Bon allez zou, je me re-lance ^^
Avec Marbles de Marillion je me passe un autre CD en boucle depuis 2 mois déjà, c’est le V de Spock’s Beard.
Spock’s Beard, c’est un groupe de rock progressif, mais pêchu. Nan passke y’en a plein qui croient que le rock progressif c’est des chansons longues (bon d’accord c’est souvent ça) avec de longs passages tout lents au piano, ce genre de trucs. Ouais, c’est ça, mais pas tout le temps, et Spock’s Beard ils pulsent (en même temps y’a un style de musique qu’on appelle le metal progressif, et c’est quand même pas mal speed des fois).
C’est donc un groupe avec des chansons qui bougent ton body tellement elles sont groovys, yeah ! (Mya Frye, sort de ce corps !!).
Finie la déprime. La première chose qu’on remarque quand on met du Spock’s Beard c’est que c’est joyeux. A part certaines de Marillion, je connais peu de chansons joyeuses moi. Sont chiants tous ces groupes à avoir une vie de merde avec des morts, des ruptures sentimentales et tout.
En plus, ces chansons foutent plus la pêche que certaines de Marillion. OUAIS ! Pis ça se ressent aussi dans les paroles particulièrement niaises (souvent volontairement).
Donc c’est très frais, pêchu, et niais Spock’s Beard, et ça fait du bien.
Le CD s’ouvre sur At The End Of The Days, petit pavé de 16mn30, dont la structure semble celle “typique” des chansons longue de Spock’s Beard (je dis ça j’en sais rien, j’ai que deux CD du groupe, et l’autre y’a aucune chanson de plus de 7mn #@!) : une intro un peu originale (ici, un orchestre. Dans The Great Nothing, des chants grégoriens ou un truc du genre), le thème principal qui débarque avec couplet - refrain, repris à la fin (souvent de manière magistrale. RHAAA LE FINAL DE THE GREAT NOTHING PUTAIN DE BORDEL DE CASTOR DE BITE EN BOIS). Au milieu est imbriqué un autre thème, limite une autre chanson, mais si bien amenée que on sent qu’elle en fait partie.
Et dans la chanson, y’a de multiples passages instrumentaux, mais toujours d’assez courtes durées, pas des pavés de 3mn très difficiles à digérer à la première écoute, genre Dream Theater. Nan, là la succession parties chantées / parties instrumentales est très bien, avec de nombreuses reprises de thèmes dans les chansons, des parties instrus plutôt simples et entrainantes d’une durée de 30s à 2mn grand max … Bref un chant très présent, on ne s’ennuie pas, pis c’est joyeux et ça bouge et … AAAAH !
Ouais mais bon le CD vaut surtout pour la fantastique chanson “The Great Nothing” avec ses 2 thèmes imbriqués dans le thème principal, qu’on réentend de temps en temps, ses parties instrus et tout … AAAAH !
Et entre les deux pavés (dont le grandiose The Great Nothing, je le répète) qui encadrent le CD, on a 4 chansons courtes, de 5mn max, où on a tout l’univers de Spock’s Beard : chanson prog de 4mn (Thoughts Part 2, un bon gros délire), pop rock commerciale et super bien foutue et entrainante (All On A Sunday), ballade qui fout le frisson tellement elle est cholie (Goodbye To Yesterday). Bon, une chanson un peu bof dans le lot, mais aussi parce qu’elle est différente, mixant ambiances éthérées et refrain bien lourd (Revelation).
Bref un CD où rien n’est à jeter (une légère envie de zapper lors de Revelation, mais ça va), mélant en vrac orchestrations, solos d’orgue, influences jazzy par moments, chants grégoriens, solos pianos, gros son de guitare par moments, … mais toujours dans la joie et la bonne humeur.
Bref : RHA quoi.