Souvenez-vous des deux vendeurs du Ministère de la Culture (Libération). Lundi 13 février dernier, veille de St Valentin, France 2 diffusait un reportage plein d’amour dans Complément d’enquête sur le projet de loi DADVSI montrant que certains adversaires à la licence globale n’ont pas hésité à user de chantage lobbying pour tenter de faire plier certains députés.
Ainsi, Christian Daviot, collaborateur du député Bernard Carayon (UMP) aurait reçu des messages menaçant de supprimer purement et simplement les subventions de certains festivals. Le député allant jusqu’à parler de chantage. Et Christian Daviot de considérer ces pratiques comme anti-républicaines.
Le site de l’Odebi tient d’ailleurs à disposition l’extrait du reportage (tout à fait édifiant).
EUCD.INFO n’a pas hésité à demander une commission d’enquête parlementaire.
Pour finir sur une note un peu plus joyeuse je vous conseille d’adhérer au Wu-M-P, et d’écouter P2P Bang Bang. C’est tellement mieux quand c’est du second degré. 
Source : pcinpact.com
Ce qui est super énervant comme toujours c’est que le truc sur France2 a du passer inaperçu pour plein de monde et sur internet, seuls ceux s’intéressant un peu au sujet vont êre au courant comme d’habitude…
J’extrapole peut-être un peu sur le sujet mais bien que l’on dispose de beaucoup de choses sur le net, je trouve que le fossé est encore énorme entre la diffusion d’une info sur le net au sein d’un public interessé et la diffusion globale chez monsieur tout le monde. Pour moi c’est le genre d’infos qui devrait faire beaucoup plus de bruit mais qui va surement resté confinée un bout de temps comme ça et on en entendra éventuellement parler de façon plus générale dans quelques mois…
en lisant “le point d’étape du 31/01 du ministère de la culture” , page 11, le tableau des sanctions, on se dit que finalement on est pas loin de la license globale:
58€ de contravention pour téléchargement de contenu copyrighté
et rien pour l’upload tant qu’on ne diffuse pas 3Go/200 fichiers par jour.
Encore une bonne raison pour ne plus rien acheter à ces gens là.