NieA, votre avis

Moui moi j’ai matté le début, j’ai pas assez accroché pour matter la fin.

Sinon rien à voir mais bordel pourquoi le boulot c’est aussi incompatible avec le mattage de série en chaîne. Y’a vraiment que les études qui sont idéales pour ça : tu mattes, tu sèches,etc… :]
Vivement dans 6 mois que ça recommence. (Et vive les 40 heures / semaine 8) )

NieA_7 c’est très moyen, il faut passer son tour et aller directement en case Haibane Renmei. C’est très beau encore une fois (Yoshitoshi Abe oblige) mais cette fois l’histoire est très prenante.

A voir absolement

Je viens de voir un extrait de Niea_7 sur les DVD de Love Hina, et franchement, ça m’a bien fait marrer

NieA_7 perso , j’ai bien aimé.

C’est pas un anime speed comme tout avec 152 000 000 effets spéciaux pour faire joli.

Il n’y a pas vraiement de scenario , enfin de trame générale , on “paresse” avec les deux héroines,les bain enoshima et la squateuse de classe mondiale , NieA.

Pour une fois qu’une serie sort COMPLETE , en DVD , PAS chere , (30 euros , c’est abordable) , et que la serie est pas mal.moi je dis , allons y.

 

 

Ce message a été édité par barberouss le 10/09/2003

Ah oui, très bien NieA ! tiens je vous recopie une petite revue de NieA under 7 que j’avais écrite ailleurs :


Autant prévenir tout de suite, point d’action endiablée, de sentimentalisme larmoyant ou d’intrigues à tiroirs dans NieA_7. Cette série suit la vie plutôt banale, quoique teintée d’un zest de fantastique, de Mayuko Chigasaki, une étudiante fauchée passant son été entre son école de rattrapage pour l’entrée à l’université et ses petits boulots. Mayuko loge dans l’établissement de bains publics d’une petite bourgade de la banlieue éloignée de Tokyo. NieA, une jeune extraterrestre de caste inférieure, partage sa chambre.

Le décor est planté dans ce qui paraît être plus un village qu’une petite ville. L’endroit, un quartier pauvre, semble victime d’un exode progressif mais inexorable. La vie y est calme et paisible à l’image du rythme lent de la série, et presque anachronique tant les manifestations de la modernité s’y font rares. C’est là l’univers dans lequel évolue Mayuko, troublée par les choix et questionnements qui s’annoncent à cette période de sa vie.

Tout semble opposer les deux colocataires Mayuko et NieA, leurs relations sont électriques et donnent lieu à de véritables scènes de ménage. Mayuko est une travailleuse acharnée bataillant dur pour assurer sa misérable subsistance matérielle, honnête, droite dans ses bottes, mais sérieusement introvertie et honteuse de sa situation. Elle considère NieA comme un parasite. Celle-ci est exubérante, insouciante, paresseuse, vorace, fourbe et fière. En fin de compte, ces deux personnages se complètent comme le yin et le yang. Ainsi, Mayuko va progressivement prendre du recul et comprendre que ce qu’elle déteste dans NieA est probablement ce qui lui manque.

De NieA_7 se dégage une atmosphère forte, à la fois mélancolique et légère. Les scènes burlesques récurrentes, revivifiantes sans être de haut vol, évitent de sombrer dans la tristesse ou le misérabilisme. Ainsi les situations plus ou moins catastrophiques ne servent jamais à provoquer des émotions faciles, mais permettent de montrer que le quotidien des protagonistes est loin d’être aussi désespéré qu’il en a l’air de prime abord.

La série nous plonge littéralement dans la vie de Mayuko et de son entourage et nous en ressort à la fin tout aussi subitement. Ainsi quasiment aucune explication ne sera donnée sur de nombreux points mystérieux du scénario, comme par exemple la banalité de ces extra-terrestres aux formes humaines divisés en castes, ou ce qui arrive à ce vaisseau-mère caricatural littéralement planté au milieu du décor. C’est au spectateur à prendre cette histoire comme elle vient et à l’apprécier pour ce qu’elle est, une sorte d’invitation au carpe diem, un thème majeur dans cette série.

NieA_7 développe de nombreux autres thèmes, en particulier les problèmes d’intégration, de compréhension ou de discrimination liés aux cohabitations des cultures. Bien sûr, Chada le « faux Indien » illustre par ses gaffes ses difficultés d’intégration dans la société japonaise. Tout comme son alter-égo à la fin de chaque épisode, qui présente aux japonais des traits de culture indienne dans des séquences filmées absurdes et hilarantes. Plus subtilement, le système de castes des extra-terrestres, servant de support à l’arrivisme, à la rivalité, au mépris et à l’ignorance, explicite et dénonce des rapports sociaux bien réels. Ces aliens, tellement « humains », sont plus un prétexte à dérouler une critique sociale tout à fait terrestre, que des éléments d’un récit fantastique ou de science-fiction.

La ville et le village sont deux mondes différents, l’une tentant irrémédiablement d’absorber l’autre. Plus que des territoires, ce sont des modes de vie qui s’opposent. L’équipe constituée autour des bains Enohana tente ainsi avec l’énergie du désespoir de préserver son existence face à la montée de l’anonymat urbain individualisé. Car ces bains publics auxquels ils sont profondément attachés représentent à leurs yeux le tissu social qui les fait vivre, fait d’entraide et de débrouille, de malheurs et de joies. Au milieu cet univers considéré comme immuable bien que menacé à tout instant de disparaître, Mayuko cherche sa voie. Elle tente de se construire une identité qui fait sens, un lien entre futur et passé. Notons que cette question d’identité était déjà centrale, bien qu’abordée sous un angle complètement différent, dans Serial Experiments Lain, réalisé par les mêmes auteurs.

Le graphisme et l’animation, sans être exceptionnels, sont plutôt soignés. Le déroulement au style très classique est ponctué de scènes en SD (Super Déformé) ou de petites animations loufoques lors des passages humoristiques. Les musiques blues de la bande son mettent magistralement en valeur les différentes ambiances. Les génériques de début et de fin, qui ont leur atmosphère propre, poétique, se marient très bien avec le reste et sont tout à fait plaisants à suivre (ce qui est très rare, de mon point de vue).

Les personnages sont à la fois drôles, énigmatiques et attachants, et c’est avec plaisir que l’on suit leurs aventures au fil des épisodes. Mais c’est dans sa globalité que NieA_7 peut être pleinement appréciée. Sa construction intelligente, le traitement des thèmes développés et la douce mélancolie qui s’en dégage en font une série à la fois atypique et brillante.

ok, le deterrage de 5 ans et demi, respect. C’est la qu’on se dit qu’on vieillit hein… “deja 5 ans et demi”

Héhé ! Moi je m’en fous, je découvre…

C’est même plus de la nécrophilie a ce stade la