Après neuf jours d’utilisation quotidienne, voici quelques impressions concernant la Herman Miller Embody.
Tout d’abord, ce n’est pas une chaise « confortable ». Je vous vois venir; « le con il se paye une chaise de merde hors de prix ! ». Oui, mais non.
Mes nombreuses fractures au bassin et aux lombaires font que je recherche à tout prix la position la plus confortable pour moi lorsque je m’assois. Seulement cette position étant totalement anti ergonomique, je finissait par ne plus pouvoir rester debout sans me déplacer pendant plus de 15 minutes.
L’Embody force, en quelque sorte, l’utilisateur à adopter une bonne position. Même s’il est toujours possible de s’assoir comme un gougnafier dessus, la forme du dossier invite à s’y appuyer correctement.
Les trois premiers jours, ce fut réellement une contrainte pour moi, puis je me suis aperçu que je ne ressentais pratiquement plus aucune douleurs après plusieurs heures d’utilisation.
C’est encore plus flagrant lorsque je me relève après une ou deux heures de travail; je n’ai plus aucune douleur lombaire.
Je confirme donc que l’Embody n’est pas un fauteuil confortable dans le sens où l’on ne va pas s’affaler dedans pour prendre l’apéro ou regarder un film. En revanche tout est pensé dessus pour pouvoir travailler longtemps sans gêne aucune.
L’assise et le dossier sont respirant, tous les réglages nécessaires pour l’adapter à sa morphologie sont présent; et ce dossier ! Le mec qui a pondu ce design est juste un génie. Le dossier maintient très bien l’ensemble du dos (je fais 1m85) tout en permettant le mouvement. Par exemple, lorsque je m’étire, celui-ci se déforme afin de suivre le mouvement tout en reprenant sa forme ensuite.
Restait les accoudoirs, qui ne sont réglables « que » en hauteur et écartement. Et bien cela me convient totalement. En effet les « pads » sont très larges et confortables, ce qui fait que je n’ai pas besoin de plus de réglage que la bonne hauteur par rapport à mon bureau.
Donc pour le moment du tout bon. Coup de bol car je n’avait pas testé le bouzin avant l’achat. Reste la durée de vie; ceci dit, avec douze ans de garantie, je ne me fais pas trop de soucis.