J’ai très peu de temps mais cet article que j’avais copié-collé sur mon PC (je n’ai plus la source sous la main). IL explique bien tout ça :
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Optimiser la durée de vie des batteries
Quand recharger les batteries ? Faut-il attendre une décharge complète ? Une décharge complète a-t-elle pour effet de “restaurer”, ou “réparer”, une batterie qui perdrait en autonomie ?
Les réponses à ces questions fréquentes dépendent du type de batterie considéré.
Des différentes batteries et accus
Retenons trois familles de batteries :
les Ni-Cd (Nickel et Cadmium) ;
les Ni-Mh (Nickel et Metal-Hydrure) ;
les Lithium-Ion et Lithium-Polymère.
Les trois ne sont pas soumises aux mêmes règles d’usage et d’entretien. Les batteries au lithium ont une durée de vie (souvent) plus réduite mais sont d’un entretien moins contraignant. Les Ni-Cd sont les plus complexes à entretenir, mais proposent la durée de vie la plus longue (nombre de cycles complets), à condition de respecter les contraintes d’usage, tandis que les Ni-Mh proposent un entre-deux.
Des deux “effets mémoire”
Les batteries Ni-Cd et Ni-Mh sont, toutes deux, soumises à ce que l’on appelle, dans la plupart des situations abusivement, l’effet mémoire. Il existe, en effet, deux effets mémoire.
Le premier cas, extrêmement rare, est celui dans lequel une batterie se ’souvient’ du moment (niveau de charge) auquel l’utilisateur procède systématiquement à une recharge. Ainsi, ’habituée’ à être rechargée à ce niveau très précis, la batterie peut refuser de fonctionner au-delà : elle a mémorisé un seuil. Il s’agit là d’un phénomène très peu fréquent, auquel ont été confrontés des chercheurs de la NASA. Le commun des utilisateurs ne parviendra jamais à recharger systématiquement sa batterie Ni-Cd ou Ni-Mh au même niveau de décharge, et ce avec suffisamment de précision pour être confronté à cette situation.
Le second effet mémoire, parfois qualifié de “faux effet mémoire”, est le plus courant. Le “faux effet mémoire” se définit comme “la formation de matériau cristallin occasionnant [une] perte de capacité”. En d’autres termes, il s’agit d’un phénomène chimique, provoqué par des surcharges électriques, qui entraîne une perte apparente d’endurance de la batterie concernée. Pour l’éviter, il convient de ne jamais laisser une batterie en surcharge et de procéder, ponctuellement (mais pas systématiquement) à des décharges complètes de la batterie (voir plus bas).
Il est important de noter que les batteries Ni-Mh sont exposées à l’effet mémoire au même titre que les Ni-Cd : les plus récentes Ni-Mh avaient comme argument commercial de ne pas être exposées à ce désagrément. En réalité, le phénomène est moins sensible pour les Ni-Mh pour une raison simple : elles ont une durée de vie, par nature, plus courte, si bien que l’effet de mémoire apparaît en fin de ’vie naturelle’.
Les batteries Ni-Cd et Ni-Mh, très répandues, doivent donc faire l’objet de règles d’usage précises (qui valent plus pour les Ni-Cd, donc).
L’entretien des batteries Ni-Cd et Ni-Mh : mythes et réalités
Il est un lieu commun fort répandu : l’idée selon laquelle il faut attendre une décharge complète des batteries Ni-Mh ou Ni-Cd avant de procéder à une recharge… Cette idée est largement fausse : il convient plutôt de procéder à des décharges complètes de façon ponctuelle, mais pas systématiquement. Des professionnels Canadiens ont observé que les décharges complètes et systématiques avaient des effets nocifs se traduisant par une perte d’endurance.
S’il n’est pas impératif de procéder systématiquement à une décharge complète des batteries, il peut parfois être nécessaire d’opérer des décharges profondes de façon ponctuelle, permettant de lutter contre le “faux effet mémoire”, en inversant la réaction chimique décrite plus haut. Il est ainsi possible de “restaurer” une batterie victime de la cristallisation… Mais cette méthode suppose d’avoir un matériel ad hoc. Pourquoi ne peut-on pas utiliser l’appareil électronique bénéficiant des batteries pour décharger ces dernières ? Pour une raison simple…
La plupart des appareils électroniques s’arrêtent de fonctionner dès lors que les batteries ne fournissent plus la bonne tension. Or c’est exactement ce qui se produit avec une batterie victime du faux effet mémoire : la partie cristallisée ne permet pas d’obtenir un voltage aussi important que la partie intacte. Il y a donc une baisse de tension. En effet, si la batterie pouvait fournir 1,2v lorsqu’elle était intacte, dès qu’elle va atteindre le seuil à partir duquel le nickel ’cristallisé’ entre en action, le courant sera inférieur (par exemple à 1,02v). L’appareil électronique cessera immédiatement de fonctionner, donnant l’illusion que la batterie a perdu en capacité ; en réalité, la batterie est toujours en mesure de fonctionner. Beaucoup d’utilisateurs replacent alors la batterie en charge, plus longtemps que d’ordinaire : le phénomène de cristallisation s’aggrave, et la batterie est de moins en moins performante.
La solution consiste alors à décharger complètement la batterie… Mais cela ne peut pas être fait avec l’appareil électronique, puisque celui-ci s’arrête de fonctionner dès lors que la batterie ne délivre plus suffisamment de tension électrique. Il est, de ce fait, impératif d’utiliser un matériel électronique de décharge et de contrôler strictement cette décharge : on parle alors de décharge profonde.
Le raz-de-marée Lithium-Ion et Lithium-Ion-Polymère
Depuis quelques dizaines de mois, les batteries Lithium-Ion, auparavant utilisées presque exclusivement sur les ordinateurs portables, ont fait leur apparition sur des appareils électroniques de format très réduit : PDA et téléphones mobiles en particulier. Le iPod dispose également d’une batterie Lion-Ion-Polymère.
Ces batteries ont l’avantage de ne pas être soumises à “l’effet mémoire” du fait, notamment, d’une meilleure tenue du lithium face au problème de la cristallisation ; l’utilisateur est ainsi affranchi des règles classiques : il est en effet inutile (voire mauvais) de procéder à des décharges profondes périodiques. Cependant, les surcharges, si elles sont théoriquement moins dangereuses, sont à éviter. De fait, il est préférable de procéder à de courtes charges quotidiennes de quelques minutes, et ce de manière à réduire le nombre de cycles complets de recharge.
Concluons sur la sagesse du service Support d’Handspring : “procéder fréquemment à des charges partielles assure l’efficacité optimale de tout appareil équipé d’une batterie lithium-ion.”
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Désolé du copié-collé sauvage