Hard SF ou pas?

Le seul exemple de Hard SF récent qui me vienne à l’esprit c’est Seul sur Mars.

Vraiment bien, d’ailleurs.

Pour le reste, je suis habituellement pas fan, car tant qu’à rentrer dans le F de science fiction, autant y aller à fond. Mais je suis plutôt bon public.

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J’aurai dit « Contact ».

Interstellar peut être ? En oubliant la fin évidemment :slight_smile:

2001 l’odyssée de l’espace ? Sans prendre en compte la fin psychédélique.

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Ni le tout début…

Alien (voir les 2 suivants) aussi pourraient rentrer dans la description aussi non ?

Si on est passé sur les films, je suppose que Blade Runner rentre très bien dans cette catégorie

Je te dirais non sans hésiter, car celons nos connaissances actuelles on ne peut survivre dans un trou de ver vu que c’est mathématiquement non stable.
Si on utilise la logique des trous noir et trou blanc, c’est a sens unique et il faut rentrer dans le trou noir ce qui te détruit.

Pour Contact, des calculs ont été fait et pour avoir un trou de ver bidirectionnel et stable, il faut de la matière exotique pour maintenir le trou de ver. Sans ca, il ce referme instantanément.

Dans nos connaissances actuelles, ce n’est que de la théorie mathématique. Car cela n’a jamais été observé ou rendu possible par l’expérimentation.

Et cela sera mieux expliquer que moi dans cette vidéo.

Je crois que dans toute œuvre de hard SF il y a une partie mystère.
Les extras terrestres, pour l’instant même une simple bactérie reste de l’ordre de la spéculation. Alors une intelligence extraterrestre on en est très loin.

La seule vrai hard SF ne peux ce passer que dans notre systèmes solaires. Et je ne serait même pas sur que le trajet vers Mars comme Seul sur Mars soit possible sans soucis sur la santé avec les radiations spatiales.

En hard SF, le best pour moi reste Arthur C. Clarke.
Une des œuvres qui peut être possible est le manga et son animé : PLANÈTES de Makoto Yukimura

Dans Planètes il est question dans l’histoire d’un enfant né sur la Lune. Sa taille est plus grande qu’un être humain du même age et ne poura surtout ne jamais aller sur Terre.
Et c’est d’ailleur le gros point noir de The Expense, la première saison partait bien et pouf tout les ceinturiens ont la même taille et morphologie que les terriens

Pas plus qu’une marmotte qui emballe des tablettes de chocolat :rofl:

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Pas vraiment, les films portent très peu de regard sur les technos utilisées. C’est soit des technos actuelles, soit on n’en parle pas, c’est juste là.

En gros, pour simplifier, ce que je considère Hard SF :

  • plus c’est compatible avec nos connaissances actuelles Physiques et mathématiques, plus ça se rapproche de la Hard SF
  • plus les évolutions technologiques et leurs impacts sont au coeur de l’histoire, plus ça se rapproche de la Hard SF.

Je considère que Seul sur Mars est un clair exemple de HSF, même si les technologies utilisées sont deja en place actuellement, juste pas autant utilisées que dans le bouquin.

un autre bel exemple de HSF a mon sens, c’est le manga Ghost in the Shell, moins dans l’anime. La différence vient du fait que les technos utilisées sont clairement sourcées par des recherches actuelles, source qui sont fournis dans le manga (ça fait des putains de notes en bas de pages)

Un truc qui a essayé de faire dans la HSF mais est parti dans la SF pure, par exemple, c’est la série Fringe.

The Expanse relève pour moi du Space Opéra Hard SF, parce que les technologies utilisées sont des technologies compatibles avec l’état de nos connaissances physiques actuelles, mais que ces technologies n’ont pas encore été développée.

Enfin, je ne considère pas Interstellar comme de la Hard SF. C’est moyennement (pour dire le moins) compatible avec nos connaissance actuelles, et surtout, les évolutions technologiques ne sont qu’un moyen de faire avancer l’histoire, pas un sujet de celle-ci

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Pour moi non, Ghost in the Shell reste de la SF classique et surtout mon œuvre culte du cyper punk.
On en est encore loin pour faire des cerveaux connectés ou artificiels, des corps robotiques pour faire un des cyborgs comme le Major.
Ghost in the Shell aborde plus la question philosophique qui fait de nous des humains et du transhumanisme.

Non, Blade Runner reste juste de la SF d’anticipation et du cyber punk et avec une réflexion qui ce rapproche de Ghost in the Shell et encore plus de Appleseed et ses bioroïdes.

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Attention, hein : C’est pas parce qu’on est loin d’une techno qu’elle ne reste pas crédible scientifiquement parlant.
Ensuite, les catégorisations ne sont pas binaires : c’est pas « Est-ce que c’est hard SF ? Oui/non », plutôt une échelle. Si tu as un ou deux éléments moyens crédibles, mais le reste très, ça grimpe dans l’échelle je trouve.

Et oui, Ghost in The Shell se pose des questions philosophiques, mais c’est pas incompatible avec la Hard SF. Au contraire, même.

Et le cyberpunk peut très bien se recouper avec la Hard SF, sans soucis. les catégorisations ne sont pas exclusives

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Concernant ton point sur The Expanse, c’est un défaut de la série, mais qu’on a pas dans les bouquins, où ils insistent plus sur la morphologie des belters et les implications derrière. Je suppose que pour une question de budget ils ont préféré ne pas s’embêter avec cette partie dans la série
L’air sympa Planètes, je note

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En fait, ce qu’il faut bien comprendre, c’est que la Hard SF n’est pas une catégorisation de décor, mais de sujet. Si tu te retrouves dans un environnement hautement technologique, mais que rien n’est fait pour t’expliquer les principes physiques derrière tes voitures volantes, ou bien que ces principes physiques ne sont pas compatibles avec ceux que l’ont connait, ce n’est pas de la Hard SF.

C’est pour ça que Blade Runner et Apple Seed sont très peu Hard SF, je trouve, mais GiTS beaucoup plus.

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Tu verras c’est pas mal, le sujets principal reste le nettoyage de l’orbite terrestre.

Je crois qu’il va falloir que je lise les livres, mais en ayant vu la série ca va être tres compliqué. Mon risque de faire parallèle va être chiant :wink:

Je suis d’accord avec ça. Mais dans nos connaissances actuelles ca va être très compliqué de mettre en place les technologie de cet univers même si on va s’en rapprocher.
Le réseau mondiale, robot marchant comme un homme c’est bon on a :slight_smile:
On avance bien sur les réseaux neuronaux.
Et oui, la SF ca peut mélanger pleins de sous genre. Mais pour moi GITS n’est pas de la hard SF même si on est proche sur beaucoup de point et très éloignés sur pas mal d’autre.
J’avoue, j’ai avis très tranché voir têtu :wink: pour GITS

La SF sans philosophie n’est pas pas totalement de la SF.
On doit a la SF par Isaac Asimov les lois de la robotique qui est une véritable réflexion.

PS : j’adore la geekzone ou même si on a des avis tranchés ca reste courtois :smiling_face_with_three_hearts:

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?

et en anime/manga : Space Brothers | Pika Édition ?

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Encore une fois, faut éviter l’absolutisme dans ce genre de reflexion. Tu peux tout a fait avoir de la SF sans questionnement philosophique derrière. Je suis d’accord que ça a peut de chance de faire de la SF que l’on apprecierait de qualité (et encore), mais ça reste de la SF.
Le premier Alien n’a que peu de questionnement philosophique dans mon souvenir, mais ça reste bien de la SF, et là à 100%.
Les premiers Pulp SF (Buck roger et tout ça), c’était pas vraiment à haute teneur philosophique mais ça restait de la SF.

Encore une fois, tout est échelle dans les catégorisation d’oeuvre. C’est pas des cases a cocher mais plutôt des curseurs a pousser.

Pour revenir a GiTS, c’est pour moi une des oeuvres cyberpunk les plus Hard SF, justement : les technologiques utilisées font l’objet d’un véritable ancrage dans nos connaissances actuelles, et même dans les recherches actuelles (je me souviens encore de cette note en bas de page expliquant de manière très claire et sourcées comment il était théoriquement possible de faire des capteur de pression a l’aide de micro-fibre optiques), et ces technologiques et leurs impacts sur leurs sociétés sont clairement au centre des interrogations. Je me souviens encore de cette note en bas de page ou il expliquent que les vielles personnes, n’ayant pas accès au Ghost doivent trouver des moyens de rester compétitifs en productivité, expliquant les mains cybernétique de ce vieux chercheur lui permettant de taper a une vitesse folle sur un clavier.
Et ces interrogations l’emmène de manière logique et organique aux dela des question technologiques et de société, pour toucher les domaines philosophiques du trans humanisme et de la nature même de l’humanité.

J’ai un peu de mal a comprendre pourquoi tu es si arc-bouté sur ton refus de qualifier GiTS d’oeuvre Hard SF, en fait. Comme dit plus haut, les catégories ne sont pas exclusives. Ce n’est pas parce qu’on lui rajoute une etiquette que ça oblige a en retirer une. Qualifier GitS d’oeuvre Hard SF ne le rends pas moins que ce qu’il était pour toi, non ?

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Hop, fin du game. :wink:

(Lisez Spinrad, c’est très bien)

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Clairement, c’est tiré de « La sentinelle » d’Arthur Clarke, spécialiste en Hard SF (il a été consultant pour la NASA) et re-novélisé par la suite par le même bonhomme suite au film.
La partie purement science de bouquins de Clarke est quasiment toujours appuyé sur des fondements réels (au moment de l’écriture du bouquin) et 2001 n’échappe pas à la règle. Après il fait aussi quasiment toujours intervenir un élément plus mystique/extraterrestre (plus fiction que science), ici le Monolithe.

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Sinon, je recommande vivement la Trilogie Martienne de Kim Stanley Robinson.
C’est de la hard SF like (je peux comprendre pourquoi on l’en sortirait, ceci dit).

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J’ai du m"arrêter au premier tiers du deuxième bouquin. J’ai vraiment beaucoup de mal avec l’auteur, j’avais déjà tenté de lire La mémoire de la lumière, même verdict j’ai séché avant la fin :confused:
Je trouve qu’il a du mal à rendre ses personnages intéressants, à faire qu’on s’attache à eux.