French journalists : leave E3 NOW !

[quote][quote]mmmh Glop, comme les ficheages dans les aeroports ? …[/quote]Ca me rassure plutot et ca a jamais empèché personne de partir que je sache?
Tant qu’il y a pas d’abus, c’est un bon système.[/quote]DÉRIVE DÉTECTÉE (un post répondant à un autre sans rapport direct avec le sujet )

Bon euh, pour le fichage dans les aéroports, c’est un peu plus limite quand même car les compagnies aériennes délivrent BEAUCOUP de renseignements sur une personne, et c’est quand même dangereux au niveau des libertés individuelles. Donc faut voir (en ce moment, c’est un peu la parano donc…) et surtout dire que tant qu’il n’y a pas d’abus c’est un bon système, c’est pas top. Euh, retournez-vous un peu en arrière sur l’Histoire, hum.  Autant réfléchir avant, hein !

Les systèmes ayant permis des abus ont mis BEAUCOUP de temps avant de disparaître (genre au moins une demi-génération). Par conséquent les décisions ne doivent pas être prises à la légère (cf. par exemple la loi sur le racolage passif de Sarko, qui forcément va permettre l’apparition de nouveaux abus).

Pour revenir à la dérive , une société hyper-fliquée n’est pas le top bien sûr, mais que proposer d’autres pour combattre un terrorisme “international” à court/moyen terme (oui, on sait, à long terme, changement de la politique internationale, blabla…) ? Un vrai dilemme, qui mériterait presque un autre thread mais sur CafZone, on a dit PAS DE POLITIQUE, donc tant pis…

Ce message a été édité par xentyr le 22/05/2003

Qq’un peut me résumer (en français) la news j’ai traduis en diagonale et avec les commentaires je vois a peu près mais j’ai pas tout traduis j’ai lâché l’affaire rapidement…
Dsl

Ok moi aussi

Ca n’a pas empêcher Game One de faire un long reportage sur l’E3 où on voit 2 glands filmer les seins des e3 babes et de serrer la main à des pauvres employés roumains payés moins que le SMIC déguisés en pokemon grotesque.

Six journalistes français interpellés et refoulés du territoire américain

Six journalistes français, qui se rendaient aux Etats-Unis pour couvrir, pendant une semaine, un salon de jeux vidéo, ont été interpellés à l’aéroport de Los Angeles et renvoyés vers la France, après plus de vingt-quatre heures de détention.

“Fouillés au corps à de multiples reprises, menottés, enfermés, fichés… Ces journalistes ont été traités comme de véritables criminels. Nous vous demandons d’user de toute votre influence afin qu’une enquête soit ouverte et de vous assurer que ces journalistes pourront, à l’avenir, se rendre aux Etats-Unis sans entrave”, a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières, dans un courrier adressé à l’ambassadeur des Etats-Unis à Paris, Howard Leach. “Il serait également opportun de clarifier la procédure concernant la nécessité ou non d’un visa spécifique pour les journalistes se rendant aux Etats-Unis. En l’état actuel, les décisions des services de sécurité paraissent arbitraires, voire discriminatoires”, a-t-il ajouté.

Selon les informations recueillies par Reporters sans frontières, Alexandre Alfonsi, Stéphanie Pic et Michel Perrot, respectivement des hebdomadaires Télé 7 Jours, Télé Poche et TV Hebdo, se sont présentés au contrôle de police de l’aéroport de Los Angeles-LAX, le 10 mai 2003 vers 14 heures, sans visa spécifique pour les journalistes. Alors que Stéphanie Pic et Michel Perrot ont passé la douane sans encombre, Alexandre Alfonsi s’est vu refuser l’accès au territoire américain parce qu’il n’était pas muni du visa requis.

Stéphanie Pic et Michel Perrot ont vainement tenté d’obtenir des explications sur le traitement qui était réservé à leur confrère. Les trois journalistes ont alors été interpellés et retenus pendant près de vingt-six heures, dont une nuit dans des cellules du centre de détention des services d’immigration.

Alexandre Alfonsi, Stéphanie Pic et Michel Perrot ont subi des interrogatoires et six fouilles au corps. Les journalistes étaient menottés durant leurs déplacements et leurs empreintes ont été scannées. Un officier a affirmé à Alexandre Alfonsi qu’il ne pourrait plus revenir aux Etats-Unis. Les trois journalistes ont été placés sur un vol pour la France le lendemain, vers 16 heures, et n’ont pu récupérer leurs passeports que lors de leur escale à Amsterdam.

Une autre équipe de journalistes français, venus couvrir ce salon de jeux vidéo, a connu un traitement similaire, dans le même aéroport. Le rédacteur en chef de la télévision câblée Game One, Thierry Falcoz, ainsi que ses deux cadreurs, Laurent Patureau et Alex Gorsky, se sont présentés au contrôle de police de l’aéroport de Los Angeles-LAX, sans visa de journalistes, le 11 mai 2003, vers 15 heures. Thierry Falcoz et Alex Gorsky ont passé le contrôle sans problème, tandis que Laurent Patureau est resté bloqué, le douanier expliquant qu’un visa spécifique était nécessaire.

Laurent Patureau a été interpellé, ainsi que ses deux confrères, qui avaient protesté contre la mesure dont il était victime. Après neuf heures passées dans une salle d’attente de l’aéroport, les journalistes ont été emmenés au centre de détention des services de l’immigration, où ils ont été retenus toute la nuit dans une cellule. Les journalistes ont subi des fouilles au corps répétées et des interrogatoires. Ils étaient menottés lors de leurs déplacements et leurs empreintes ont été relevées. Thierry Falcoz, Laurent Patureau et Alex Gorsky ont été renvoyés vers la France le lendemain, vers 18 heures.

Réponse des intéressés :

[quote]Journalistes refoulés: les autorités déclarent avoir suivi la procédure
AFP | 21.05.03 | 21h16

Les services d’immigration américains ont déclaré mercredi avoir suivi "la “procédure normale” lorsqu’ils ont renvoyé début mai vers la France, après 26 heures de détention à l’aéroport de Los Angeles, six journalistes français venus couvrir un salon de jeux vidéo.“Les journalistes n’étaient pas en possession des documents adéquats pour pénétrer sur le territoire américain. En conséquence, ils ont été détenus puis placés sur un vol en partance pour l’Europe”, a indiqué à l’AFP Francisco Arcaute, porte-parole des services d’immigration (INS) à Los Angeles.Les services d’immigration exigent que tout journaliste étranger venant travailler soit porteur d’un “visa I”.“Nous n’avons pas pu leur délivrer de visa sur place car cela doit se faire auprès du département d’Etat, par le biais d’une ambassade ou d’un consulat des Etats-Unis”, a expliqué M. Arcaute. S’ils “avaient été en possession d’un visa I, ils auraient pu entrer sur le territoire”.“Nous leur avons mis des menottes et les avons fouillés à plusieurs reprises parce qu’il s’agit de la procédure normale quand vous êtes conduit du terminal international au centre de détention de l’aéroport”. “Nous posons toujours des menottes aux personnes appréhendées parce qu’elles pourraient tenter de s’enfuir et se blesser, ou bien blesser un officier de l’immigration”, a-t-il précisé, tout en spécifiant que les détenus avaient toujours eu accès à des toilettes, à de la nourriture et à des téléphones.“S’ils ont été détenus 26 heures, c’est parce que nous voulions être sûrs de leurs intentions. Depuis le 11 septembre (2001), nous sommes très vigilants envers les personnes qui pénètrent sur le territoire américain”, a fait valoir Francisco Arcaute.[/quote]Qui a tort dans cette histoire ? Nous ne le serons probablement jamais, chacun se trouvant dans son bon droit, comme souvent… Du coup c’est langue de bois des DEUX côtés !
Ce message a été édité par xentyr le 22/05/2003

Belle mentalité, mais on trouvera toujours des gens pour justifier cela, et ce même sur ce forum.

Le vrais probleme vient d’un flou de la lois: un journaliste de jeux videos est il un vrais journaliste ?
Avant de repondre dans un sens ou dans l’autre réflechisser: un “Bien sur que se sont des vrais journalistes” veut dire qu’ils etaient en tort, la lois oblige un journaliste a avoir un visa de journaliste, si ils les ont pas ils ne peuvent s’en prendre qu’a eux memes.
Jusque la sa n’avait pas poser de problemme, les douanes americaines etaient plus cool avant, mais depuis que les Etats Unis on une alerte aux atentas imminent tous les mois, ce genre de details est vus differament, et dans le doute on refoule.

Wild

Rick_Hunter : On ne justifie pas, on EXPLIQUE, c’est pas pareil, hein. Oui c’est pas joli joli, mais c’est comme ça qu’ils réagissent et on veut aller chez eux, donc on se plie à LEURS règles, tout comme on aime à le répéter aussi aux personnes étrangères qui viennent en France… Ça me rappelle un peu la réflexion de Chirac sur la Pologne, qui ensuite va critiquer les U-S tout en faisant pareil. Bref pas de quoi pavoiser sur notre mentalité, à nous !
Ce message a été édité par xentyr le 22/05/2003

Je comprends pas bien.
Quand j’était jeune il fallait obligatoirement un VISA pour aller aux EU (et c’était même difficile à obtenir de temps en temps!).
Des potes à moi y sont allé il y a pas longtemps et m’ont dit que maintenant les ressortissants de l’UE n’en avait plus besoin.

Alors il en faut un ou pas pour rentrer??

Je ne peux rien affirmer, mais apparemment, de ce que j’ai vu (kikoo chérie) il suffit d’un passeport… Plus peut être, je sais pas dans ce cas.

[quote]Alors il en faut un ou pas pour rentrer??[/quote]Si tu résides moins de 90 jours aux USA pour des motifs personnels (famille, tourisme,…) ou professionnels (congrès, conférence…), en tant que ressortissant de l’UE, tu n’as pas besoin de visa. Le hic, c’est que si tu viens en tant que journaliste étranger (du monde entier, donc), il te faut un visa Press machinchose car ils n’ont pas encore changé cette loi. Donc il y a recoupement ! Et c’est aux douaniers que revient le dernier mot, d’après la loi US ! Donc ils étaient bel et bien dans leur bon droit US.

PS: Enfin, c’est ce dont je me rappelle…

Ce message a été édité par xentyr le 22/05/2003

[quote]Je ne peux rien affirmer, mais apparemment, de ce que j’ai vu (kikoo chérie) il suffit d’un passeport… Plus peut être, je sais pas dans ce cas.[/quote]Oui un passeport suffit pour le touriste de base.Mais celui qui y va pour bosser doit avoir un visa spécial.
Les américains ont juste traité les journalistes français comme des travailleurs immigrés sans papiers donc illègaux.
Les journalistes ont eu  le malheur de dire qu’ils venaient là pour l’E3.
ils auraient dû la fermer.

EDIT:j’aurai dû la fermer moi aussi ! j’étais resté à la page 1 du thread…
  j’vais me coucher…
Ce message a été édité par capitaineFlam le 22/05/2003

C’est faux cul et compagnie. Le mec m’a demandé si je venais pour l’E3, comme les 20 mecs devant. Yes sir. Hop. Passé. De temps en temps, ça lève un sourcil, ça demande pour quoi faire, “I’m selling joysicks sir, marketing”. Hop, ça passe. 0 vérifs. Si je dis que je suis journaliste de jeux vidéo, c’est pétage de couille assuré, discussion en anglais après 13h mini de voyage (je compte les 2h à Paris à attendre de monter dans la cage à lapins qui vole) mais généralement ça passe. Tu le fais une fois et après tu mens. Super système. Au moins on ne fait pas semblant nous, on fait rien. Juste en fonction des pays d’arrivée. Je vous passe le coup de la ligne jaune, des drapeaux ricains géant au plafond tous les 10 metres. En 10 ans c’est la première fois que j’ai un haut le coeur en passant la douane. La mise en scène me rappelle un truc rouge et noir des années 40. Ce pays va doucement dans le mur. Une pub “Modern Worshiping” à la TV m’a achevé ce jour là (des complils de CD pour prier d’jeunz). Sans le taf et les amis, je me passerais volontier d’y aller pour un bon moment… Les valeurs véhiculées actuellement et le faux cul élevé au rang d’art (que ça soit l’Irak, la violence, le sex) me terrorise quant à l’avenir.

Et encore, dans ton tableau, tu oublies la photo de notre cher W tout sourire… À mourir de rire! Mon pote a eu le malheur de s’asseoir les mains dans les poches. Il a eu le droit à un tout jeune morveux qui gueulait : “PUT YOUR HANDS OUT OF THE POCKETS ! RIGHT HERE RIGHT NOW!” la main sur son gun ! On a bien été calmés. Puis il est sorti et est arrivée une charmante hôtesse douanière très sympa avec laquelle on a discuté un bon quart d’heure… Comme quoi !

Edit: Ouais par contre, les drapeaux, ça choque toujours. Partout. Oui, partout. Et je passe sur les panneaux God Bless America le long de l’autoroute. On s’y habitue ensuite mais clair que ça choque au départ, hein GloP ? En même temps, ils n’ont pas le même rapport au drapeau, à savoir que pour nous patriotisme == nationalisme alors qu’eux font très bien la différence entre ces 2 notiond, bref c’est vraiment une vision culturelle différente pour le coup…
Ce message a été édité par xentyr le 23/05/2003

[quote]En même temps, ils n’ont pas le même rapport au drapeau, à savoir que pour nous patriotisme == nationalisme alors qu’eux font très bien la différence entre ces 2 notiond, bref c’est vraiment une vision culturelle différente pour le coup…[/quote]Voila je crois que tout est dit. Moi j’ai rien trouve de choquant a l’entree aux US (a part la photo du president mais j’ai trouve ca marrant pas choquant, on a la photo de chichi dans les 36000 communes de France et ca me fait rigoler aussi). Les drapeaux c’est une question de culture il en mettent partout, ils adorent leur drapeau. On trouve ca debile. Bof… chacun sa merde…

Maintenant il y une difference fondamentale de rapport a l’immigre aux US, on lui demande non seulement de respecter le pays mais d’avoir une certaine deferrence. La difference c’est qu’une fois americain, il y a largement moins une notion de “vrai americain” comme il y a en France ou on se croit obliger de preciser “un francais d’origine etrangere” a chaque fois qu’on parle de Massaoui… (ce qui me fait gerber cela dit en passant).

Les US sont traditionnellement un pays d’immigre, ils ont pas 2000 ans d’histoire pour se construire une identite nationale. Il est normal qu’ils accentuent d’autant les signes exterieur d’appartenance a une nation (genre le drapeau, genre “vous entrez aux US, c’est pas du flan perimme, respecte le truc!”), surtout quand celle ci repose sur une mosaique tres changeante d’origines. Surtout qu’il n’y a pas de demande d’effacement culturel de ses origines, les americains-irlandais sont ultra fiers d’etre irlandais, ou d’origine irlandaise. Mais pour venir aux US on leur demande de faire un choix, ce choix c’est de devenir americain avant d’etre irlandais ou autre. En France on estimme que on a pas a en faire une condition pour immigrer, question de choix… encore une fois chacun sa merde, on pourrait discuter des heures de ce qu’il y a de mieux de chaque cote… tant qu’on fait pas de jugement de valeur culturels ca me va.
Ce message a été édité par GloP le 23/05/2003

Pour y avoir passé un peu de temps, bah, les Us c’est à la base des europeens.
et uniquement.

Ils ont aucune histoire, et ce qu’on leur apprend à l’ecole, bah en histoire y a aps grand chose …

donc ils apprennent des choses commes : les 52 ( je crois) presidents des etats unis.
Allez va dire tous les president de la france lol, et tient tous les rois de mémoire et dans l’ordre

Bref, ils sont tres pointilleux car ils ont pas grand chose.
Donc ils se sentent un peu inferieur par rapport à l’europe.

Pour compenser cela il faut bien quelque chose, donc le patriotisme.

Bref, pour moi les usa c’est :

Un drapeau americain dans chaque jardin( ca fait bizarre mais apres on y fait plus attention) et un panier basket .

… et des canettes de coke, avec un bouboule devant les Lakers sur sa tévé

tiens meme sentiment en fait que caf, (je me réfère a ce que je peut lire ci et la, )

Je supporte pas le fait qu’il faille etre americains pour esperer etre traite de facon civilisé, (leur pays n’est pas en guerre a ce que je sache , terroristes “terme qui ne veut rien dire explicitement” mis a part)

pis les nerveux qui se sentent obligé de rappeler qu’on est chez eux a coup de menace primitives (le cow boy portant la main a son arme; c’est pas gratuit, ca veux bien dire," fait ce que je te dis, ou attend toi a ce que je me serve de mon outil de mort pour t’y obliger")… tout a fait gerbant.

Ouais. Attention de ne pas généraliser ce comportement aux américains dans leur ensemble, c’est l’autorité en place qui est coupable de ce comportement. Enfin, pourvu que les citoyens américains ne s’habituent pas à ce genre d’autorité .