Higurashi no Naku Koro ni
Cette série est tirée d’un jeu du genre Visual Novel, classé dans la catégorie mystère/horreur. Comme le jeu originel, elle est organisée en différents arcs, qui reprennent les mêmes lieux, personnages et évènements, avec à chaque fois de subtiles variations.
Un mot sur le background, pour commencer: l’action se déroule en 1983, dans le paisible petit village de Hinamizawa. Le personnage principal (dont on adopte le point de vue), Keiichi Maebara, vient d’emménager avec sa famille et se lie d’amitié avec 4 camarades de classe, 4 filles qui lui proposent de faire partie de leur club. Mais il ne tarde pas à comprendre qu’un secret pèse sur les habitants, en rapport avec une récente série de meurtres. Et la nuit du Watanagashi (un festival local), les choses prennent une nouvelle tournure…
(je m’arrête ici car vous en dire plus serait spoiler le premier arc)
Alors, que dire sur cette série ? Elle est tout bonnement fabuleuse… pour peu qu’on ne se laisse pas décourager par le premier épisode.
Une fois la séquence d’introduction (qui spoile inutilement, je vous conseille d’ailleurs fortement de la zapper) et l’opening (assez space) passés, on se retrouve en effet devant ce qui semble être une énième harem-comedy, desservie en plus par un chara-design banal et une qualité d’animation franchement moyenne.
Heureusement les dernières secondes laissent présager « autre chose »… et effectivement c’est à partir du 2eme que la série démarre vraiment: on commence à comprendre que les apparences guimauve cachent en fait un scénario bien tordu, avec des personnages qui laissent entrevoir une personnalité plutôt effrayante sous des dehors très kawaii.
A partir de là, l’angoisse ne fait que monter au fil des épisodes (le crescendo est excellemment mené), angoisse d’autant plus grande que la violence est presque toujours voilée/suggérée (pas de gore à la Elfen Lied) et que le contraste avec l’aspect et le comportement des personnages détonne (Rena dans l’épisode 2: ).
Autre point positif: le scénario, qui se dévoile très lentement et laisse la part belle aux interprétations/suppositions. A la fin du 1er arc, le mystère reste quasi entier (les dernières scènes laissent planer une grosse ambiguité), et ce n’est qu’en combinant les indices des différents arcs qu’on pourra se faire une idée de la « solution » (et oui, à l’origine il y a un jeu qui s’apparente à une véritable enquête).
Je pourrais aussi vous parler de l’ambiance sonore bien stressante, de l’opening absolument terrible ou des cliffhangers de folie, mais finalement je n’ai que 2 mots à vous dire (bon, 5 en fait :P) : mattez moi ça, et vite !
EDIT
Quelques images pour les feignasses (hein Captain )
Et encore des images ici, mais ça spoile un peu, vous êtes prévenus.