EPFL ou MPSI?

Bonjour,
j’aimerais savoir quel était le meilleur choix entre l’EFPL (école fédérale polytechnique de Lausanne) ou une prépa MPSI (sachant que je n’aurai sûrement pas accès à une prépa parisienne). A l’heure actuelle j’ambitionne de devenir ingénieur aérospatial (j’adore la mécanique en physique + j’adore l’espace) donc en terme de débouchée pour l’ingénierie aérospatiale quelle est la meilleure ? Et (au cas où je change d’avis même si à mon avis mon ambition sera toujours relative à la mécanique) quelle est la meilleure ?

Merci pour votre avis :slight_smile:

Je peux pas t’aider pour ta comparaison parce que je n’ai absolument aucunne idée de ce qu’est une école préparatoire ou une MPSI.

Par contre j’ai plusieurs connaissances qui ont fait l’EPFL et travail dans l’aérospatial.
Dont un qui a bossé 3 ans en Guyane pour le centre spatial (directement après ses études). C’est donc pas déconnant et sauf erreur de ma part les EPF suisses arrivent régulièrement dans le top 10 des écoles polytechniques européennes/mondiales ?

Les deux mon capitaine.

Dans les deux cas, c’est ton niveau qui va faire la différence. Tu sors premier et tu as toutes les portes d’ouverte. Tu sors dernier, tu n’auras rien.

Pour plus t’aider, il nous faut un peu plus de détail: où t’en es, ce que tu fais, ton niveau etc. Sans compter que « ingénieur aérospatial » c’est tres tres vague :slight_smile: . Est ce que tu veux faire dans la simu, l’optimisation, vol, conception,… ? En fonction, les études ne seront pas les même.

C’est pas mal d’en savoir plus, mais perso, avant mon bac, je savais juste que je voulais « faire de l’informatique ». Tout ça pour dire qu’explorer un peu le domaine et savoir ce que l’on peut y faire peuvent être une bonne idée pour mieux choisir les formations. Après je ne connais pas l’EPFL, mais une prépa MPSI (aka Math Sup), c’est « juste » une prépa scientifique avec plein de maths, de physique et de maths et de physique, donc je ne pense pas que ça ferme en soi beaucoup de portes.

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Il faut sortir correctement placé au concours des grandes écoles.

De ce que je peux voir, ça n’est pas exactement le même genre de cursus.

Faire une prépa, MPSI par exemple (j’ai fait 3/2 M’ puis 5/2 MP* et l’ENSEM à mon époque), c’est se laisser la possibilité d’affiner ses choix sur les 2 (ou 3) ans de prépa et de passer les concours (écrits + oraux) pour les écoles ou groupes d’écoles visées, pour ensuite suivre la formation proposée par l’école obtenue (et comme déjà dit, ça se fait via le système de liste de souhaits et de placement au concours)

Pour l’EPFL, je n’en sais pas plus que ce que je peux en lire sur internet, ça m’a l’air d’être une université élitiste, donc si tu es certain de tes capacités et qu’un ou plusieurs cursus proposés t’intéressent particulièrement, je pense que c’est une très bonne idée à envisager.

Si tu penses travailler à l’international (en particulier en début de carrière), je te conseillerais l’EPFL si c’est une possibilité. C’est une école reconnue internationalement, bien plus que la plupart des écoles françaises auxquelles MPSI te donnera accès, y compris les écoles de « groupe 1 ».

De plus, si tu peux y rentrer direct ça t’évitera 2 ou 3 ans de flippe en prépa sans savoir ce que tu pourras décrocher comme école après les concours.

Après, si tu choisis de faire le gros de ta carrière en France, MPSI est plus sûr comme approche… tant que tu peux chopper l’école que tu vises au bout des concours bien évidemment.
En ce qui concerne les grandes écoles pour l’aérospatial le premier nom qui me vient à l’esprit c’est ISAE-Supaero Toulouse, mais honnêtement je pense qu’avec un bon classement dans n’importe quelle bonne grande école tu pourras bosser dans le domaine de ton choix.

Il serait bon aussi de te renseigner sur les écoles qui ont leurs « réseaux » dans les entrerprises que tu vises déjà si il y en a. J’ai par exemple entendu dire (il y a de cela très longtemps!) que le réseau des Arts et Métiers était très présent à Airbus - donc si ça vaut le coup de te renseigner, par exemple en écumant les pages LinkedIn des gens qui y travaillent et en regardant quelles écoles ils ont fait. Pour info, à titre personnel je trouve la pratique du noyautage des entreprises par les réseaux d’anciens absolument détestable, mais je ne fais ici que partager une réalité que j’ai pu constater, donc autant garder ça en tête.

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EPFL: Je pense que tu le sais déjà, mais attention aux conditions d’admission, tu dois avoir un bac avec mention très bien pour pouvoir t’inscrire (sinon, examen d’entrée).

Vu ce que tu décris, tu as probablement en bonne voie pour faire un Bachelor en Génie Mécanique, puis un Master pareil mais avec un mineur en technologie spatiale. Cela dit, c’est un alumni bioingénieur qui te parle, alors si ça se trouve je dis n’importe quoi.

Là je suis en terminale, dans une classe assez forte, en maths et physique j’ai fini avec 13 et 13,5 au premier trimestre (mais grâce aux autres matières j’avais une moyenne générale de 15,7) et j’étais pas satisfait j’ai donc revu ma méthode de travail, à l’heure actuelle j’ai 16,5 en moyenne en maths et 15 en physique (le deuxième est pas fini surtout qu’il va y avoir un gros bac blanc qui peut me faire gagner pas mal de point) et ma moyenne generale là est de 16,7. De ce que j’ai compris la moyenne au bac correspondra à la moyenne des trois trimestres de terminale.
Après pour des précisions sur l’aérospatial je sais pas j’ai pas encore regarder dans ces détails mais j’ai déduit que c’était un domaine qui pouvait beaucoup m’interesser car 1) on est pas confronté aux problèmes dans la recherche (j’ai l’impression que si on n’est pas exceptionnel en physique et encore plus en maths, la carrière de chercheur risque d’être assez plate) 2) j’adore la mécanique en physique (et évidemment les maths) 3) j’adore l’espace…

Fait aussi gaffe au côté économique. C’est pas le même budget pour étudier en Suisse ou en France.
Il dois être possible de trouver des bourses, mais faut pas s’y prendre trop tard…

Le côté économique ça doit être possible surtout avec des logements étudiants
Vous pensez que jpeux réussir à l’efpl ? :
Lors du 1er trimestre je ne travaillais pas autant, ni aussi bien (même si je suis certain qu’il y’a toujours moyen d’optimiser sa méthode de travail) que lors de ce deuxième trimestre :

Je suis dans une classe assez forte, je le précise :

Deuxième trimestre (pas encore fini et je vais un peu baisser en espagnol / peut etre en histoire / je vais monter en maths expertes à 18 jpense / la physique je vais descendre mais il y’a un bac blanc qui arrive et y’a moyen que jrevienne à 16/ en maths jvais un peu monter et si je réussis bien mon bac blanc y’a moyen d’atteindre 18) :

Enfin pour les notes de français (de 1ere donc) : j’ai eu 19,5 au bac de français et voilà mes moyennes (au fil des trois trimestres) comparée à la moyenne de ma classe (qui n’était pas élite)

Ma moyenne / La moyenne de la classe / Ma moyenne avec l’harmonisation (puisque mon lycée est un peu dur et qu’avec le covid et le controle continu…) / moyenne de la classe avec harmonisation

13,2 / 10,7 / 16,1 / 12,26

14,3 / 10,3 / 18,26 / 13,63

Bof.
Petite anecdote : j’ai jamais eu la moyenne au collège ni au lycée. J’ai eu le bac au rattrapage (8.01/20). Après une école d’ingénieur (que j’ai masteurisé sans jamais ouvrir un livre) et doctorat, aujourd’hui je bosse dans l’IA et j’enseigne les math et l’info a un bon niveau.

A côté de ça, des copains de lycée qui étaient en tête de classe sont aujourd’hui simples ouvriers en usine à faire les 3x8.

Conclusion : le lycée ne reflète absolument pas la capacité à réussir en étude supérieur.

Ce qui te fera réussir, c’est ta capacité à travailler ce qui tu ne comprends pas (et a ne pas perdre de temps avec ce que tu comprends bien).

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et aussi ta capacité à faire des phrases qui ne veulent rien dire :upside_down_face:

Marrant qu’avec autant de bagage en math, tu fasses une généralisation aussi forte (et probablement fausse, j’aurai du mal à croire qu’il n’y ait aucune corrélation entre réussite en lycée et réussite en supérieur). Cela dit, les math, ce n’est pas vraiment de la science.
Avec de bonnes notes en lycée, tu peux intégrer une bonne prépa, avec des taux de réussite meilleurs.

Pour revenir à l’op, déjà, tu donnes l’impression que tu as le choix, alors que les prépa ou l’epfl prennent sur dossier. Donc inscrit toi aux deux, regarde qui te prend (niveau de la prépa ou de l’epfl), étudie les aspects financiers, et en fonction tu pourra choisir.

Perso, mais ce n’est qu’une intuition, je pense que l’epfl t’ouvrira plus de portes, à moins que tu cartonnes en prépa et que tu réussisses à avoir une école top niveau.

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C’est à demi vrai : il y a un gap entre le secondaire et le supérieur, mais certains Lycées y préparent mieux que d’autres.

Bon élève dans un lycée moyen, j’ai pris une bonne baffe en prépa. Outre le fait que j’y étais pour faire plaisir à certains dans ma famille, je me suis rendu compte du travail personnel à fournir qui n’était en rien commun avec ce que mon lycée de merde demandait.
Mais des copains de prépas eux savaient à quoi s’attendre, et n’ont pas eu mes difficultés.

Oui bien sûr : si ça se trouve je n’ai pas réellement le choix… mais la question que je me pose aujourd’hui me permettrait de savoir quoi répondre si j’étais accepté dans une bonne prépa ET à l’EFPL…

Oui, donc si on fait les choses dans l’ordre, faut que tu taffes pour avoir le choix, le reste tu pourras voir après :smiley:

J’essaye de taffer un max et le mieux possible mais comme je l’ai dit précédemment j’aimerai bien m’assurer de savoir quoi faire dans le cas particulier où je suis accepté en prépa et à l’efpl…

C’est une généralisation assez forte, oui. Ça fait quelques années que je m’occupe des stats parcoursup et je dois dire que jusqu’à maintenant je n’ai trouvé aucune corrélation entre résultats au lycée et réussite en premier cycle (<- je ne m’occupe pas des stats après la licence).

En gros les 10% meilleurs au lycée seront aussi très bon en 1er cycle mais après… c’est vraiment aléatoire. Malgré 10 ans d’historique (40000 dossiers), je patauge pour trouver les métriques qui me permettra d’avoir une corrélation entre bulletin et réussite.

Par contre il y une corrélation entre appréciations des profs et réussite.

Super intéressant ça, après, en France, il y’a une telle différence entre les parcours, que le terme « réussite » doit pas être évident à qualifier. (réussir en prépa, ça veut dire quoi ?), et puis les meilleurs vont aussi peut être sur des parcours plus sélectifs… Ca doit être marrant à analyser.