Personnellement, de part la création hypothétique de multiples connexions neuronales dans mon cerveau d’adulte responsable et beau-père de famille, je suis supposé ne plus être concerné par les objets et désirs infantiles.
Toutefois, il est des faiblesses que je suis bien forcé d’admettre en privé et contre lesquelles tout ma volonté est incapable de se transcender afin de vaincre.
Vous l’aurez probalement compris, je parle de Kinder.
Difficile de le nier, je suis gastronomiquement faible envers ces délicieux reliquats de mon enfance désormais perdue et enfouie. Dans ma jeunesse, ils se vendaient par petits batonnets de 4.
Ce paquet cariophile[sup]©[/sup] est aussi décliné en un paquet honteusement traître de 16 bâtonnets.
Traître, car une fois entamé il est vain de prétendre à froid pouvoir y résister et on finit forcément par regretter d’avoir avalé le contenu du paquet à une telle vitesse.
Et puis le paquet semi-cylindrique de 10 bâtonnets Maxi mon préféré qui, derrière une impossibilité à ouvrir le carton d’emballage sans l’exploser (malgré le label honteusement trompeur “ouverture facile”). Le paquet présumé être pour les grands, mais les grands quoi ?
Les grands goinfres en fait, pas les grands enfants.
Bon le mouflet allemand faussement joufflu de la photo a été remplacé par un autre mouflet allemand mais l’idée est la même et cette star infantile de la photographie chocolatière doit prendre très cher puisque le tarif des mini paquets de 4 à honteusement grimpés dans les rayons de nos tentateurs alimentaires préférés.
Je vous réserve enfin en dernier lieu mon Kinder préféré, une version “maxi-maxi” pour les grands n’enfants, oui disons le clairement. Non commercialisé, ce prototype de chez Ferrero (oui l’initiateur de lafièvre chocolato-Kinderiène c’est bien eux) n’est pas destiné aux enfants, non.
Ou peut-être la fraise…
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B)
Edit:
Pétri de honte je m’aperçois ne pas avoir évoqué me moindre instant la façon subtile, ou plutôt les façons subtiles et bourgeoises de dévorer les Kinder.
Etant subtilement taillés en petis monts géométriques, les Kinder MAXI sont sensés être constitués de 5 petits monts cubicoïdes que nous devrions avaler un à un en les croquant avec nos petites quenottes de devants la langue.
Mais généralement, force est d’admettre qu’en ce qui me concerne je craque lamentablement et les englouti 2 par 2, voire 3 par 3. J’avoue ici bas m’être laissé aller récemment à une tentative ratée de mettre l’intégralité d’un bâtonnet dans la bouche, latéralement de surcroît. Outre la difficulté de croquer les extrémités avec mes molaires quelque peu cariées, la mastication s’avère redoutable et nécessite une concentration afin de ne pas mastiquer ses papilles simultanément que les bâtonnets.
J’attends vos digressions…
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