Prix des jeux videos

J’ai lu un article ici sur le prix des jeux vidéos. Oui c’est en espagnol…si vous voulez je pourrais vous le traduire :smiley: . Ici les idées générales:

  • Pourquoi les jeux vidéos son si chers? Surtout par rapport aux DVDs ou CDs (dejà chers) qui coutent dans les 20-25€… Et pourtant les couts de production d’un film ou d’un CD ne sont pas moindres (certes ça dépend des cas). C’est vrai que les CDs ou DVDs s’addressent a un plus large public, et qu’un film à dejà été rentabilisé au cinéma, mais l’eternelle question se pose toujours: si les jeux vidéos etaient moins cher, peut-etre qu’un plus large public en acheterai.
  • Ils accusent comme coupables les boites comme Nintendo qui fait payer trop de royalties pour « l’honneur » de developper pour sa console, et c’est là que le prix monte vraiment. Mais en même temps, ils doivent bien se faire du fric quelque part, vu qu’a la vente de la console ils en perdent plutôt…
  • Ils donnent comme exemple la baisse de prix des consoles de dernière generation, qui a boosté enormement les ventes, et aussi dans les années 80 la baisse massive des prix de jeux de Spectrum & Co qui avait presque erradiqué la piraterie.

Bon je sais que c’est un débat peut-etre stéril, mais je suis sûr que si un jeux coutait dans les 20-25€, la piraterie baisserait…cet article n’est pas parfait, mais ça m’a fait penser quand même. Qu’en pensez-vous? :smiley:

[Edité le 20/2/2003 par Zekiller]

Rhhooooo les cochons, ils s’en mettent plein les fouilles.
Autant pour moi pour mon post précédent, je pensais la part du packaging plus importante, mais c’est vrai que les emballages sont light maintenant. :jesors:

[quote]Bon je tente une traduction très approximative (mon espagnol est bien rouillé quand même :jesors:). Donc le style n’y sera pas, mais le sens si (enfin j’espère)

PS : Bien sûr Zekiller corrigera les nombreuses erreurs que je n’aurais pas manqué de faire :stuck_out_tongue: Finalement traducteur devant la télé, c’est marrant :smiley: Allez hop un petit up insidieux…[/quote]
9,8 sur 10 élève xentyr :wink: . 9,8 pour pas mettre 10 evidemment, après on se croit le meilleur, tout ça :wink: . Non franchement j’aurais pas fait mieux, chapeau! en fait j’aurais fait pire, vu que j’ai jamais étudié en France, et mon français est assez approximatif (en ortho)…et merci aussi, j’avais légèrement la flemme de tout traduire :stuck_out_tongue:

VOILA OU LE BAS BLESSE !

30 à 40 % dans la poche de la Fnac, de micromania ou de Darty. On peut toujours réver pour qu’ils baissent leurs marges…
Pourquoi ne pas créer entre éditeur, un réseau de distribution parallèle. Via internet, par exemple.
Certain musicien vendent directement leur musique sur internet : C’est moins cher et l’intégralité des sous va dans leur poches.

Une idée à creuser, certainement…

C’est clair que si les jeux étaient à 25 euros, j’en achèterais beucoup plus. Je suis assez tatillon sur le gameplay et je ne joues qu’à 2 jeux : CS et War3. La , je viens de craquer pour C&C Generals que j’ai casqué…49euros! (je l’ai pas recu encore, qui sait, je vais peut etre me mordre les doigts :open_mouth: )

Moi, je pars du principe de base que si un jeu n’est pas multi on-line, j’achete pas…alors ca en vire déjà pas mal de ma liste de noël. Par exemple, j’aurais acheter Neverwinter s’il était à 25 euros…mais bon, n’étant pas un grand fan de rpg, j’ai pas risqué!

Bon je tente une traduction très approximative (mon espagnol est bien rouillé quand même :-|). Donc le style n’y sera pas, mais le sens si (enfin j’espère)

[quote]Le sale jeu des consoles

Après-midi shopping. Le client idéal : de 25 à 35 balais, pouvoir d’achat confortable, goûts diversifiés, qui passe souvent dans son magasin habituel. Il peut acheter quelques CD de son groupe favori (à 20 euros chaque), le DVD du film qu’il a tellement aimé (dans les 24 euros) et… Un jeu vidéo ? Ah tiens, le second opus de ce FPS qu’il a bien aimé… 60 euros ? Et s’il est trop court, et s’il est moins beau, et si les notes des revues spécialisées ne sont pas correctes ? Notre client idéal laisse le jeu sur l’étalage. C’est trop cher, trop risqué.

Risque et insécurité, deux facteurs que l’on donne de chaque côté de la chaîne. Les clients peuvent dépenser une quantité raisonnable en produits comme des films ou des disques, produits qui, bien que chers, n’atteignent pas les chiffres exorbitants des jeux vidéos. Et de l’autre côté, les grands patrons ne veulent pas réduire les prix pour ne pas subir de pertes. Ces deux logiques extrêmes finissent par blesser (mortellement ?) toute l’industrie.

Pourquoi les jeux vidéos sont-ils si chers ?

La logique de l’industrie repose sur une croyance erronée selon laquelle les utilisateurs peuvent payer les prix des jeux. Ce que nous ne pouvons pas faire. Ni en Angleterre, où les protestations sont de plus en plus fortes, encore moins en Espagne, qui subit les même prix avec un pouvoir d’achat moindre. Ainsi, tous les arguments de défense avancés par les grands patrons de l’Industrie tombent d’eux-mêmes. Par exemple, quand on regarde les pourcentages, on découvre que, en comptant la marge de 30 ou 40% que reçoivent les distributeurs et les 19% de la TVA, les compagnies « hardware » (Nintendo, Sony, et Microsoft) surtaxent le « privilège » d’éditer des jeux vidéos sur leur console.

Un autre argument récurrent est celui des coûts de production : un gros jeu peut facilement voir sa réalisation flirter avec le million d’euros. Un chiffre qui peut facilement être dépassé par les coûts de production d’un disque, sans parler de ceux d’un film, alors que le produit final (entrées de cinoche, disques, DVD) n’atteint jamais celui d’un jeu vidéo. Certes les films et les disques couvrent un plus large public mais… n’en serait-il pas de même pour les jeux, s’ils n’étaient plus considérés comme un produit de luxe ?

Pertes des capitaux… et des idées

En octobre 2002, la Commission Européenne a jugé coupable Nintendo, accusé de maintenir artificiellement élevé le prix de ses produits, en entravant la libre circulation de ses produits (empêchant illégalement la vente dans des zones où ses produits sont moins chers). Début février, la sentence a été rendue effective et Nintendo a dû verser à son distributeur anglais la petite somme de 7.5 millions d’euros.

Les compagnies subissent de grandes pertes : Rage, un des quelques développeurs anglais, a accusé un déficit de 15 millions d’euros en 2002. Le français Infogrames voit ses dettes s’élever à 320 millions d’euros. Acclaim, une société américaine, a perdu plus de 28 millions d’euros en un seul trimestre (le dernier trimestre de 2002), alors que Capcom, une des compagnies leaders du Japon, a subi des pertes avoisinant les 85 millions d’euros.

La question peut se poser ainsi : près de 95% des jeux parus l’ont probablement été à perte, les entreprises survivant grâce aux 5% représentés par les hits comme « Metal Gear Solid 2 », « GTA Vice City » ou « Resident Evil ». C’est cet argument qu’avancent les grands manitous de l’industrie pour expliquer les suites à rallonge des gros hits et le faible nombre de jeux originaux. Le résultat est que tout ça se révèle très préjudiciable : les programmeurs voient leur créativité freinée et doivent se limiter à toutes les stratégies éculées des titres à succès. S’ils ont des licences, évidemment. Car sinon, c’est la faillite. De leur côté, les consommateurs sont blasés des jeux clones aux filons surexploités. Et pendant ce temps, les grands pontes de l’industries maintiennent une indifférence sourde vis-à-vis des pertes collossales engendrées. Ce que confirme Peter Molyneux, une des stars de l’industrie à la tête de Lionhead Studios : "60 ou 70 euros n’est pas un prix à la portée de toutes les bourses, et n’importe quel vendeur auquel tu t’adresses te le confirmera. Nous avons tous peur, des deux côtés : si tu crées un hit, tu ne veux pas baisser son prix, ce serait se mettre la corde au cou. Mais si tu ne crées PAS de grands jeux, tu ne veux pas non plus baisser les prix car « tu ne gagnerais pas plus d’argent ». C’est comme dans « Les Habits Neufs de l’Empereur » [NdT: un conte d’Andersen :wink:]: l’industrie nie une situation qui est évidente.

« Fairplay »: une alternative

Ils sont nombreux ceux qui s’élèvent contre les prix des jeux vidéos, pas uniquement les gamers. En effet ceux-ci sont rejoints par une bonne partie de la presse spécialisée, les designers, informaticiens, artistes, techniciens et musiciens, les créateurs en fait, tous étant fatigués de devoir jeter aux oubliettes leurs meilleures idées (trop « risquées » pour être lancées au prix habituel déjà élevé) et répéter encore et encore les mêmes jeux. Contre cet immobilisme créatif et économique, beaucoup de ces professionnels se sont réunis sous l’initiative « Fairplay », un collectif de campagne de dénonciation qui portera d’une seule et solide voix leur protestation contre cette situation à travers tous les médias.

Pour eux, la baisse des prix est l’unique solution : étant donné que les pertes sont évidentes, il est absurde de maintenir un prix qui, au mieux, ne rapportera pas de bénéfices. Si les prix étaient plus accessibles, les jeux vidéos seraient à la portée d’une clientèle plus large, et l’on pourrait voir émerger des concepts plus novateurs, les hardcore gamers n’ayant plus à chercher partout le truc de nouveau.

Les baisses de prix des consoles (en particulier la course effrénée à la baisse en 2002 entre PS2, GC et X-Box) et les lignes comptables ont démontré que des prix plus raisonnables conduisent à des ventes plus saines et permettraient même de lutter effectivement contre le piratage. Pas besoin d’aller très loin pour le vérifier : quand, dans les années 80, le piratage menaçait de détruire l’industrie des jeux Spectrum & Co, la réduction massive des prix a donné lieu à une quasi-éradication des pirates.

La baisse des prix est l’unique solution

Les toujours plus nombreux membres de « Fairplay » ont désarçonné les petits chefs de leur siège. Et cela grâce à une campagne de boycott bien étudiée : profiter pleinement des jeux que l’on possède avant d’en acheter de nouveaux, prêter des jeux à des amis voire les louer ou bien les acheter d’occasion. Si cette stratégie se répand et est mise en pratique pendant à peine quelques semaines, il se pourrait que la demande d’attention de la part de l’industrie se transforme plutôt en un énorme direct du droit.

Et malgré les apparences, les membres de « Fairplay » ne prétendent pas détruire l’industrie. Tout au contraire, leur objectif est de la sauver : sauver un secteur qu’ils aiment et qui les fait vivre, empêcher que disparaisse la créativité et consolider ce qui, pour beaucoup, s’avère être un art à part entière. Leurs objectifs sont logiquement bien défendus, les jeux étant ainsi équipés pour pouvoir confronter leur prix à ceux des DVD, ce qui pourrait doubler au moins le nombre de ventes. Les jeux ne coûtent pas très cher en usinage (dans le sens où dupliquer un jeu pour le mettre sur DVD ne coûte que quelques centimes). Les coûts sont ainsi peu significatifs, de telle sorte que si l’on divise les prix par 2 et que les ventes doublent, tout le monde retrouverait ses petits. Et en plus, on disposerait du double de jeux sur le marché. Enfin, on n’aurait plus ces fameux 95% de jeux qui subissent actuellement des pertes et cela pourrait permettre l’avénement de nouvelles idées, voire de nouveaux genres. Tout le monde y gagnerait.

Il ne manque plus que « les empereurs » se rendent compte qu’ils sont acculés, et qu’ils le fassent à temps.[/quote]
PS : Bien sûr Zekiller corrigera les nombreuses erreurs que je n’aurais pas manqué de faire :smiley: Finalement traducteur devant la télé, c’est marrant :stuck_out_tongue: Allez hop un petit up insidieux…

[Edité le 21/2/2003 par xentyr]

Clair qu’à 25 euros j’achèterais plus facilement sur une impulsion.

Sinon je précise que si le jeu est vendu 3 fois moins cher, il faudra en vendre davantage que 3 fois plus pour gagner autant. Le coût de production (cd ou dvd, jaquette, boitier) est fixe. Sans parler de la part du distributeur, etc…

Et tu crois que ça m’impressione ? Moi je sais dire “Allons à la page monsieur renard” -> “Vamos a la playa señor Zorro”

Je pense au contraire que oui. Il sera surement pas erradiqué, mais je suis sûr que beaucoup de jeux orientés online se venderaient mieux, vu que la majorité des fois il faut l’original. C’est vrai que pour les jeux solo facilement piratables, ça changera pas grand-chose…mais franchement moi un jeu 25€ j’achète presque les yeux fermés.

Par contre 60€ faut vraiment que je sois sur de beaucoup y jouer et donc le rentabiliser…c’est qui est de plus en plus rare vu que la mode est au jeu « intense mais court » :slight_smile:

Pour ma part, il est certain que j’achèterai plus de jeux s’il était moins cher.
Néanmoins, un jeu à un cout et il faut l’admettre. Quand je vois que GTA 3 est sortie moins chers que la moyenne, j’en conclue que c’est possible donc que ce doit être fait.

Mais est-ce que c’est compatible avec mon souhait d’avoir un vrai packaging avec un vrai manuel ?
Quand je vois l’originalité de certains DVD collector, le jeux vidéo a encore du chemin à faire.

Le piratage baisserai-t-il ? Je ne pense pas : C’est une question de culture. Certains cumulent les jeux de façon industrielles pour le principe. Et la prise de conscience n’est pas automatique. Moi je m’en suis rendu compte, mais je ne représente surement pas la majorité…

[quote][quote]
Pfff mon japonais est terriblement rouille.[/quote]
c’est dur le japonais a apprendre ? [/quote]En autodidacte, tres.

En prenant des cours, ca le fait mieux, mais il faut etre tres assidu, sinon, tu perd vite tes acquis (et c’est ce qui m’arrive)

LoneWolf
Ouais, completement hors sujet, ce post.

La question est : est-ce qu’en mettant le jeux à 20 euros au lieu de 60 il va y avoir 3 fois plus de ventes (ou plus) ?.. En ce qui me concerne, c’est clair que si les jeux, cd, dvd étaient moins cher :

  1. j’attendrais moins avant de les acheter
  2. j’aurais moins peur de gaspiller de l’argent pour un jeu/film/cd qui au final me plait pas

Mais bon, mon analyse du marché est limitée :wink:

Pas de dérive a 2 euroballes 50 merci :wink:

Désolé pour l’article, je répète si vous voulez je le traduis ce soir, là je suis au taf’ j’ai pas trop le temps :wink:

c’est dur le japonais a apprendre ?

Le probleme du jeu video est different de celui du dvd : les couts du film sont amortis lors de l’exploitation en salle (la plupart du temps) et le cout de fabriquation du dvd est largement inferieur au cout de fabriquation d’un jeu video.

Les jeux qui sortent aujourd’hui coutent enormement cher à produire, il suffit de regarder le temps necessaire à leur devellopement (Warcraft III, Unreal II, Doom III…) Les editeurs pensent qu’ils peuvent les rentabiliser en les vendant à 60 euros mais l’experience montre qu’on peut sortir un je moins cher : GTA III et Tony Hawk II sont deux bons exemples.

soredeha, nihongo o shabereru ne :Pp

Serieursement, les jeux a 25 euros, je suis pour, vu que je n’achete plus que des jeux platinium/budget (Donc j’attend un peu, mais je les achete pas 60 balles d’euros…)

LoneWolf
Pfff mon japonais est terriblement rouille.

Skôl Offensruë … ah ben non chuis sot c’est du Suedoi :wink: :wink: :stuck_out_tongue:

Que te passe amigo?

¿se puede traducir este texto porque todos los geekos no hablan español? :wink:
sinon dans le fond je suis d’accord que des prix plus bas ferait sans aucun doute baisser le piratage, mais c’est le problème de toutes ces solutions logiques et évidentes, on ne les prend jamais car les gens qui décident n’ont pas la même logique que nous autres, simples consommateurs…

[Edité le 20/2/2003 par Ghadzoeux]