[quote]C’est vraiment pas possible de lire des conneries pareil. Avant de critiquer Crichton, je conseille de lire le livre, qui est BIEN meilleur que le film, lequel se contente de ne garder que les scènes d’action du roman, enlevant un GROSSE partie de son charme, la découverte décalée de la culture viking par un Homme de lettres Arabe, malheureusement simplement effleurée dans le film.
Le film est bon, certes, et m’as plut, mais dire qu’il est meilleur que le livre relève de l’ignorance. Michael Crichton réalise pour la plupart de ses livres des recherches très poussée, que ce soit en histoire, ou en sciences, ça peut sembler être un détail mais ca renforce l’immersion et, dans le cas Des mangeurs de morts (13ème guerrier), l’effet historique du roman.
Et mon dieu que fait Omar Sharrif dans ce film.
Enfin adapter un livre au cinéma est toujours très délicat, et les relations romancier-réalisateur le sont encore plus.
Bref, que ceux qui s’interessent au film lisent le livre, c’est indispensable pour en parler.[/quote] Oula.
un: Crichton est peut-être un assez bon romancier, ça n’empêche pas d’être un vrai connard à côté.
Deux : le bouquin est franchement pas si terrible que ça. ( message subliminal : lisez A Song of Ice and Fire )Quand au film, il s’agit bien d’un carnage qui a été opéré au montage ( quand on en arrive à se retrouver avec une voix-off ( classique des films charcutés ) sur un film de McT , on peut se poser des questions. En l’état de canard boîteux, il reste tout à fait regardable ( même pour les cahiers du cinoche ) . .Sachant qu’au passage,c’est en priorité les scènes d’exposition qui ont été dégagées par Crichton. Et que c’est pas dans les scènes d’action qu’on approfondit la descrition du monde…
Trois : et surtout, adapter, c’est trahir . Un film emploie des procédés narratifs qui ne sont pas ceux du roman, la force d’un metteur en scène c’est de projeter sa vision d’une histoire, et pas celle d’un autre. Les adaptations fidèles, généralement ça donne des trucs à la Dragon Rouge ( à comparer au Sixième sens de Mann, pour rire
Moralité le coup de la lecture du bouquin avant de parler du film, on s’en contrefout . Les supports sont bien trop différents, les deux oeuvres à l’arrivée peuvent partager la même histoire ( voir un pitch, et ça tient en moins de lignes que ce post , ) mais ça n’est qu’une idée de départ. On en fait ce qu’on veut après.
Ce message a été édité par Rorro le 01/09/2003