Dès qu’on creuse un peu je suis perdu. En gros comment peut-on utiliser le travail des auteurs en les nommant et en joignant leur source, sans que la licence soit contaminante. (Sauf si cette restriction est souhaitée).
Après, d’après ce que j’ai compris, la question se pose surtout pour ces 3 cas de figure:
la redistribution
la modification
et pour ne pas tomber dans le copyright par défaut (cas sans licence)
Et donc j’y vois un peu plus clair en lisant les liens que j’ai posté plus bas en plus de ton message, et en fonction de mes remarques: la licence la plus évolutive semble être la MIT… (ou la BSD).
En ce qui concerne la GPL Linus Torvalds utilise la GPL 2 mais il est farouchement contre la GPL 3 qui est contaminante. Et le souci des textes du site de la Free Software Foundation est qu’ils sont extrêmement partiaux en présentant leur point de vue comme la vérité absolue. La première fois que je les ai lu les explications de la FSF il y a très longtemps je croyais que c’était un site neutre.
Pour nuancer sur la GPL, en tout cas la version 2.
En relisant ces articles il me semble qu’il y a plusieurs cas de figure qui s’opposent pour le choix de licence.
Si un projet vient d’une entreprise, elle veut avoir le choix de changer sa licence, et le privatiser plus tard, et de la même façon une entreprise qui l’utilise ne veut pas ad vitam aeternam être obligée de publier ses sources comme la GPL. Donc dans ce cas la MIT ou la BSD sont préférables.
En revanche un logiciel qui dès le départ a été conçu pour être partagé, pour partager ses fonctionnalités, je comprends qu’il faille protéger ce projet des privatisations comme le sont GIT et Linux en GPL2 et plein d’autres logiciels open source. Ça me chagrinerait que de nombreux logiciels open source soient privatisés. Sans parler des millions d’échanges et de partages de connaissances.
Le cas de BitKeeper qui s’est fermé du jour au lendemain, ce qui a décidé Linus Torvakds a créer Git, est emblématique.
Beaucoup d’entreprises se basent sur l’open source et ça serait compliquée pour elles si un projet était privatisé. Et si la GPL peut se discuter en revanche l’utilisation de licence open source (GPL incluse) me parait indispensable si leur cœur de métier n’est pas le développement ni que leur principale ressource de revenus n’est pas l’ingénierie, informatique ou non, décrite dans le code.
Sauf à survivre uniquement avec le service comme le font un certain nombre d’éditeurs, mais il faut que ça soit viable économiquement dans ce cas là
Il y a une grosse méprise là dessus. Quelle que soit la licence, le créateur ou propriétaire du copyright a le droit de changer la licence d’un logiciel a tout moment. Si je suis une entreprise qui édite un soft sous licence GPL v2 et n’a eu aucune contribution externe de code, je peux à tout moment fermer le code. Si j’ai reçu des contributions de code en dehors de l’entreprise, faut que j’obtienne l’accord des contributeurs ou que je remplace leur code.
Quand tu changes la licence, tu changes la licence sur les versions futures. Les versions passées ayant déjà été publiées/diffusées avec une certaine licence, elle ne peuvent plus être changées.
Après, il y a aussi le cas spécial où tu récupères du code d’un autre projet et tu souhaites changer la licence. Dans ce cas, effectivement, faut que ce soit sous licence BSD pour fermer le code. Un exemple célèbre est la stack réseau de Windows 2000 qui a intégré du code de FreeBSD.
Au temps pour moi, l’histoire est un peu plus compliquée.
Ils ont payé une licence pour une stack faite par Spider Systems qui était basée sur les versions BSD d’Unix.
La stack TCP/IP a depuis été réécrite, pour Windows Vista.