Dobermann/La Haine

Dobermann, j’ai bien rigolé : Le Seigneur l’a châtié, il a rejoint le paradis des hommes sans tête.
Mais de Kounen, je préfère Vibroboy, ou encore Capitaine X.

La Haine… Marrant, j’avais pas fait le parallèle avec l’actualité, mais c’est vrai que c’en est un peu… dérangant. Encore plus qu’à la sortie du film.
C’est aussi rempli de super-répliques : “Moi, je sais une chose : je cours pas plus vite que les balles.”

J’étais allé voir Dobermann au cinéma, sur la foi de la bande annonce où l’on y distingue une superbe Corvette noire. Je m’étais dit qu’un type qui fait rouler ses héros dans une Corvette noire de 1984 est forcément un type bien.
Je m’étais planté : le film est une merde, à mon sens, et la Corvette, on la voit 5 minutes à tout casser (en plus, Monica Belluci ose salir son capot avec ses fesses).
La violence, j’ai rien contre, même si je ne suis pas certain que ce soit le moyen le plus efficace de dénoncer des choses (j’ai vu des films largement plus durs sans une seule trace de violence, comme “Holocaust”). Mais là, c’était gratuit, y avait aucun message, et comme l’histoire est nulle et que les personnages sont gonflants, bah c’est vite vu : poubelle.

Du coup, ça m’a vacciné de Kasovitz et j’ai jamais oser regarder La Haine.

Doberman c’est pas Kasovitz (et tant mieux ca aurait ete une purge :stuck_out_tongue: )

Euh doberman c’est Kounen, pas Kassovitz :stuck_out_tongue:

Dobermann j’avais vu ado et j’avais adoré. Très con, violent, méchant. Défoulant.

Je l’ai revu après avoir acheté le dvd, bon, c’est quand même un genre à part. J’aime touours mais bien moins.

La haine très très bien, vous avez déjà dit out le bien qu je pense de ce film. Par contre la manque de parti pris de Kasso dans ce film euh… pas tellement. Ecoute le commentaire audio (l’ancien), tu verras s’il ne prend pas parti.

Irréversible je sais toujours pas quoi en penser. C’est fort, ça fait ressentir des sentiments, c’est original. Ca apporte un point de vue net sur la violence, la vengeance. Bref pour moi c’est une oeuvre, et surtout pas une merde. MAis une oeuvre dérangeante, c’est certain.
Rien de ce qui est montré dans ce film n’arrive à la cheville des atrocités réelles commises par des humains sur d’autres au moment où j’écris ces lignes. De là à le montrer au cinéma ? On est loin du film de divertissement. En fait j’ai aimé, mais je n’oserais pas le prêter à des potes non avertis.

Bon je vous dirais ce que vaut le collector de la Haine, me le suis payé (16 Euros chez Casino) cet aprem.
En tout cas le package assure, peux être le flyer explicatif du contenu du coffret qui risque de se perdre rapidement :stuck_out_tongue: sinon pas mal.

Ah ben je peux regarder La Haine du coup :stuck_out_tongue:

Excellent film que La Haine.

  • Lors de la montée des marches de l’équipe à cannes, le bandeau de policiers le long des spectateurs s’est tourné dos à Kasso pour signaler leur mécontentement vis à vis du film. Ca avait fait un super bordel à l’époque, et Kasso était content comme un gosse.

  • Le vieux monsieur qui tient la gallerie d’art et ferme la porte derrière eux en se plaignant de la jeunesse, c’est le papa de Kasso

  • Pour la scène de la coupe de cheveux dans la salle de bain, la prise a duré une après-midi complète. Kasso a expliqué qu’en gros, il a laissé tourner la caméra et a enfermé Vinz et Said. Ils ont déliré pendant 4h, ça a donné 30s de bonheur.

  • On reconnais une des deux filles qui se fait draguer dans la gallerie d’art : Karine Viar.

  • Un des deux (3?) flics qui arrête Said et Hubert en bas de l’immeuble du taré, c’est Bernie Bonvoisin, chanteur de Trust et réalisateur depuis. Il fait parti aussi de l’interrogatoire musclé. Quand on entend ce qu’il dit à propos des flic dans ses chansons, je prend le rôle comme un clin d’oeil.

  • Il y a des myards (au moins) de leçons de cinéma dans le film. Surtout dans la façon de filmer.

  • On voit Vinz de dos et de face dans la glace dans la salle de bain (mais pas la caméra)
  • Le travelling arrière mélangé au zoom en haut de l’immeuble
  • L’échange de drogue de Hubert en premier plan et Vinz et Said qui parlent en arrière plan avec le son inversé (on entent Vinz et Said mais pas Hubert)
  • Le décollage de la caméra dans l’appartement qui survole ensuite la cité
  • LE 360° des garçons au commissariat.
  • Dans Assassin, on revoit l’affiche de pub 4x3 ‹ le monde vNous appartient › en reflet dans la glace du train quand la caméra est sur Kasso au début du film.

Je pourrais vous lister aussi une grosse page de dialogues comme on en voit plus aujourd’hui et c’est bien triste. Mais le mieux serait de (re)voir le film.
Allez, juste pour le plaisir (de tête) :

« Ta mère, elle habite rue Gamma! »
« Ta mère, elle suçe des ours! »
« Hey! Monsieur le maire, nique ta mère ! »

Le flic : On est pas la pour vous emmerder, on est la pour vous protéger
Hubert : Et qui nous protège de vous ?

Said : Et la fille elle gueulait sa race, les voisins ils tapaient sur le mur pour qu’on se taise et moi la fille je la niquait grâve!
Hubert : Ah ouais ?
Said : ouais, je la niquait grâve !
Vinz : Tu l’as niqué…
Said : Ben oui, quoi ?
Vinz : Tu l’as niqué … le vent. Tu l’as bien niqué le vent ! :stuck_out_tongue:

… la suite dans le film.

Pas encore vu La Haine pour l’instant (l’occasion se présentera bien un jour).
Par contre, pour Dobermann, j’ai tendance à être du même avis que Garuffo. Un film dont on a beaucoup parlé pour pas grand chose. C’est violent mais c’est vide, les personnages sont intéressants mais baclés, le scénario est irréfléchi. Reste l’imagerie, mais avec Kounen… Il a fait un peu le même coup avec Blueberry à mon goût.

Garuffo champion du monde. Je viens d’acheter le collector la haine.