[quote name=‹ nothuman › date=’ 23 Apr 2005, 15:16’]Vas-y au culot mon gars !
Envoie des exemplaires (pas complet de préférence) à des maisons d’éditions.
Sinon tu peut toujours essayer la presse littéraire.
[right][post=« 352871 »]<{POST_SNAPBACK}>[/post][/right][/quote]
Pourquoi « pas complet » ? Les maisons d’éditions (à part quelques boites suspectes qui te proposent une publication « à compte d’auteur », ce qu’il faut TOUJOURS refuser) sont en général honnêtes. Je ne suis pas un expert de la BD mais je crois que c’est plutôt dans cette branche qu’on envoie quelques planches pour tâter le terrain.
Tous les conseils destinés aux jeunes auteurs que j’ai pu lire jusqu’ici vont d’ailleurs dans le sens contraire. Lorsque tu envoies ton texte à un éditeur, il est d’usage de l’accompagner d’un synopsis général (qui dévoile aussi la fin) pour que le tri puisse être fait lors de la réception et pour éjecter directement tout ce qui tombe dans le « déjà vu/lu mille fois ».
Un texte incomplet a donc peu de chance d’être lu, à moins que ce soit l’éditeur lui-même qui te demande de lui expédier les premiers chapitres de ton roman / ta nouvelle. Comment je sais ça ? J’ai de bons contacts dans le milieu de l’édition. 
En ce qui concerne les nouvelles, autant être franc : c’est un créneau très difficile. En général, les éditeurs (qui n’aiment pas trop prendre de risques) se contentent de publier des anthologies sur des thèmes donnés. Un texte arrivant comme un cheveu sur la soupe, d’un auteur inconnu, risque fort de passer à la trappe.
Par contre, il existe de nombreux concours de nouvelles dans tous les domaines (polar, SF, fantasy, classique, etc.) qui servent souvent de tremplin aux jeunes auteurs. Une nouvelle primée dans un concours connu constitue une bonne carte de visite pour démarcher un éditeur en vue de publier quelque chose de plus consistant (roman, essai, recueil, etc.). Et un prix est aussi souvent synonyme de publication, par les organisateurs, dans une compil’ de nouvelles.
La presse littéraire est aussi une bonne piste ; mais pour un texte de 40 pages, c’est loin d’être gagné. Tout dépend de la nouvelle elle-même, bien sûr.
Il existe de nombreux guides destinés aux auteurs qui veulent se lancer. Je ne peux que te recommander chaudement de t’en trouver un pour éviter les pièges les plus classiques (pas de synopsis, interlignage pas conforme, etc.). Autant mettre toutes les chances de son côté. 
Désolé d’avoir été aussi verbeux mais le sujet me branchait. Hop, je retourne bosser.
Bon courage et bonne chance à toi, MordOrion.
(edit : ortho)
G.