Hard SF ou pas?

Tu ne connais pas mais ça ne t’empêche visiblement pas d’avoir un avis très arrêté (et à côté de la plaque) sur le sujet.

Si tu veux t’intéresser un peu au champs littéraires de l’imaginaire, il y a des liens plus haut dans le topic qui t’éviterons de sortir autant d’âneries condescendantes la prochaine fois.

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Très aimable @Twin. Je n’ai pas l’impression d’être condescendant. Visiblement tu ne fais pas partie des gens dont parle Nidouille.

@Twin À part mon étonnement sur une catégorisation qui m’était inconnue et qui me paraît trop précise et contradictoire, je ne dis pas d’autres choses que certains autres intervenants ici. Mais tu me considères particulièrement condescendant mais au bout du compte c’est toi qui m’insulte.

édit :le mot « fumeux » peut être de trop mais ça ne me rend pas condescendant.

Je parle exclusivement de ton message, pas de ta perssonne, je ne pense donc pas t’avoir insulté.

Oui arriver sur un domaine qu’on admet ne pas connaître et parler de « concept fumeux » alors que c’est une classification largement utilisée et étudiée (cf les liens plus hauts) c’est condescendant. Et la suite du message est à l’avenant.

Alors oui j’avoue m’être écarté de la courtoisie louée par Nidouille, mais c’était bêtement en réaction à un message qui n’en faisait pas plus preuve.

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bon, je vous prépare un gros wall of text

unnamed (1)

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:rofl: J’ai vu Ghost in the Shell il y a très longtemps mais j’avais oublié le titre du personnage principal. Je me suis embarqué du côté de Lee Majors par erreur.

Donc comique involontaire.
partie du message initial modifié en barrant cette partie.

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Le concept de Hard SF est très utile pour aider les gens qui cherchent de la science-fiction avec aussi une partie science!

Pour toutes les personnes typés un peu geek >_> qui ont à la fois une formation scientifique (ou simplement un désintérêt moins marqué que le reste de la population pour les sujets techniques) et un intérêt pour les romans se passant dans des mondes imaginaires, ça peut être frustrant d’avoir des bouquins ou films bien par ailleurs mais violant allégrement les lois de la physique, voir de la vraisemblance. L’étiquette Hard SF est là pour dire: n’ai pas peur, cette fois, on ne vas pas t’obliger à abandonner ton cerveau dehors avant d’entrer pour en profiter.

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[tousse] Midichloriens [/tousse]
:stuck_out_tongue:

Et pas besoin d’avoir des Jedis dans une fiction UE pour avoir quelque chose d’intéressant à raconter.

Science fiction is fantasy with bolts painted on outside.

T. Pratchett

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Le problème de ce genre, c’est que c’est un curseur, que tu dois décider toi même de placer.
Ce curseur indique la probabilité qu’une fiction soit plus ou moins proche de nos connaissances scientifique actuelle.

Plus tu vas pousser le curseur fort et plus la fiction doit en être proche. A l’extrême tu obtiendras une fiction sans aucun fait scientifique inconnu ou non démontré.
Et donc cela sort du domaine de la science-fiction puisqu’on a plus imaginé un nouveau fait scientifique, et on appelle cela de l’anticipation.

Donc à tous les exemples pré-cités ont doit pouvoir trouver quelques faits scientifiques inexactes

Si tu imagines des ordinateurs quantiques, capable de cracker des mot de passe très rapidement, ca n’existe pas encore, mais c’est possible, on travaille dessus et ca va venir.
Par contre qu’il soit miniaturisé et placé dans une puce dans ton cerveau, pour que en touchant un digicode tu puisse rentrer dans une banque…

Donc chacun y verra de la hard-sf ou pas

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En lisant certains points de vue, j’ai l’impression que « hard SF », c’est juste « hard S » ?
Je veux dire, à quoi sert le mot fiction si rien n’est fictif ? Sans aucune suspension d’incrédulité quelque part, ça devient presque un « roman technologique » ou a la rigueur d’anticipation non ?
Perso j’ai besoin de ça pour rêver, sinon je vais lire les specs techniques de la NASA :smiley:

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tout dépends du curseur, mais il commence à l’anticipation passe par la SF et fini au fantastique :slight_smile:
anticipation → hard sf → sf → fantastique

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Ba une fiction c’est une histoire imaginaire donc raconter un truc qui n’a pas eu lieu pour de vrai c’est toujours de la fiction.
La question c’est surtout pourquoi ça apparaît da s ce genre et pas les autres plutôt.

J’aime beaucoup le n’imp’-o-mètre ^^


(un exemple de classification de plus)

Sacré débat, vous pouvez continuer quelques décennies sans parvenir à un compromis (chose due) qui ne rendra plus que légèrement amers les griefs issus de désaccords (pas de guitare) sans fin. En plus dans 70 ans on verra qui avait vu juste ! :sweat_smile:

Spoiler alert : vous avez tous raison, sauf toi qui me lis et n’est pas d’accord. :smirk:

On peut toujours essayer la liste ou une échelle voire un graphe - ou - hard sf à + ou - court terme : les œuvres d’anticipation permettent de juger si c’est plausible ou pas mais dans les histoires en 2200 et après ça revient à montrer un smartphone à Napoléon ! :dizzy_face:

Je mets quelques titres (pas trop vus cités) qui pourraient (ou pas selon les critères qui sont propres à chacun) être dans le thème et apporter du plaisir de lecture (au pire) :
Gravité / Singularité / Flux de Baxter
Samouraï Virtuel de Neil Stephenson (on y presque mais il était trop optimiste)
L’âge de diamant (idem)
L’échelle de Darwin de Greg Bear
Starfish / Rifteurs / Behemoth de Peter Watter
Le Problème à trois corps / La forêt sombre / la mort immortelle de Cixin Liu
Moon (film de Duncan Jones, 2009)
Carbone Modifié et ses 2 suites en roman de Richard Morgan

Des auteurs qui sont dans ce domaine :
Charles Stross
Greg Egan
John Scalzi
Peter F Hamilton (la grande route du Nord)

Un peu en marge de la «hard science» :stuck_out_tongue_winking_eye:
La zone du dehors (Damasio : un peu the darkest timeline pour les technologies de surveillance)
«La longue Terre» puis «La longue Mars» Livres de Terry Pratchett et Stephen Baxter : si on pouvait aller vers des mondes parallèles ?

Fondation d’Asimov où finalement quelles que soient les technologies on reste humains, c’est le bordel, comment on gère ça pour avancer ?

Carbone et Silicium (BD de Mathieu Bablet)

La Guerre éternelle (intégrale de 2002) BD franco-belge de Marvano (Mark Van Oppen) et Joe Haldeman

Gunnm (manga de Yukito Kishiro)

En BD, il fut un temps ou SOS Météores (Blake et Mortimer) et le Feu de Wotan (Yoko Tsuno) ça passait pour de la hard science ! :upside_down_face:

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Peut-on considérer que La Laverie c’est du hard mythos?

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Connais pas :confused:

Je ne m’étais jamais intéressé à ce film (regarder un gars tout seul sur son caillou pendant 2h ça ne me tentait pas). Je lui ai donné sa chance suite à ton message, et il est excellent en fait.
Merci pour la reco !

(Et ça m’a donné envie de rematter Europa Report)

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Maintenant tu peux lire le bouquin du même nom, ainsi qu’Artemis du même auteur :wink:

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Je met une pièce dans le jukebox et je pose la série Honor Harrington de David Weber.

Alors c’est de la SF militariste, donc les soldats sont de braves héros virils et forts (même si le personnage principal est une femme), les politiciens sont évidemment des femmelettes qui ont bien besoin de se faire botter le cul parce que merde, la diplomatie c’est pour les fiottes. Et les personnages sont caractérisés à la truelle (du moins dans les premiers tomes que j’ai lu)
Mais niveau science c’est très intéressant, notamment dans la description des scènes de batailles spatiales. Ça peut paraître chiant et longuet (ça l’est d’une certaine manière) mais je trouve ça fun de jouer à la bataille navale en calculant des vecteurs d’interception tenant compte de la relativité, de la distorsion gravitationnelle et du différentiel lié à la vitesse de la lumière. En gros voir des mecs tirer des projectiles qui vont mettre une heure à atteindre leur cible à plusieurs dizaines de milliers de kilomètres de distance, cible qui pourrait bien être à des milliers de kilomètres dans l’autre sens si le stratège s’est planté.
Le voyage longue distance se fait via des anomalies gravitationnelles (je sais plus le terme exact utilisé, ni si il est crédible scientifiquement), anomalies évidemment réunies en noeuds (ce serait pas drôle sinon), ce qui rend la géopolitique de l’univers ma foi fort intéressante (contrôle des noeuds de communications stratégiques, c’est vieux comme l’Humanité…). Le reste est classique, la république, la dictature fasciste, la théocratie extrémiste, ça invente pas l’eau chaude.
Bon si ça se trouve c’est un tissu de conneries, mais mon niveau en astrophysique étant proche du néant (je connais la vitesse de la lumière et l’unité astronomique, après…) ça me dérange pas.