Le commencement de la fin

Le Conseil de la propriété litteraire et artistique a choisi son camp. Chargé par le ministère de la Culture de trouver un compromis entre respect des libertés et protection des ayants droit, il prône de ficher les internautes (logs et adresses IP).

Le Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique (CSPLA) a rendu, le 26 juin, un avis qui suscitera sans conteste la controverse. Ses différentes commissions examinent depuis le début de l’année l’avant-projet de loi du ministère de la Culture, qui vise à adapter le droit d’auteur à l’ère numérique.
Ce texte est censé transposer la directive européenne sur le même thème (European Union Copyright Directive ou EUCD), adoptée en mai 2001.

L’avis publié fin juin concerne la «conciliation entre la protection des droits de propriété littéraire et artistique, et le respect des libertés individuelles». (mias quels les mauvais menteurs !)

Le bilan du CSPLA va certainement inquiéter fortement les opposants au projet de loi, qui dénonçaient déjà les menaces qu’il fait peser sur le droit à la copie privée.

Le texte définitif devrait être soumis au Parlement à l’automne.

«Les possibilités de reproduction et d’échange d’oeuvres qu’offrent les technologies numériques dans le cadre de la liberté de communication se traduisent par une multiplication des actes de contrefaçon», souligne le CSPLA. Dans ce contexte, il estime que les systèmes numériques de gestion des droits (DRM) mis en place par l’industrie du disque, entre autres, «s’inscrivent dans le cadre général du commerce électronique et des règles applicables en matière de protection des données».

La réforme de la loi informatique et libertés de 1978, actuellement en cours, devrait «préserver les avantages que ces systèmes présentent tant pour les usagers que pour les ayants droit».

Durée préconisée pour la rétention des données de connexion: 3 ans

Ce texte devrait par ailleurs, selon le CSPLA, instaurer une solution qui permette aux sociétés de gestion et aux ayants droit de constituer des fichiers dits d’infraction, «dans le seul but d’assurer la protection de [leur] droits».

Le Sénat a adopté un amendement en ce sens lors de l’examen de la réforme de la loi: il donne en théorie les coudées franches à l’industrie musicale pour relever les adresses IP des adeptes des réseaux “peer-to-peer” (d’échange de fichiers).

Mais cette analyse revient à contredire la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), qui considère qu’une adresse IP est une donnée indirectement nominative, et donc qu’elle ne peut être collectée par une société privée.
D’où la “réforme” de la loi informatique et libertés de 1978 influencée, si ce n’est directement dictée par les lobbys musicaux et consorts…Welcome au 21e siècle…

Cette position du CSPLA semble d’autant plus étrange que Maurice Viennois, président de la commission «propriété littéraire et artistique et libertés individuelles», est membre de la Cnil. (une taupe ou quelqu’un qui veut une piscine ?)

Une autre proposition du CSPLA sera inévitablement sujette à polémique: il demande que «la durée de détention de données [de connexion] par les opérateurs techniques soit celle de la prescription de l’action pénale de délits, soit trois années».

Actuellement, la durée de détention est fixée à un an minimum, selon les mesures adoptées fin 2001 dans la loi sur la sécurité quotidienne.

Une fois encore, cet avis va à l’encontre de ce qu’avait à l’époque préconisé la Cnil, pour qui trois mois étaient amplement suffisants.

Mais comme on le sait, l’actuel gouvernement n’en a rien à foutre des droits civiques…sauf quand ca l’arrange…

Je ne sais pas vous mais moi j’en ai déjà marre de la cyberdémagogie importée des States…

Je viens de me lever (boulot de nuit je te hais) et j’ai beau relire … j’ai pas tout tout compris.

Quelqu’un peut resumer concretement et simplement ce que tout ca change ?

3 ans dans une société privée de gestion et aussi pour les ayant droit ! Mais c’est nawak là !!! Donc tout ayant droit a intérêt à monter un service de marketing vu les données qu’il pourra collecter et conserver légalement pendant TROIS ans. Elle est où la liberté individuelle si n’importe quel ayant droit (et il y en a beaucoup) peut te pister sous prétexte que tu pourrais peut-être bafouer ses droits à un moment ou à un autre !?!? FEEAARRR la présumption de culpabilité.

Bienvenue dans le 21 ème siècle, siècle des libertés… surveillées.
Ce message a été édité par xentyr le 05/07/2003

Euh pareil que pour Spike, j’ai pas tout suivi, je suis pas du tout aware là, donc en fait si qq’un peut résumer ce serait super sympa, par ce j’ai l’impression que c’est énorme : y a trop de points d’exclamations 
Ce message a été édité par Raistlin le 05/07/2003

Et ben … Ca s’arrange pas …

Ils deviennent fou avec ces histoires de copyright, tout simplement fou. C’est à croire qu’ils cherchent le texte le plus démago et le plus inutile qui soit pour lutter contre le piratage.
(Surtout que pour l’instant, et dans un proche avenir, ca va rien changer au monopole du P2P de merde qui gangrene toute l’industrie.)
Là ca veut dire : le système (p2p) tourne a plein tube, et on va s’amuser a recolter les IP (qui sont dynamiques, pour la plupart), histoire de foutre en tôle les gars qui auront pompé le dernier jeu en vogue, ou le dernier Celine Fion. Si on suit cette “logique”, dans 10ans y a 10 millions de personnes en prison, la moitié des fumeurs de joints, et l’autre moitié des p2p-users, quelle solution magnifique et bien pensée…

C’est navrant. C’est même rageant vu l’inutilité du bordel.
Bon sang mais il leur faut des geeks pour penser clairement le problème ou quoi ??
Vive la France.

En résumé :

  • Adieu liberté individuelle et droit à la vie privée sur le net !

  • Bonjour flicage, surveillance de vos connections par l’état ET tous les “ayants droits” : RIIA, Sacem, Johny Halliday…!

  • Adieu la loi de 78 et la CNIL !

  • Bonjour les Etats-Unis d’Europe !

  • Gaffe la répression arrive, d’abord en douce, par des modifications discrètes des lois puis très ouvertement et très violemment, histoire de faire des exemples…carrez vos fesses et dites vous que si vous avez loadé UN mp3 dans l’année qui vient de s’écouler, votre FAI devra vous balancer et vous risquerez tout plein de trucs pas très amusants…

  • C’est pour votre bien et pour protéger le droit des auteurs qui en ont bien besoin.

Attention : résumé grossier et pas très objectif, mais assez réaliste.

pitin merde mais y a des gens qui réfléchissent en haut ??? En plus de la connerie pure de la proposition de ce truc, imaginez un FAI obligé de garder en mémoire 3 ans de logs ???

Soit les tarifs augmentent de facon considérable soit vous allez très bientot recevoir des mails du style “vous aimez cafzone et les sites de pinguins ? Voici 100 mails de sites de p0rn pour les nerds associaux”

Un peu hors sujet … mais pas tellement en fait.

Y a moyen d’aller sur le net de facon pas legale sans passer par un FAI ?

paske si oui … ca riske de se developper ce genre de pratique non ?

(enfin j’ai toujours pas bien compris ce qui se passait donc )

MDR !

Pour répondre à ta question : non.

A moins que : tu tires une ligne directe vers un backbone (donc tu gagnes au loto, montes ta boite et t’obtiens le statut de FAI auprès de l’état) et tu mets tes propres serveurs en place et là peut être…

des fois je t’adore spike

Tu illumines mon WE !

En rapport avec une news sur les concours de haking aussi :

C’est là qu’il faut lancer le concours ! Bousillez leurs serveurs de surveillance !!!
Déclarons leurs la guerre !!!

ils ont rien dans le pantalon ils ont qu’a envoyer un vigile chez tout le monde qui pointe un flingue sur les tempes et fait feu au moindre soupçon…

Et dire que y a pas si longtemps ici c’était le siècle des lumières avec des types comme Voltaire,Montesquieu.
Bienvenue dans l’empire des ténèbres,méthode Palpatine inside,oh joie.

ça m’inquiète beaucoup moi aussi ! Aîe ! Aîe ! Aîe !

Abandonnons les pc, la technologie que diable !, allons nous promener dans les champs de fleurs…heu…avec une gba peut-être…

Oui clair c’est nawak m’enfin faut comprendre d’ou ca vient. C’est grave nawak le P2P ou tout le monde pirate comme des salops sans aucune contrainte et sans aucun soucis de se faire inquieter un jour. Si ca vous parait normal vous etes deformes et mal habitutes… un legislateurs qui voit cette anarchie de hors la loi il pete un cable et il fait ce qu’il peut avec ses connaissances inadaptees pour essayer de faire quelque chose. Le resultat c’est des trucs pas efficaces qui tapent a cote.

Car il faut pas se leurrer, il va FALOIR faire quelque chose et arreter cette grosse fete du slip, meme si ca plait pas a tant de monde. Ca voudra pas dire la fin du piratage (avant le P2P les gens s’en sortaient tres bien) mais le fait que le piratage soit autant “mainstream” et une partie de la “culture internet” DE BASE meme pour le dernier des blaireaux qui pige rien a l’informatique et/ou internet c’est n’importe quoi… et si ca c’est clairement pas la bonne solution moi je suis aussi pour que cesse l’impunite totalle qui facilite cette grosse foire au piratage auquel tout le monde s’adonne. Genre, “vient sur internet, t’as tout gratos, les logiciels t’as plus rien a payer et la musique non plus”, entendu trop souvent… Quand j’etais jeune les mecs qui copient des disquettes amiga comme des porcs ils se retrouvaient les flics a 5h du mat dans l’appart (et j’en connais plusieurs a qui c’est arrive), ca calmait le jeu pour beaucoup et en piratant on savait que si on abusait on etait pas 100% a l’abri. Meme si le piratage existait toujours c’etait pas du tout a la meme echelle …

Ce message a été édité par GloP le 06/07/2003

En gros tu dis que le piratage doit être l’apannage d’une élite “WarEz DoOdZ LaMeRz” avec des FTP sécurisés et des abonnments Usenet??

Les gens qui se tapaient la police à 5h du mat, c’est surtout parce qu’ils les revendaient par après, leurs programmes copiés (le nombre de Biiiiiiiiip qui passaient des annonces directement dans les journaux!!).

Le P2P ce n’est quand même qu’un système boiteux où il faut des jours voir des semaines (pour ceux ne connaissant pas certains hacks) pour downloader des fichiers d’une qualité moyenne voir mauvaise.

Le vrai problème c’est l’évaluation du manque à gagner: une personne qui a downloadé 3 tonnes de mp3, de jeux ou de films les aurait-ils achetés s’il n’avait pu se les procurer gratuitement? Moi je dis clairement non (ou une infime partie alors)! Les humains ont un réflexe de stockage (ça doit remonter à la préhistoire!): tu prends tout ce que tu peux tant que tu peux car ça ne durera pas! Combien de personnes stockent des jeux auxquels ils ne joueront jamais?

C’est sûr qu’il y a beaucoup d’abus avec le P2P, mais franchement, moi ça me ferait bien chier de plus pouvoir découvrir des albums avant de les acheter. J’aime pas avoir des albums entiers sur le dur mais pour découvrir la zik, KaZaa and co. sont quand même ce qu’il y a de mieux.

Ensuite, leur idée de stocker les IP… Je trouve ça limite, mais vraiment limite. On pourra aller emmerder un gars trois ans en arrière parce qu’il a téléchargé trois films ? C’est n’importe quoi, y’a des approches plus subtiles… En France, l’industrie du disque fait encore de confortables profits, faut arrêter de nous faire croire que le P2P va tuer les artistes et les maisons de disque. Qu’ils réfléchissent à quelque chose de moins radical, sans quoi ça marquera vraiment un retour en arrière dans l’histoire d’Internet.

Glop >
La nature a horreur du vide… juridique.
On dérive. Au sens mathématique.
C’est un paux comme les analyses financières parlant de baisse d’augmentation du taux de croissance…

Ou le délit de mise en danger…
Ou le manque à gagner…
Pas Oeil pour oeil, mais bon…
J’ai acheté un cd dans ma vie, les neww kids on the blocks, à douze ans. POur avoir le droit de me servire de la chaine familiale…
mon premier lecteur CD ça été dans un p2 450.
Seulement, dpuis qu’il y a du mp3, j’écoute de la musique. Je vais rarement dans les concerts. Mais j’y vais 5 ou 6 fois par an.

Si je ne peux plus avoir mes trois tonnes de mp3, je ferai comme en ce moment, du streaming sur elektracks (très bonne “station” shoutcast).

Donc pour en revenir au propos premier, comment justifier le manque à gagner. Comment l’évaluer. Est ce que je peux dire à un juge que l’album de shakira qui est sur mon dur, je l’estime valloir à peine les octets, jamais de la vie j’aurais mis dix balles dedans ? Tiens d’ailleurs je le vire à l’instant.

Est ce que par mon inaction je porte préjudice ?

Est ce que j’ai fait du mal à quelqu’un ?

Pour les jeux c’est un peu différent, l’obsolescence fait que je l’achèterai en budget, que ce soit lba2 (ah, les fleurs qui font “outch”) ou unreal. Parce qu’il aura atteint le cout d’estime que je lui porte. Je ne fais pas que jouer, non plus.

Je pense que ces charmants vivendis voient leur augmentation du taux de croissance baisser. Personnellement je suis hors contexte, je n’écoute pas la radio, n’ai pas de télé, et le peu de budget marketing quui me touche c’est souvent l’affichage pour un concert. Que je consomme, parce que pour moi ça vaut quelque chose. Ca a une valeur intrinsèque pour moi.

Donne moi des albums à 5 ou 10 euros, un beau digipack, je me porte acquéreur. peut être.

Mais 20 euros c’est plus que la valeur que j’y accorde, le culte de l’objet n’est pas de mon domaine. Encore que le beau digipack de l’album de rammstein…

Le souci, c’est que l’industrie du disque périclite. Comme un dino. Ils ont pas encore pris la baffe p2p dans les dents. Ca viendra plus tard. Pourquoi ? Parce qu’ils ne se sont pas adaptés. Le p2p c’est aussi le fruit d’un truc qui a eu un écho tout de suite.
Plus jeune j’enregistrait deux trois morceaux qui m’intéressaient quand ils passaient à la radio, dans la fougue de mes quinze ans.

Là je downloade. Et je ne les écoute pas en boucle, la plupart du temps, c’est du shoutcast.

L’industrie du disque, comme je disait il y a quelques lignes, est devenue un dinosaure de la finance. Il faut payer les radios pour qu’elle martèlent ton titre. Ca gère des gros sous. Ca en dépense. En tant que dino, je comprend qu’ils n’aiment pas voir venir l’ère glaciaire, mais le système show show a heurté ses limites. Les festivals genre midem, la médiatisation, payer pour que tes titres soient martelés, ça s’essoufle.

Je ne suis pas paléontologue. Mais je le sens mal leur truc. je pense que ça tiens aussi au fait que la frange consommatrice de musique “s’éduque” un peu, et que bon, les popstars, le midem, c’est bien joli, mais ça ressemble à un ministère tellement c’est gros et administratif. L’end user se demande peut être un peu pourquoi tout ces dinosaures alors qu’il veut juste du doux son dans les oreilles.

C’est con, c’est un filon tari, je pense qu’on en est qu’au début.

Le cinéma représente autre chose, bien que les ordis aient une puissance sonore et de belles diagonales (je suis en altec et en 22"), matrix en salle ou devant ta télé, c’est le jour et la nuit.

Je pense sincèrement que le p2p n’est pas ce qui fait baisser les ventes. Regarde les ptites choses que tu écoutes. Comment en as tu entendu parler ?

Moi c’est des potes, ou des bandes son de film. Un peu Elecktracks.

Je ne crois pas que ce qui impute le budget marketing d’une major me profite. Je ne me vois pas en justicier non plus, mais bon, ça laisse rêveur.

Et pour en ajouter une dernière couche, quand ratiatum fait l’inventaire du prix du CD, et des % des couts imputés, tu te demande ce que c’est qu’un label, que ci, que ca.

Comem la grande distrib a tué les épiceries, qui sont revenues, ou qui reviennent, en proposant d’autres services, comme amazon tue un peu les petits libraires généralistes, comme le froid a tué les dinos… C’est l’évolution.

Et là pour le coup c’est un sacré gros dino.

La vente en ligne tue les couts. Net. De personnel, de logistique, d’intermédiaires.
Ca arrivera aussi sans doute à la musique. J’imagine que les majors se recentreront sur la partie video / concerts.

Je ne sais pas de quoi l’avenir est fait, mais Darwin a énoncé le principe : “survival of the fittest”, la survie du plus adapté. Vivendi n’est plus adapté à une frange grandissante de sa cible commerciale. Au revoir les sauriens.

Encore un truc : La piraterie, c’est prendre un vaisseau à son priopriétaire.

J’éspère ne pas sonner subversif ni justicier “ils gagnent plein de fric c’est bien fait pour eux”.

S’adapter ou périr.

Ce message a été édité par good_boy le 06/07/2003

Putain good_boy tu m’as foutu les boules là ! Un peu plus et tu
nous dévoilais la fin de l’humanité à brève
échéance

Sur ce vous pouvez continuez

Je le dis tout de suite : Je suis contre ce projet de loi.
Mais de là à défendre le P2P, il y a un grand pas que je ne franchirai pas. L’idée qui est en train d’entrer dans le cerveau de toute la population, c’est que les films et la musique est gratuite sur internet.
Comme l’a bien dit Glop, c’est à un piratage de masse qu’on a affaire aujourd’hui, le problème est là. Le P2P a rendu cela possible par sa simplicité. Je tiens un cybercafé depuis pas mal de temps, et j’ai pu voir évoluer les mentalités. Avant, le piratage était considéré comme difficile, réservé aux vrais furieux, mais surtout illégal. Les jeunes étaient heureux quand ils récupéraient un jeu vieux d’un an chez le voisin. Aujourd’hui, je suis halluciné devant la réaction de certains.

  • Bonjour, vous gravez les CD  avec ce que je télécharge sur internet ?
  • Oui … mais que si c’est légal, evidemment (sourire appuy&#233.
  • Oh oui, c’est légal, c’est de la musique.
  • Ok. Vous la récupérez où cette musique ?
  • Kazaa.
  • Vous êtes sur que c’est de la musique libre de droit ?
  • Ben Kazaa, c’est légal!
  • … (soupir)

Des cas comme ça, j’en ai au moins un par semaine, et le pire c’est que c’est souvent des gars de 40 ans qui comprennent rien à l’informatique.Juste pour rire quand même un peu, un autre exemple :

  • Bonjour, vous faites la copie de CD de musique ?
  • Oui … mais que si c’est légal, evidemment (remarquez mon énorme vocabulaire).
  • C’est le CD de mon cousin, il l’écoute plus.
  • Vous savez,  même si il l’écoute plus, c’est pas pour autant autorisé à le copier.
  • j’ai le droit, mon cousin est d’accord.
  • … (soupir)

Souvent, pour éviter de pleurer devant ce genre de discussion, je leur demande de me citer un site où la musique est gratuite. Les réactions sont pour la plupart les mêmes, ils n’en conaissent aucuns.

Quand à l’idée que le P2P est compliqué, c’est un peu tiré par les cheveux. Je citerai pour exemple la devise de mon pote : ‘Pas plus de 2Go par jour!’. Il voit des films qui ne sont même pas sortis, il a plus acheté un CD depuis 3 ans. A partir d’un moment, c’est abusé.

Enfin, je citerai une des nombreuses phrases mythiques lues dans un vieux Joystick : ‘Le gars qui pirate mais qui aurait pas acheté le jeu, c’est un peu comme si il montait dans le Paris/Nice sans billet. Le train fera quand même le trajet, sauf que si tous le monde fait comme lui, un jour, il y aura plus de train’.

Tenez, un peu de lecture instructive en anglais:

http://www.negativland.com/albini.html

C’est Steve Albini himself qui vous dépeins ce que vit un groupe qui veut se faire signer et quand il y arrive…lisez…ça donne à réfléchir…

la conclusion:

"The band is now 1/4 of the way through its contract, has made the music industry more than 3 million dollars richer, but is in the hole $14,000 on royalties. The band members have each earned about 1/3 as much as they would working at a 7-11, but they got to ride in a tour bus for a month. The next album will be about the same, except that the record company will insist they spend more time and money on it. Since the previous one never “recouped,” the band will have no leverage, and will oblige. The next tour will be about the same, except the merchandising advance will have already been paid, and the band, strangely enough, won’t have earned any royalties from their T-shirts yet. Maybe the T-shirt guys have figured out how to count money like record company guys. Some of your friends are probably already this fucked. "