Les amis, je vais faire mon malin, mais j’ai vu une bonne partie des films cités et lus sur la plupart des autres. De ce que j’en sais, c’est au mieux les pyrénées du Nanar, tout ça (sauf le mystique « elle voit des nains partout », effectivement de compète)
Si vous avez le coeur bien accroché (je suis serieux, c’est éprouvant à voir tout ça), l’Everest ce serait plutôt au niveau des trois qui suivent. Plan 9 est à ceux là ce que « Les Envahisseurs » est à X-file, la matrice sacrée mais un peu moins péchue. Donc, si vous voulez vraiment ruiner votre soirée, trouvez et louez l’un de ceux-là (je sais que certaine vidéoclub les gardent pour les clients élitistes):
Les Rats de Manhattan
de Bruno Mattei (1984)
Celui-là passe tous les ans à la cinémathèque devant un parterre d’initiés. Dialogue somtueux (« je crois qu’elle fait un collapsus! »), armée de rat façon film de guerre à petit budget (comprenez qu’il y en a douze qui défilent devant la caméra quand ce ne sont pas des silhouettes en carton), cette perle contient des moments de surréalisme dont on ne se remet jamais complètement
Starcrash, le choc des étoiles
de Lugi Cozzi (1979)
Comment dire ? Imaginez un starwars italien avec deux ans de retard, des visuels non seulement kitch mais beau dans le genre disco, avec David Hasselhof jeune même pas de le premier role (qui échoit à Caroline Munro, star du porno qui cherchait à sortir du milieu)(je suppose qu’elle a replongé à en perdre haleine après ça). Et comme dit le personnage du « Robot » : « ce n’est pas à un vieux singe qu’on peut faire le coup de l’hyper espace! Haha ! Haha ! » (rire rouillé.
Les Percutés
de Gerard Cuq (2002)
Oui, 2002, c’est important de ne pas s’enfermer dans un culte passéiste pour les belles choses. D’autant que celui là est vraiment champion. J’ai eu la chance de le voir en salle et j’en suis presque mort. On m’avait rencardé « allez voir ça, Ganz et le staff Studio Canal se le matte une fois par semaine, c’est au-delà ». Dans la salle, quelques personnes au regards vitreux et aux sourires inquiétants sont venant en reprendre une dose. Je me fais l’effet d’une vierge afghane qu’on emmènerait voir un combat de catch féminin avec des codemichet en brique placés aux endroits adéquats. La lumière s’éteind, le film commence.
Le reste ne se raconte pas. Il se vit.