Laissez moi vous confier un secret, j’aime les renards. Tout petit déjà je regardais en boucle ma cassette de Rox et Rouky, attendant fébrilement de voir mon idole de l’époque, ma star d’enfance, mon dieu poilu : Rox. C’est donc tout naturellement que des années plus tard je me suis mis à utiliser Firefox en hommage à mon vieux pote.
Je ne dois pas être le seul, déjà deux millions et demi d’internautes ont téléchargé la dernière mouture (1.0) du navigateur rusé et enfanté par la vénérable Mozilla Foundation. Le succès n’est donc plus à démontrer et les détracteurs peuvent chialer leur race. De plus, le logiciel devrait se propager sur huit millions de bécanes supplémentaires en moins d’un mois. Voilà qui doit faire jubiler les responsables du projet sachant qu’ils avaient tablé sur une centaine de jours pour parvenir à ce résultat.
Véritable phénomène d’une société encore microcosmique, Firefox s’est même trouvé un copain voire un allié de poids en la personne du toujours très surprenant Google. La société américaine vient en effet de créer une adresse spécifique au renard, un peu comme elle le propose déjà pour un certain Linux. Une manière peut-être de faire parvenir un taquin mot de Cambronne aux oreilles d’un Microsoft avide de niquer Google sur son terrain un de ces quatre.
D’ailleurs à Redmond on semble s’en foutre un peu en martellant qu’Internet Explorer n’est pas moins sécurisé que son concurrent mais qu’il est tout simplement plus populaire et donc assailli de tous les côtés. Vaste débat et terrain glissant sur lequel je n’oserai pas traîner ma luge de peur de finir emplafonné dans un sapin pour avoir dévalé la pente à six cent kilomètres à l’heure. Plus amusant, Ben English de Microsoft s’enfonce en affirmant qu’il ne manque pas de fonctionnalités particulières au browser intégré à Windows.
A méditer.
Sources : Spreadfirefox et Zdnet UK