J’ai commencé pour ma part à écrire un court premier chapitre d’un LN. En tout cas, c’est le premier chapitre pour l’instant, ça pourrait changer. C’est aussi mon premier essai d’écriture de LN, et j’ai lu très peu de Light Novel (Classroom of the Elite en français (jusqu’au volume 7 de la deuxième année), et le début du volume 1 de KonoSuba en anglais).
Pour ceux qui veulent me dire si ce premier chapitre est intéressant de leur point de vue de lecteur de LN, ou de romans aussi. Les genres de mon LN sont pour l’instant le romcom (comédie romantique) et la tranche de vie.
Aussi, même si le LN est un style de fiction japonais à la base, les personnages de mon LN ont des noms français, parce que je me dis que le Light Novel est un style de fiction qui peut être intéressant dans n’importe quelle langue, en visitant n’importe qu’elle culture qui s’y prête. De plus, étant Canadien français (ou Québécois), les niveaux scolaires sont ceux du Québec, car j’étais plus familier avec ceux-ci, mais le français dans lequel j’écris est un français international.
Voici ce que j’ai écrit, je n’arrive pas à joindre mon fichier Word, donc je vais faire un copier-coller:
Chapitre 1
J’entre dans la classe de mathématiques et je salue mon ami, Vincent Desjardins, un solide gaillard tout souriant, qui est assis au pupitre devant le mien.
Vincent (d’une voix forte) :
-Salut, Maxou! Comme ça, on a une nouvelle coupe?
J’arrive à mon pupitre dans le fond de la classe près de la fenêtre, le pupitre du personnage principal de tout animé romcom se respectant.
Maxime Rémillard (moi) :
-Hey Vincent! Ça va, l’ami? Oui, le printemps arrive, je me suis dit que c’était le bon moment de l’année…
À côté de moi se retourne Jeanne, la présidente de la classe, une jeune femme qui approche ses 16 ans. Elle porte des lunettes qui lui donne un air sérieux, ne lui enlevant aucunement de son charme naturel, de sa beauté immaculée. Ses yeux bleu foncé me scrutent avant de retourner dans ses notes de cours. Ses cheveux bruns tombent dans le haut de son dos et son parfum aux agrumes me chatouille les narines.
**Vincent (le disant d’une voix assez forte pour que Jeanne l’entende, la faisant rougir) ** :
-Maxou, au lieu de regarder Jeanne…
Je me retourne vers lui tandis qu’il continue à parler.
Vincent :
-…tu devrais penser à réviser pour l’examen du cours.
Je sors mon cahier de notes du cours de mathématiques, paniqué.
Moi :
-C’est pas vrai !? T’aurais dû me dire qu’il y avait un examen pour aujourd’hui!
Vincent :
-Tu penses que je suis quoi? Ta mère?
Moi :
Ah-ah… très drôle…
Jeanne (sans lever les yeux de ses notes) :
-Comme ça, tu vas encore rater un examen, Maxime? Si tu rates encore un examen, en tant que présidente de classe je vais devoir t’aider à révi…
Moi (en continuant de réviser) :
-Hmmh… Sûrement…
J’entends la voix de la petite amie blonde de Vincent, Alice Gaëlle, minaudant à mon ami.
Alice :
-J’ai le club de tennis après les cours. Je pourrai pas rentrer avec toi aujourd’hui, chéri, désolé.
Vincent :
-T’inquiète, Ali… Je sais comment le tennis compte pour toi. Je vais rentrer sûrement avec Maxou, si il n’échoue pas l’examen.
Alice :
-Pourquoi, si il n’échoue pas l’examen? Il va lui arriver quoi s’il échoue l’examen?
J’essaye de retenir cette formule: sinᵪ = opposée/hypothénuse.
Vincent :
-La présidente va être obligée de l’aider à réviser.
Jeanne (d’une voix tentant d’être sèche) :
-Je vais VRAIMENT être obligée de l’aider à réviser. Ça ne me fera pas plaisir, qu’un élève de la classe échoue, je l’jure!
Alice rit de bon cœur.
Alice :
-Oui-oui… On te croit, Jeanne.
Jeanne :
-Même si on est amies, Alice, tu dois m’appeler présidente.
Je lève les yeux de mes notes.
Alice (en faisant un semblant de salut militaire) :
-Oui, cheffe!
Jeanne (avec une moue grimaçante) :
-Pas cheffe! Présidente. Présidente.
Alice (gardant son semblant de salut militaire)
-Oui, présidente.
Je me laisse aller à contempler le joli minois de ma voisine Jeanne. Je la connais depuis le printemps dernier, lorsque nos chemins se sont croisés lors de la fête du sport de l’année précédente, qui rassemble les différentes classes de notre école secondaire.
Les différentes classes de chaque niveau étaient divisées en quatre équipes : les bleus, les rouges, les jaunes et les verts. Nos classes de secondaire 4 avaient été assignées à l’équipe bleu. Lors de la course à relai…
Jeanne, les joues rouges, me rappelle au présent.
Jeanne :
-Arrête de me regarder comme ça, Maxime, et concentre-toi sur tes révisions.
Je sens tout d’un coup mes joues rougir.
Moi :
-Désolé, Jeann… présidente… Euh… j’étais où?
Je cherche de mon index droit et de mes yeux où j’étais dans la révision de mes notes.
Alice (s’adressant à Jeanne et indirectement à moi) :
-Jeanne, quand est-ce que vous sortez ensemble? On dirait une comédie romantique à rallonge.
Jeanne :
-Alice!
Alice :
-Je dis plus rien, mais comment ça se passe au club de littérature, Jeanne? J’ai appris que tu avais accepté deux nouveaux membres récemment.
Jeanne :
-Florence Huberdeau est vraiment sympathique. Et pour le jeune Charles Dionne, il est très motivé.
Vincent :
-C’est assez rare qu’un élève de secondaire 1 rejoint le club de littérature, non?
Jeanne :
-Effectivement, c’étais aussi mon cas, mais j’étais un cas rare. Il faut dire que c’est un club dans lequel il faut investir beaucoup de son temps. Et les nouveaux ont souvent beaucoup de difficulté à gérer leurs études. J’en connais un, qui a encore de la misère à gérer ses études à sa dernière année. Je me demande comment tu as fait pour te rendre jusqu’ici sans échouer une année.
Moi :
-Je n’étais pas comme ça avant cette année.
Jeanne :
-Je n’étais pas dans la même classe que toi avant cette année, Maxime. Malheureusement… je veux dire… malheureusement pour toi. Ce n’est pas comme si j’étais intéressé! Tu aurais juste eu de meilleures notes si j’aurais pu t’aider à réviser les années précédentes!
Moi :
-Une vraie tsundere.
Jeanne :
-Une quoi?
Moi :
-Une tsundere, c’est un terme dans les mangas, les animés et les light novels japonais. Tu comprendrais si tu en lisais (ou en regardais pour les animés).
Jeanne (d’un ton gentiment moqueur) :
-Désolé, je lis de la littérature, moi.
Le professeur, monsieur Huard, entre en trombe, une pile de copies d’examen qu’il tient tant bien que mal dans ses bras, avant de déposer sur son bureau. Poussant un soupir de satisfaction, pour avoir réussi à amener les copies d’examen jusqu’à son bureau sans les faire tomber en chemin, il commence à remettre une copie face cachée sur chaque pupitre de la classe, même les pupitres où il n’y a aucun élève.
Lorsque je retourne ma copie lorsque le professeur le permet, je commence à examiner les questions et je me rends compte que mon manque de sérieux dans mes études rendra cet examen très difficile et qu’échouer sera très certainement inévitable.
Je finis mon examen en même temps que Jeanne et on quitte la classe ensemble, elle ayant une note presque parfaite, et moi en ne répondant pas à beaucoup de questions, ayant oublié comment résoudre certains types de problèmes. On marche dans le couloir un à côté de l’autre sans s’adresser la parole à cause de la timidité. Je jette un regard dans sa direction en continuant de marcher à ses côtés et elle me jette aussi un regard au même moment. Quelques secondes plus tard, nos regards se retournent vers l’avant, gênés d’avoir croisé le regard de l’autre. Je brise le silence.
Moi :
-Comment s’est passé ton examen, Jeanne?
Jeanne :
-Très bien! Et toi, ça a été?
Moi :
-Je pense que tu vas devoir m’aider à réviser. Même si je passe de justesse.
Jeanne (en découvrant son oreille droite) :
-Avec plaisir, en vrai!
Moi :
-On a quels autres cours après?
Jeanne, regardant le plafond, prend quelques secondes pour se remémorer notre horaire qu’elle doit avoir mémorisé.
Jeanne :
-Chimie… Anglais, et Français comme dernier cours.
On continue notre chemin jusqu’à nos casiers pour déposer nos affaires de mathématiques. Nos casiers sont séparés par deux casiers, nous permettant de continuer à parler encore un peu.
Moi :
-J’ai écouté ta nouvelle chanson préférée, Our life story. Et j’ai bien aimé.
Jeanne :
-Vraiment! Je savais que t’allais bien aimé, Max. Si ça te dit, on pourrait…
Moi (d’une voix taquine) :
-On pourrait? Continue.
Jeanne (en rougissant) :
-On pourrait… euh, écouter celle-là ensemble chez moi, un de ces quatre.
Moi :
-Oui, on pourrait faire ça un de ces quatre… Jeanne?
Je me retourne vers elle, elle fait de même et nos regards se croisent, un léger sourire pend à ses lèvres.
Jeanne (la voix pleine d’appréhension) :
-Oui?
Moi :
-Ça… te dirait qu’on fasse une partie du chemin du retour ensemble après les cours?
Son sourire s’élargit. Elle hoche légèrement la tête, des étoiles dans les yeux, et se retourne.
Jeanne (d’une voix gênée) :
-Je vais partir au cours tout de suite, Max. À tout de suite…
Elle part d’un pas rapide, me laissant seul. Mon esprit n’arrive pas encore à assimiler que je viens de franchir un pas dans notre relation (deux si on considère son invitation à venir chez elle à une date encore indéterminée par nous deux). Pendant que je me recollecte, je ne réalise pas que mon ami Vincent passe derrière moi et va à son casier, plus loin dans le couloir. Il ouvre son casier, et me sort de mes rêveries en m’adressant la parole.
Vincent :
-Maxou, ça va? Tu as l’air ailleurs. Tu penses à Jeanne?
Moi (feignant de ne pas savoir de ce qu’il parlait):
-Pourquoi je penserais à Jeanne?
Vincent :
-Fais pas comme si tu savais pas de quoi je parle. Pas à ton meilleur ami.
Moi :
-Hypothétiquement, si une fille te disait, qu’un de de ces quatre, elle voulait que tu viennes écouter de la musique chez elle, et que tu étais intéressé par cette fille. Qu’est-ce que tu ferais?
Vincent :
-Dans un scénario hypothétique où tu étais intéressé par Jeanne, et qu’elle t’avait dit cela. Je te dirais hypothétiquement de ne pas trop douter et d’agir le plus rapidement possible… Hypothétiquement, bien sûr!
Moi :
-Le moi hypothétique de ce scénario hypothétique te dit hypothétiquement merci.
Vincent :
-Pas de quoi… Hypothétiquement…
Il me fait un clin d’œil. Et on se met à rire de bon cœur.
Chapitre 2