Le bon adware et le mauvais adware

Vous connaissez la différence entre un bon adware et un mauvais adware ? C’est facile : le bon adware il infecte votre ordinateur et paf, alors que le mauvais adware…

La bonne nouvelle, c’est que AOL et Yahoo ont décidé qu’ils pouvaient gérer ça pour vous. Ces deux entreprises, avec quelques amis dont Computer Associates (qui propose une solution anti-spyware pour les entreprises) et Cnet (le propriétaire du site de téléchargement download.com), ont créé le Trusted Download Program, dont le but est de rendre le dur métier de créateur d’adwares plus propre. Le système ne fonctionnera pas sur le principe d’une liste noire des programmes pas bien, mais sur une liste blanche des gentils éditeurs.

Pour obtenir la certification, le bon adware devra remplir certaines conditions :[ul]
[li]annoncer à l’utilisateur quel genre de pubs il recevra (on rappelle qu’un adware est un logiciel qui affiche des publicités sur l’écran de son utilisateur),[/li][li]lui dire quelles informations il collectera sur lui et son ordinateur,[/li][/ul]mais surtout[ul]
[li]lui demander sa permission avant de pourrir la bécane,[/li][li]pouvoir être désinstallé facilement en cas d’envie de meurtre.[/li][/ul]Le but avoué de la manoeuvre est de permettre aux éditeurs d’adwares de se créer une légitimité, les annonceurs étant parfois réticents à voir leur nom associé à un logiciel espion. Le problème étant que le bon adware va continuer à espionner les habitudes de surf et le disque dur de ses utilisateurs. Il ne fera que leur demander la permission de le faire dans son contrat de licence. Les éditeurs de solutions anti-spywares se montrent quand à eux plus que réticents à cette initiative, qui leur semble légitimer l’utilisation des adwares. De plus le principe d’une liste blanche leur semble douteux, en cas de nouvelle version du logiciel.

Dans l’histoire, il est peu probable que le gagnant soit l’usager : les vilains adwares continueront d’exister pour vous vendre du viagra, et le bon adware risquera de se retrouver embarqué dans le programme d’installation que vous aurez téléchargé sur download.com (alors que ce genre de sites avait pour politique de ne pas proposer de programmes financés par l’inclusion de logiciels espions) et risque, à terme, de ne plus être détecté par votre logiciel de nettoyage favori.

Source : ZDNet France (ZDNet est une filliale de Cnet)

Je vois assez de pub tous les matins dans le metro. Bonne où mauvais un adware reste une cochonerie à éviter.

Mort de rire!!! Decidement les publicitaires ne s’arrete jamais de travailler!!! C’est normal qu’ils prennent des rails de coke apres!!! :stuck_out_tongue:
Plus serieusement je me demande qui il espere berner avec ce genre de truc?!?! :stuck_out_tongue:

qui ils espèrent “berner” ?

facile, les éditeurs de logiciels qui souffrent pas mal du piratage de leurs productions…

pour compenser une partie des pertes induites (oui je sais c’est pas chiffrable, tout ça, mais de vous à moi, qui a payé sa licence de Winrar ici, hein ?), ils pourraient voir d’un très bon oeil l’installation d’un adware qui leur rapporterait un ptit quelque chose versé par les régies publicitaires…

Personnellement, même si ça m’embêterait très fort d’etre envahi de pub, je pense que ça pourrait être de bonne guerre d’avoir un service en contrepartie d’une présence commerciale sur mon écran (même si ça me gave à la télé, je la subit sans fulminer tout le temps, quoi que)

Bref, wait & see…

Je pense que même si il y a des adwares plus “vicieux”, on trouvera bien des anti-adwawares plus puissants.
C’est comme la guerre, aucune armes n’est beaucoup plus forte que l’autre (mais je joue peut-être trop à Fire Emblem).
Perso ce qui me fait plus peur, c’est l’intrusion de pubs dans les jeux.