la torture c’est quand même pas cool, sans même parler de la scène où il porte Cottillard …) et l’entreprise du FBI rappelle grossièrement les moyens invoqués pour la guerre contre le terrorisme etc.

Pour les fusillades, mouais, on a compris qu’ils touchent jamais leurs cibles sauf coup de chance, c’est pas la peine de montrer 35 scènes, d’autant plus que niveau sonore ils y sont pas allé de main morte et c’est vraiment très bruyant.

Les acteurs, bah Depp comme d’hab, est agréable à voir, et Bale, bah le même jeu que dans les autres films.

Donc c’est beau, c’est poli, mais c’est super chiant. Grosse déception.

En voyant les bandes annonces et descriptions du film, j’avais l’impression que ça allait être un clone américain de Mesrine. Est-ce que je me trompe?
(attention, c’est pas une vrais accusatio, hein, je me doute que leur srtie proche est due au hazard, mais c’est la première impreson que j’ai)

Quelques balises n’auraient pas fait de mal, hein… La, j’ai l’impression d’avoir perdu toute surprise…

Je n’aime pas trop en mettre et je pense que les critiques habituelles en disent tout autant. Mais je vais en rajouter quelques unes alors. Mais bon pour moi, faire une critique sans pouvoir parler du scénario, c’est pas forcément très facile…

Vu vendredi en VO (tout à fait indispensable) avec ma tendre moitié.

J’ai bien aimé dans l’ensemble, ma plus grosse peur était du coté de Marion Cotillard qui en définitive s’en sort pas mal.

Ca se traîne une bonne partie du film mais j’ai presque eu l’impression que c’était indispensable à la narration. Deep fait un Dillinger crédible, comme dit avant, sans plus, Bale est plat et à toujours son accent tordant. Mais en général le film tient bien debout, je me suis pas ennuyé et je suis arrivé dans une conclusion que tout le monde attendait depuis le début du film.

Par contre ma chérie à trouvé qu’il y avait beaucoup de plan en chase-cam qui gâchaient un peu le film, la tendance nouvelle au réaliste dans les films la gave, donc avis aux non-amateurs.

En résumé c’est un film correct, de genre, qui est tout à fait dans les clichés qu’un amateur de film de gangster style année 30 attends. Si vous aimez les Thompson et les vieilles Ford foncez !

Bon bon, alors pffffffffffff, comment parler d’un film qu’on attend, dont on aime quelques beaux morceaux du réalisateur (Heat tout particulièrement) et qu’on se retrouve à s’emm… 2h20 ?

Bien, déjà, pas de bol, c’est le WE, j’suis dans la cambrousse pour voir les potos, donc on se tape le film en VF, du coup ça perd de sa superbe j’en conviens (et le jeu d’acteur est forcément faussé). Cela dit, je n’ai même pas l’once du commencement de l’idée de m’attendre avec plaisir la sortie du DVD pour me lancer un p’tit « on remet ça ? » (non, je ne suis pas amateur de Danette).
Deuxième truc reloud, on s’est tapé la salle la plus mal agencée, coincé entre deux rangées de fauteuil pour personne ne dépassant pas 1m60 (et encore), avec une chaleur à crever pour cause d’orage imminent. Nécessairement, 2h20 d’ennui mortel dans un confort approximatif, ça enlaidit d’autant le film.

Si vous m’avez donc suivi jusque là, vous avez compris que je me suis ennuyé fermement devant ce film (comme beaucoup de gens dans la salle en fait). Alors en vrac, les trucs qui me chagrinent voire m’énervent carrément.

Primo, l’utilisation horrible de la caméra HD DV HD (Merci Winny & Faskil :)) ), mais bordel c’est juste pas possible d’oser utiliser un truc pareil aussi mal. Alors c’est peut être moi, mais les scènes en gros plan caméra au poing Cloverfield like sont atroces pour les rétines. C’est juste criard, plastique, faux, sincèrement arrêtons le massacre. Ouais c’est marrant hein mais Cloverfield est le premier film qui m’est passé à l’esprit en voyant ces plans. Ou les trucs façon j’irai dormir près de chez vous (sisi, le documentaire sur France 5) peut être. Le grain est vraiment laid et sans âme comparativement au reste du film (qui est peut être filmé avec la même caméra mais en tirant un peu plus sur le fushia). Bref, à jeter pour moi.

Secundo, bordel j’mets quoi en secundo… Hummm, le scénar ? Ou plutôt l’absence de scénar. Alors ça n’est peut être pas le but d’en avoir un. Du coup, dans la même catégorie, comment peut on autant massacrer les seconds rôles ? (ouais massacrer ça va bien avec le film tiens aussi, ça rappelle un peu leurs fusillades aussi désuettes que mollassonnes « gargh je m’effondre l’arme au poing 2min durant pendant qu’on m’allume encore 15 fois ». Super, trop content, on va passer à autre chose. Next…) Les seconds rôles donc, aussi inutiles qu’inconsistants. Dillinger est un vrai bandit, de l’espèce en voie de disparition, qui ne laisse pas tomber un gars de sa bande. Ah ben punaise, moi j’te les abandonne sans soucis si c’est les mêmes loustics que dans le film. Un boulet à la gâchette facile, un pote de 15 ans dont le seul dialogue se résume à une leçon de morale et à l’astuce du jour, un gus qui m’explique le monde actuel, etc. Bon certes, y’a peut être dans ce traitement l’idée de nous mettre dans la peau de Dillinger, son cocon, sa bulle d’instantanéité (tout, tout de suite) et rien autours mais décidément, 2h20 d’instantané, c’est comme le café, ça fait mal au ventre et au palais et à un moment on a envie de la savourer et de prendre un vrai café torréfié à la main.
Pour la peine, je n’ai presque pas envie de parler du FBI, à l’image de la scène dans le commissariat (vous reconnaîtrez), qui est complétement ridicule : Hoover très inutile mais dépeint de façon assez inconsistante comme un grand malade avide de pouvoir, Pervis catapulté au premier plan, rapide et sec dans ses conclusions (« me faut des types qui connaissent leur job »… eh bah super), froid dans son boulot. C’est intéressant notez l’aspect froid du gars, comparativement à l’aspect chaud (show ? hoho :crying:) de Dillinger (mais pas genre « gros malade » hein), ça pourrait aider la mise en perspective de l’un et de l’autre mais pfffffff même pas. Et pis en poussant un peu plus loin, c’est la lutte d’image entre un Hoover futur président et un Dillinger star du moment, mais là non plus, on ne s’y attarde pas, on en parle pas. Donc la suite du FBI, c’est pas comme les costumes en laine surpiquée à 35$, c’est décousu : des gus qui n’ont pas peur de mourir mais si ils meurent ben en fait on s’en fout, des mecs qui vont user de tous les moyens pour arriver à leurs fins (ah là y’a un concept là aussi non ? Ah non en fait on s’en fout aussi Mr Mann ? Ok, next.) et comble du comble on en arrive à battre une femme!

Bien alors tout est à balancer ? Bah non, peut être pas, certains acteurs tentent des trucs : Depp, Cotillard, Bale voire l’autre gus qui joue le flic aux yeux bleus dont j’ai oublié le nom :cry: (m’enfin second rôle dans ce film c’est vraiment une tâche ingrate). Cela dit, Cotillard c’est dur pour elle de faire bien dans un rôle de nana-qui-n’est-pas-une-greluche-mais-qui-craque-le-premier-soir, elle n’est pas aidée par Mann. Depp non plus n’est pas aidé sur certains aspects, style Dillinger rend du pognon à une banque apprend-on, mais bourdil pourquoi ? Eh ben on en sait rien et on en saura rien. Pis Bale, ben heu on l’enferme encore dans son rôle de Bruce Wayne, assez peu expressif (ou alors par nuance), froid et implacable. Dommage. Bon après, quoi ? Quelques scènes sympas comme celle du feu rouge que j’ai bien aimé. De la bonne zik aussi même s’il n’est pas trop dur d’en trouver à cette époque.

Et pis voilà quoi, perso un film que je ne recommande vraiment pas tellement j’ai passé un sale moment entre les longueurs, l’ennui, la chaleur. A voir en DVD, et encore, si on plus rien à se mettre avant (style Heat voire Ali tiens).

EDIT : Légère correct. Et groooooooos +1 à Winny et les autres « anti » pour la technique de ce film (et encore on est gentil je pense).

Moi j’ai pas mal accroché, même si c’était plus pour faire plaisir à ma moitié :slight_smile:
La scène du feu rouge est excellente ! Globalement le jeu des acteurs est sympathique même si Dillinger méritait qu’on approfondisse un peu plus sa « philosophie ».
Sinon un autre point positif, la bande son, vraiment pas mal, sa colle bien.
Par contre la fin, j’ai juste pas compris, le FBI hésite pas à tirer en pleine rue, a la sortie d’un ciné ? WTF ?!
Je conseil quand même d’allé le voir, moment agréable même si par fois, y a des longueurs.

Pour ma part, j’ai maté les deux volets de Mesrine la semaine dernière et il n’y a pas vraiment de comparaison possible.
Public Enemies est mou et fade!!

Film en DV : Mal , c’est pas bien, faut pas faire ça pour un film de ce genre. ça m’a décroché directe. L’image est trop crue. On croirait voir les câbles au sol ou les perches
tellement ça fait réel, tellement ça fait reportage TV.
De nuit ça donne une bouillie de “noise” vraiment pas classe.

Caméra à l’épaule : mais merde, ils ont quoi tous avec cette foutue technique. NON, ça n’immerge pas le public. Ca fait juste chier de pas profiter de la belle image ou du beau cadrage.
De temps en temps, bien placé, ça passe très bien. Mais le reste du temps non. /me va offrir un pied et son mode d’emploi à Michael Bay et Michael Mann.

Bon ça c’est pour la technique qui m’a vraiment pas aidé.
Le film à coté est très sympa, et nécessite un grand écran et de la VO.
Les acteurs s’en sortent tous plutôt bien. J’avais assez peur pour johnny depp et marion cotillard, mais le contrat est rempli.
Il y a de bonnes tronches de porte bonheur dans les seconds rôles. On pourrait comparer ça à un bon vieux western spaghetti tant les gueules correspondent bien à l’ambiance.

Sinon que dire d’autre : pour moi il n’y a aucun parti pris. C’est la principale chose que je retiens.
Pleins de pistes sont lancées, aucunes exploitées autrement que pour simplement donner un fait.
On a l’impression d’assister à la projo des rush. Certaines séquences ont une bonne patate, on se redresse dans son siège en se disant “là ça peut partir”, mais non.
Ca retombe à plat.

Un fait qui ne trompe pas on était 5 amis : 3 ont dormis.

Pour moi c’est un film raté, pas qu’il est mal fait, mais plus par manque d’immersion du public dans une histoire.
On est spectateur d’une histoire banale mal racontée. On sent un chouilla le coté “passage à une nouvelle époque” mais c’est trop loin pour que ce soit le sujet.

Rhalalala déception, déceptioooooon ! Voila j’ai pas aimé mais alors pas du tout ! Pourtant j’avais été foutrement emballé par la BA, un bon film de gangster avec braquage de banque et gun fight sur les marche pied des vieilles Ford de l’époque ça pouvait que me filer envie. Rajoute un côté historique a la chose et la j’dis CHOUING ! Mais le film a démarré dans la salle où j’étais pourtant confortablement assis …

D’abord j’tiens a dire que dans cette critique j’ai ma part d’erreur … le voir en VF ! Gniargh ! j’avais pourtant réussis a convaincre la folle hérétique du bienfait de la VO, mais je n’ai rien pu répondre a l’argument fatal une fois devant le ciné qui m’avait totalement échappé « T’façon Gaumont Labège y font pas les VO, VLAN ! » … La fourbe. Enfin bref passons au film.

J’vais pas suivre l’ordre du film j’vais faire mon top five du « ce que j’ai pas aimé dans le film » ça va ètre plus simple.

1/ Le combo HD + Caméra �?paule a outrance, bien dosé c’est vraiment chouette ça rajoute de l’intensité a la scène, on se croit dedans. Mais la y’en a vraiment trop, dès que l’occaz se pointe on a l’impression que Mann botte/fouette/lapide le cul d’un cadreur pour le forcer a faire un plan sprint qui finira en close up sur Depp ou un de ses acolytes. On arrive au summum lors de la fusillade dans les bois, où la j’ai vraiment cru que j’allais vomir tellement la caméra balance.

2/ La, c’est plus une remarque personnel qu’une critique même si ça m’a foutrement trituré le cerveau pendant une grosse partie du film. Est ce que je suis le seul a trouver que ça ressemble a HEAT mais en carrément moins bien. Un exemple, la scène où Depp / Bale se rencontrent dans la prison pour s’échanger deux - trois phrases est juste un remake foireux de la scène Pacino / De Niro du Bistrot. Il y’a un trés gros écart d’intensité entre les deux duo, le résultat est donc pas le même voir fait presque cheap, et c’est dommage. Ce que j’en retiens c’est l’image d’un mec qui veut faire un remake d’un de ces hit (huhu) juste en changeant juste le contexte

3/ Les dialogues, même si je pense que la trad VF y est pour quelque chose, m’ont donné l’impression de s’enchainer sans dessus dessous avec une facheuse tendance a squizzer les trucs important et a s’arrêter loooooooooonguement sur les trucs souvent inutile. Au final ça embrouille plus qu’autre chose et ça donne l’impression de rien retenir du film.

4/ Christian Bale confirme son talent d’acteur mono ton, un peu dans la veine de Keanu Reeves, autant dans Batman ça gène pas, dans Terminator 4 ça fait rire mais la ça fait carrément chier de se payer sa même tête a chaque scène que ce soit quand son collègue se fait buter par baby face, quand il le nargue en taule, quand il allume son cigare a la fin.. Pour rester dans le cast y’a deux chose que j’ai remarqué mais indépendante a mon avis sur le film, c’est d’abord la façon dont Jack Sparrow vient (viendra? :crying:) se calquer a Depp a chaque petit rictus qu’il fera et Marion Cotillard que j’amais pas plus que ça qui m’a vraiment surpris.

/5 La bande son vraiment très pauvre du film, exemple simple la musique du premier braquage (celle au banjo) que l’on pourra entendre 3 autres fois dans le film.

Après je n’ai pas tout détesté, par exemple les décors / accessoires / costumes sont simplement ahurissant dans le moindre détail. L’immersion dans les années 30 est vraiment saisissante et a surement demandé un travail monstrueux.
Aussi je ne suis pas un pro d’histoire gangsterienne année 30 mais il semble que l’histoire de Dillinger a été plutôt bien respecté par l’équipe du film.

Mais bon je reste quand même sur le sentiment d’un film fade et décousus, pas forcement bien finis en plus et qui ressemble plus, comme je le dis plus haut, a un remake version année 30 de HEAT qu’a un film original.

Dommage :slight_smile:

Perso je me suis pas ennuyé mais franchement la BA donnait vachement plus envie. Déjà à l’heure des critiques sur la façon de filmer de Michael Bay, là Mann le dépasse de très très loin. C’est chiant, ça bouge de partout, il rajoute des flous où ça apporte rien, ça fait presque documentaire amateur parfois tellement la qualité de l’image est à chier :). Pour le fond, j’ai bien aimé tout le trip super flic contre super gangster mais vraiment dommage qu’on sente pas derrière l’époque bien particulière. Surtout sur plus de deux heures de film, il y avait matière à le faire je pense. Bref une semi-déception. J’pensais vraiment que le film serait plus rythmé. Dommage :crying:

Non non, HD. Collateral c’était du DV, ici c’est bien du HD. C’est pas pareil.
(un petit article pour illustrer : http://www.digitalproducer.com/2002/05_may…digfilmsave.htm)

Vu et pas du tout aimé.

J’ai eu l’impression de voir un film pas fini. la « photographie » est « spéciale », comme dit plus haut, ca bouge, ca zoom a la bourrin, on dirait un doc ou une série des années 80 par moment, le bruit des thompsons pète les oreilles sans que ça ne rajoute rien à l’immersion à mon avis. Pourquoi ce style ? Qu’est-ce que ça apporte ? Ceux qui ont aimé, vous avez trouvé ça confortable ou immersif ? Je suis vraiment curieux.

Bref, super déçu, avec des persos pareils, j’espèrais qqchose de plus puissant et léché.

:slight_smile:

Moi aussi, un peu decu par le film. Les scènes de fusillade sans grande intensité, les scenes d’amour ennuyeuses a mourir.
J’ai pas détesté mais c’est clairement loin de ce que Michael Mann a pu/pourrait faire.
Par contre j’ai été content de voir que certains acteur acteurs de The Wire arrive a se recaser (2 acteurs dans le film).

Déçu aussi, et pour les mêmes raisons que tout le monde : une steadycam, ça ne coûte pas si cher, et les longueurs dans le scénario, ça s’évite.

Pour le reste, bonne ambiance, bons acteurs (même Bale, je l’aime bien moi), bonne musique. Mais c’est quand même un beau ratage.

[quote=“Faskil, post:13, topic: 49725”]Non non, HD. Collateral c’était du DV, ici c’est bien du HD. C’est pas pareil.
(un petit article pour illustrer : http://www.digitalproducer.com/2002/05_may…digfilmsave.htm)[/quote]

je suis bien content de lire ca, au c’est au moins la preuve que j’ai pas arrêter de me demandé pu** mais si moi ou l’image elle a un truc pendant une bonne partie du film.
ya des moment j’avais l’impression d’être dans ces docu fictions qui passe sur la 5 mixant doc historique et reconstitution telefilmesque
A part je ne suis pas trop déçu, évidemment ca a pas la pèche de heat mais ya quand même des bons moments (ne serait que les premières minutes du film)

[quote=“York, post:2, topic: 49725”]Vu vendredi, et… Bah c’est joli; d’un point de vue historique j’aime assez la période des années 30 américaines et niveau décors c’est jouli comme tout. Et c’est à peu près le seul truc qui rattrape le reste. Ca se traine, c’est long, c’est plat, mièvre et niais. �?a a un côté manichéen mais pas trop (et vas y que je te lance le regard dans le vide parce que la torture c’est quand même pas cool, sans même parler de la scène où il porte Cottillard …) et l’entreprise du FBI rappelle grossièrement les moyens invoqués pour la guerre contre le terrorisme etc.

Pour les fusillades, mouais, on a compris qu’ils touchent jamais leurs cibles sauf coup de chance, c’est pas la peine de montrer 35 scènes, d’autant plus que niveau sonore ils y sont pas allé de main morte et c’est vraiment très bruyant.

Les acteurs, bah Depp comme d’hab, est agréable à voir, et Bale, bah le même jeu que dans les autres films.

Donc c’est beau, c’est poli, mais c’est super chiant. Grosse déception.[/quote]

J’airais pas mieux dit. Je me suis fait chier.

Vu hier soir. Je suis déçuuuuuuuuuu. Pas grand chose d’autre a ajouter par rapport a vos critiques. Je m’attendais à un vrai duel entre flic et gangster, au final c’est pas aussi trippant que les promesses du trailer, son casting et son réal ont pu amener.