Organiser ses cours (en tant que prof)

Mes deux cents à moi que j’ai… Essaie de connaître ton audience avant… C’est vachement galère de préparer un cours et de voir qu’en fin de compte, même si ils ont 20 ans, ils ont pas forcément le niveau de « nos » 20 ans (i.e. le niveau que l’on imagine que l’on avait quand on avait 20 ans).

Depuis un, deux trois semestres je donne des cours de « programmation structurée en C », à des étudiants qui ont en moyenne entre 19 et 21 ans. Ce sont des étudiants qui un jour seront « engineers », et donc tu te dis qu’à la base, ils doivent être assez bon en maths (ça importe assez peu), et ils savent ce qu’est la Logique, ben j’ai vite déchanté. Le premier semestre j’avais un peu de tout comme élèves, le suivant (parce que j’en avais marre d’avoir le bronx avec les séances de labo qui étaient où à la bourre sur le programme ou en avance) je n’ai eu quasiment que des ingénieurs civils (enfin des futurs hein), et le troisième semestre, ce n’est que des ingé civils. Là où c’est marrant c’est que le premier semestre je devais avoir dans les 50-60 élèves, puis 72, et maintenant 92. Je m’imaginais la première fois qu’ils avaient déjà eu des notions d’algorithmes, de boucles, etc… J’avais faux. :crying:

Ce cours est enseigné à 600+ étudiants chaque semestre. Nous sommes, je crois, six ou sept à enseigner ce cours. Par semestre il faut comprendre, officiellement : 14 heures de cours et 28 heures de labo/TP.
Après le premier semestre, j’ai remarqué que les élèves n’ont pas assez des 14 heures pour comprendre les notions de logique (IF… THEN… ELSE… c’est d’un abstrait pour eux, j’ai même l’impression que mes gamins comprennent mieux :P, même en prenant des exemples de la vie courante), de fonctions, de boucles (et je ne parle même pas des pointeurs).

Premier semestre j’avais bêtement pris les slides de mes collègues, vu que ces slides tournent depuis quelques temps, je m’étais dit qu’ils savent de quoi ils parlent… Ouais, mais bon, beaucoup de blabla, beaucoup trop de trucs écrit sur chaque slide, pas d’exemples concrets, pas d’allusion « au monde réél »)… En gros, et honnêtement j’en ai chié ce premier semestre. J’ai repris le même cours le semestre suivant (ici, la politique est « on change de sujet chaque semestre »… ça se défend ou pas… je ne suis pas sûr que pour les élèves ça soit l’idéal), mais à ma sauce, hop, on prend les slides d’avant, on fait des coupes, on détaille (mais sans remplir plus chaque slide), on fait des corrections, et surtout ça ne sert que de support à ce que je dis (i.e. le discours et les exemples sur le tableau blanc sont importants). En gros, c’est du freestyle, mais avec support.

Et surtout, ce que je n’avais pas fait le premier semestre parce que je ne pouvais pas à cause de la salle (genre d’amphi), je me sers du tableau blanc… C’est clair ça prend plus de temps, mais, je trouve, ça rend le cours plus vivant et plus dynamique: tu n’es pas attaché aux putains de slides qui sont de toute façon disponible sur le e-learning (mais ce sont des vieilles versions pas remises au cours actuel). Je me suis accaparé (ortho?) la moitié des heures de lab pour en faire des « cours+pratique », comme ça ils sont en petits groupe de 30-35, mais quand on a du code, ils peuvent le taper et essayer de voir ce que ça donne.

Et je passe sous silence les inventions de l’administration (j’ai toujours pas réussi à trouver le crétin responsable de ça): pour certains cursus, ils ont décidé de transformer: « Programmation Structurée en C » par « Programmation Structurée en C++ et Base De Données » - c’est plus vendeur on m’a dit… Mais ça se fait toujours avec le même nombre d’heures (14 officiellement). Et c’est la première et dernière fois que ces premières années, premier semestre verront de la programmation en cours. Et le niveau des élèves est toujours: Première Année, premier semestre.

La prochaine fois, si ça vous intéresse je vous parlerai du cours où l’on a 110 inscrits auquel seulement 4 viennent la première fois. :slight_smile:

Edit: corrections de ci, de là, et doit encore en avoir besoin.

Edit2: tu remettras toujours ton ouvrage sur le métier (et pas qu’une fois) :cry:

ouais mais l’université petronas c’est un gros poeme … c’est connu :slight_smile:

Bah déjà t’en as une illustration sur ce fil : tu contenteras jamais 100% des gens :slight_smile: Certains aiment l’impro, d’autres non, pis t’as toutes les nuances entre les deux.
Donc, d’abord, te casse pas pour savoir quelles sont les préférences de tes étudiants : tu t’en bats :crying: Ils sont assez grands pour savoir rebondir en théorie, et surtout s’adapter.

L’essentiel est de faire selon la manière où tu es le plus à l’aise ! Si t’essaie de faire un truc super structuré alors que t’es plutôt impro, tu vas te viander : ceux qui aiment la structure vont voir que t’es pas à l’aise et ça va les faire chier, ceux qui aiment l’impro vont aussi se faire chier : bilan, 0. Pareil pour l’inverse.
Et pareil pour le style à l’oral : te force pas, tu fais comme tu es. Si t’aimes bien la connivence, bah fais-le, même si tu passes pour un con auprès de tes étudiants (tu réponds juste « s’toi l’con lol »). Si t’es plutôt hyper froid et distant, de même, va pas chercher àf aire des blagues qui tomberont à plat et qui te déstabiliseront…

Tu fais comme tu le sens, ce qui te correspond.
Après c’est pas dit non plus que tu trouves tout de suite ton style hein, ça peut être long (moi grosso modo ça a mis facile tout un trimestre, voire plus).

Deuxième truc que je pensais pis en fait non : le timing à respecter.
« Bon alors là j’entre à 14:00.00 je dis bonjour, ça prend 2s, il est 14:00.02, je fais l’appel, ça prend 4 minutes, il est 14:04:2s après je commence, première partie 21min, il est… »
Moi ça a toujours foiré : résultat j’étais décalé dans tous mes cours, je savais plus où j’en étais, et c’était la galère.
Bon, c’est surement plus facile avec des étudiants d’avoir un timing qu’avec des collégiens (parce qu’il y a plus d’impondérables dans la discipline avec les collégiens) m’enfin voilà.
Donc perso, je prévois grosso modo ce que je dois faire dans l’heure. Si je fais tout, tant mieux, si je fais pas tout, je prépare en fonction l’heure suivante.
Bref, tout ça pour dire que mes cours sont préparés avec seulement 1h d’avance, 2 maxi.
En gros je sais que tel chapitre va durer environ 3 semaines, mais après, je suis incapable de te dire ce que je ferai dans 4 jours… Là par exemple, je sais ce que je vais faire demain, mais pas vendredi :cry:

Voilà, après bah bon courage :stuck_out_tongue:

et là, tout est dit.

:crying:

Huhu desole pour le diviage mais c’est quand meme interessant… surtout que la ca touche juste le truc qui m’enerve a mort sur certaines ecoles qui montent le melon a leurs eleves pendant 3 ans…

Et la tout est dit… cette condescendance… Un jour faudra redescendre sur terre et voir que y a pas que les « Ecoles d’ingenieur generaliste » qui forment des gens qui savent penser et se former sur plusieurs domaines. Avoir une formation plus ciblees sur un domaine particulier parcequ’on a une meilleure idee de ce qu’on veut faire dans la vie a 21/22 ans que d’autre a 24/25 fait pas de toi quelqu’un d’incapable de saisir ce qui rend flexible et adaptable que ca soit dans le domaine ou on t’a forme ou un autre.

Ayant bosse dans ma carriere avec moulte polytechnicien et centralien ce genre de commentaire me faire doucement rigoler vu la complete deconnection avec la realite. Ha ca ca fait toujours du bien de se faire mousser et certe, il y a ecole d’ingenieur et ecole d’ingenieur mais ce genre de generalisation me fait partir au quart de tour tellement c’est a des km de toute experience en entreprise des qu’on sort du piston du club des anciens eleves (ce qui se demontre sans soucis apres 10 ans de carriere a l’etranger en rencontrant des francais venant de tous les horizons). Du moment que la formation etait bien faite et apprenait a apprendre, quel que soit le domaine, c’est malheureusement souvent bien plus lie a l’individu qu’a autre chose. Avec des bonnes bases scientifiques, meme ciblees, il y a aucun soucis a appliquer a plein d’autre domaines. Faire ses etudes en se concentrant sur un domaine particulier empeche pas de recevoir une formation qui apprend a reflechir et pas a appliquer betement.

Se trouve qu’etre ingenieur info dans la grande finance, etre trader a Londre, etre chercheur dans un labo de micro-biologie, etre codeur Java dans une startup, etre responsable d’un logiciel qui fait de la geothermie ou qui calcule des contraintes mecaniques sur des ponts ou comment faire changer d’orbite un satellite, pour ne citer que des exemples sorti de mon ecole, ca demande « legerement » de savoir apprendre des choses tres differente et y a interet a avoir une formation qui est loin d’etre aussi differente que tu le penses d’une ecole generaliste. Le titre d’ingenieur, quel que soit le domaine justement il signifie que t’es pas la pour pisser du code, jouer au mecano ou rentrer des chiffres dans une formule, t’es la pour comprendre le probleme dans son ensemble, avec son domaine autour, ce qui permet d’etre un peu plus sur que tu l’approches comme il faut.

L’ingenierie c’est la science du possible et ca implique une formation qui t’apprend a apprendre avec les bases scientifiques pour le faire quel que soit le domaine de formation initiale ou la specialite. Aucune discipline n’existe en isolation, personne ne fait de la mecanique, de l’informatique, de la chime, ou de la pignolle dans un grand bureau en haut d’une tour pour le plaisir y a toujours un ensemble de domaine tres tres variables derriere qui demandent a etre saisi pour etre efficace.

Et ca tombe bien, c’est exactement ce qu’on m’a appris dans mon ecole « specialisee » en info et en mathematique appliquee a moi. D’ailleurs je vais de ce pas verifier si mes collegues de travail X ou Centraliens ont vraiment une experience pro differente dans le bureau d’a cote. Peut etre que toutes ces annees on m’a trompe, vu qu’on porte tous les titre d’ingenieur, et qu’on m’a laisse faire le sale boulot… Alors a moins que « generaliste » ca veuille dire qu’on t’apprend a faire des generalisation a tout va, ca serait quand meme bien si avant de faire un jugement sur ce que sont les experience pro des autres « qui n’ont presque rien à voir » tu savais de quoi tu parles. C’est pas forcement technique, donc je sais pas si c’est faisable avec pour un « mécanos patte à modeler », mais ca s’apprend aussi.

@Dreamler :slight_smile: Haha je suis pire que le mildiou dans les patates. Je vais m’en faire un tshirt de ca!

Tiens Fmp, juste pour savoir, tu es prof de quoi ?

J’ajouterais un mot par rapport à ce qu’on appelle en anglais “the big picture”. Le reproche que j’ai fait à beaucoup de cours, notament en informatique, et qu’au bout d’un moment on ne savait plus pourquoi on était là. Faire des tableaux, des algoritmes de oufs, des super équations qui remplissent un tableau, c’est peut être bien pour passer ses examens, mais je me demandais souvent “pourquoi” ou “c’est quoi l’application concrète”.

Alors oui, on va me dire que c’est à moi de trouver l’application concrète, etc. etc.; mais dans un cours l’essentiel est de garder l’attention des étudiants, et je pense qu’il est essentiel, de temps en temps, de se référer à des exemples de la vraie vie, auquel on peut se référer et se dire c’est cool, j’ai envie d’apprendre ça.

Par exemple (bon c’était y’a longtemps, je caricature) on avait des matrices à transformer dans tous les sens, j’ai pas compris à quoi ça servait jusqu’au jour où le prof nous a proposer un exercices avec un exemple concret genre d’usine, de production de pièces et de trucs comme ça. J’ai pensé que si j’avais eu l’exemple dès le début : “dans les 2 prochain mois on va apprendre comment optimiser la production d’une usine” n’aurait pas été une mauvaise chose pour garder une certaine forme de motivation.

Sinon, comme le disait quelqu’un au dessus, fait ce que t’as envie, si tu te fais plaisir à enseigner, ça se ressentira, et les élèves seront plus motivés que par le prof blasé-au-taquet-sur-son-sujet-mais-chiant-comme-la-pluie.

@Shigeru : Maths.

@The Webrunner : l’exemple d’applications, c’est le truc à faire ou à pas faire, c’est selon.
Perso jamais au cours de ma scolarité j’ai eu besoin d’application concrètes en maths pour comprendre ce que je faisais. Et même, les applications artificielles du genre “oh regardez le super exemple de matrice qu’on utilise en entreprise… Aller transformez là” ça me gavait tellement c’était un prétexte à la con.

En tant que prof, tout le challenge consiste donc à faire comprendre aux élèves pourquoi ils sont là, pourquoi on les torture avec des trucs dont ils se serviront peut-être jamais. Et c’est pas la partie la plus facile, loin de là.
J’imagine, là encore, que c’est déjà un chouïa plus simple après le bac, parce que théoriquement les gens savent (un peu) pourquoi ils sont là. Mais encore une fois, multiplier les exemples dans le but de leur faire saisir l’utilité du truc, c’est pas forcément le top.

[déviage de post on][quote=“GloP, post:25, topic: 48242”]plein de trucs qui me hérissent à moi aussi les poils[/quote]Merci GloP pour tes remarques, j’ai beaucoup apprécié.
Je suis un peu trop énervé et fatigué pour te faire tout de suite une réponse de qualité. Et puis ce n’est pas le lieu. Pas envie d’emmerder le pauvre Drealmer et les autres avec ça.
Donc GloP ma réponse demain en PM.
[Déviage de post off]

Désolé Drealmer pour le partage en vrille du thread. Si j’avais soupçonné que engendrerai ça, je n’aurais rien écrit.

(Raison de l’édition : correction de l’orthographe de Drealmer)

Oh, les gars, arretez de vous excuser… On est humains, hein, y’a des trucs qui nous tiennent a coeur, et c’est normal si on s’emporte plus que d’autres des fois…

Et on s’en fiche si c’est politiquement correct ou non (ca c’est aussi un truc qui me gonfle…).

Sinon pour en revenir a ton sujet Drealmer, quand on dit: « fais toi plaisir » faut ajouter « dans une certaine mesure ».N’oublie jamais que c’est ton audience qui doit suivre (et c’est pas forcement toujours evident). Un cours qui passent bien avec une classe ne passera pas forcement de la meme facon avec une autre classe.

Sinon Patryn, pour pas polluer ici a propos de l’unif de la septieme etoile du monde du petrole :tousse: :tousse:, si tu pouvais developper en PM, merci :slight_smile: J’ai moi aussi l’impression qu’officiellement je suis dans le monde des Bisounours. :crying:

[quote=« FMP_thE_mAd, post:28, topic: 48242 »][…] Mais encore une fois, multiplier les exemples dans le but de leur faire saisir l’utilité du truc, c’est pas forcément le top.[/quote]Tout dépend de la facon dont tu présente les choses.

Si c’est pour dire « regardez, voila ce qu’on fait avec ce que je viens de vous enseigner, cool hein? Vous allez bien réviser maintenant? » effectivement je confirme que ca ne sert à rien si ce n’est se masturber l’esprit en criant « oh comme je suis bon! » :slight_smile:

En revanche, comme dit dans mon premier post, mon esprit curieux a toujours été absorbé par les petits défis que les profs m’ont lancé en début de cours, défis qui m’ont souvent permis de rester accroché même face à des trucs rasoirs au possible. Il s’agit alors plus de jouer à trouver le lien qui unit un concept théorique et <un-autre-truc-qui-n’a-a-priori-rien-à-voir> que d’illustrer un concept théorique pour faire genre « ma matière est importante alors arrêtez de parler au fond ».

[quote=“FMP_thE_mAd, post:28, topic: 48242”]@The Webrunner : l’exemple d’applications, c’est le truc à faire ou à pas faire, c’est selon.
Perso jamais au cours de ma scolarité j’ai eu besoin d’application concrètes en maths pour comprendre ce que je faisais. Et même, les applications artificielles du genre “oh regardez le super exemple de matrice qu’on utilise en entreprise… Aller transformez là”[/quote]
Moi c’est tout le contraire. J’ai pas mal ramé pendant ma scolarité, certes parceque je ne travaillais pas assez, mais aussi parce que tant que je n’ai pas d’application je suis incapable de comprendre les maths: comme je l’ai déjà dit ici je comprends les maths expliquées par un prof de physique, car il y a des applications, mais je suis noyé quand c’est expliqué par un prof de maths.

J’ai bien essayé de travailler en plus, de faire des cours particuliers mais tout ce qui est espace vectoriels, matrices, théorie des graphes j’ai ramé. Et c’est seulement depuis que je travailles que je me dis “Tiens ça servait à ça !” que je comprends ce qu’il voulait dire à l’époque. Mais une fois que quelqu’un m’explique bien avec des exemples, comme un prof de physique, ça allait beaucoup mieux.

Et pour moi il ne s’agit pas seulement de comprendre l’utilité du truc, mais surtout d’expliquer et de faire des analogie avec le monde réel. En résumé je ne peux pas apprendre si je ne comprends pas. Après faut s’adapter à son auditoire et ce n’est pas évident. Mes seules expériences dans ce domaine ce sont les formations informatique, SQL par exemple, que j’ai donné: dans mon groupe il y en avait qui trouvait que c’était trop lent, d’autre normal, et un qui ramait à mort, c’était un peu le grand écart.

Je me range du côté de ceux qui ont besoin de concret pour bien saisir ce qu’on leur explique, et j’ai l’intention de baser mes cours sur ce principe. Le truc bien dans le cas qui me concerne, c’est que ce sont des études avec un débouché bien clair, et la matière vue en cours s’applique directement au futur boulot des étudiants. Jusqu’à présent j’ai essayé d’insister au maximum sur la possibilité d’expérimenter par soi-même, et y’a certains étudiants qui effectivement tentent des trucs, demandent de l’aide pour aller au-delà du cours, et se stimulent les uns les autres. C’est très gratifiant, pourvu que ça dure :crying:

L’autre truc bien c’est que je peux ponctuer le cours de plein d’exercices, et ça me donne du feedback immédiat sur ce qui passe bien et ce qui ne passe pas. Forcément, après un paquet d’années à bosser dans un domaine, on finit par avoir une certaine façon d’envisager les choses qui font qu’on peut avoir du mal à se mettre dans la peau de quelqu’un qui découvre. En me promenant de table en table pendant les exercices, je vois des trucs qui me laissent perplexe, puis en y réfléchissant un peu je me rends compte que la façon dont j’ai présenté tel ou tel truc pouvait laisser place à une mauvaise interprétation. Et j’en profite alors pour reprendre cette partie là sous un autre angle.

En disant tout ceci, je me dois d’ajouter que je suis bien conscient d’être dans une situation exceptionnelle. Les étudiants sont respectueux, motivés, et répartis en petits groupes. J’ai une charge d’heures minuscule, je donne cours sur un sujet que je maîtrise et qui en plus est ludique, et j’ai d’excellents contacts avec mes collègues. J’imagine que ça ne doit pas être aussi rose pour les autres d’entres vous qui officiez dans le domaine.

Pour finir, c’est Drealmer nondidjuuu… :slight_smile: