IBM (on Fire) vient d’annoncer une alliance stratégique avec NVIDIA dans le but de produire leur prochain GPU en 0.13 micron dès cet été. Malgré les déclarations disons “diplomatiques” des créateurs du GeForce, on ne peut s’empêcher de penser que leur fournisseur attitré (TSMC) paye ses problèmes de rendement actuels.
De l’autre coté de la table, on voit un fondeur américain qui ne peut qu’être satisfait de prendre de plus en plus l’ascendant sur ses concurrents asiatiques.
Très impliqué dans la guerre… contre ATI, NVidia vient de se trouver un nouvel allié de poids : IBM.
Le gros pachyderme bleu va fabriquer des GPU NVidia, en 130nm pour commencer, puis en 90nm, à l’usine East Fishkill.
NVidia faisait préalablement fabriquer ses puces exclusivement par les taiwanais de TSMC qui continueront à assurer une partie de la production. NVidia et TSMC ont sorti un beau communiqué de presse pour réaffirmer qu’entre eux c’était à la vie, à la mort ; mais des mauvaises langues insinueraient que monsieur TSMC n’aurait pas assez assuré au goût de madame NVidia lors du difficile accouchement du petit GeForce FX - qui en plus n’a pas ramené les bonnes notes espérées de l’école, où le petit dernier de madame ATI occupe la tête de classe.
En signant avec IBM, NVidia pourra faire fabriquer ses puces chez un des tous premiers fondeurs - et sans doute le premier de ceux qui font de la sous-traitance ; ça pourrait éviter à leurs prochaines puces de se trimballer un énorme ventilo, par contre ça fera sans doute pas beaucoup de bien au bilan financier vu que les services d’IBM sont réputés hors de prix.
