Quel a ete le jour de votre plus grosse honte en public?

[quote]Et là, elle hurle à son collègue à l’autre bout du comptoir : “TU VEUX BIEN OUVRIR LA PORTE DES TOILETTES POUR MONSIEUR?”, en me pointant du doigt et sous les sourires de tous les clients présents (une cinquantaine). Ce que j’ai fait? J’ai salué la foule en levant la main, et je suis allé pisser[/quote]Boarf c’est pas si terrible  mais c’est quoi ce McDo de merde ou il faut demander la permission de pisser à la caissière? J’ai jamais vu ça moi (en Belgique en tout cas…)

[quote]il faut demander la permission de pisser à la caissière? J’ai jamais vu ça moi (en Belgique en tout cas…)[/quote]Bah c’est surtout que dans certain Macdo les toilettes devenait aussi dangereuse que le bronx la nuit. J’en est meme connus avec un dealer qui y passait la journée (pratique pour tous jeter dans les toilettes si un flic passe par la).
Bref éviter de passer dans les toilettes de certain Macdo, certaine sont classer zone de guerre par l’ONU.

Wild

[quote]Il me montre ma faute:
au lieu de mettre “Veuillez trouver ci-joint mon Curriculum Vitae”, j’avais écris “Veuillez trouver mon Cunnilingus Vitae”…

Moi ma plus grosse honte…

Je preferre ne pas en parler pasque c’est quelque chose pour lequel je me repends très souvent.

C’est lache, je sais, mais vraiment ça vaut pas le coup que j’en parle.

[quote]

[quote]Il me montre ma faute:
au lieu de mettre “Veuillez trouver ci-joint mon Curriculum Vitae”, j’avais écris “Veuillez trouver mon Cunnilingus Vitae”…

[quote][quote]Moi je me suis chié dessus sur la plage de fort boyard sur l’île d’Oléron.

la classe.[/quote]Et personne releve ca ?!?! Mais c’est le mieux de toute la serie![/quote]AH non, moi mon préféré c’est “une maison bleue” avec la chorégraphie qui va bien ! Je vois la scène d’ici !!

Bon, ma petite honte a moi est de la même veine que celle qui a ouvert ce thread. C’est à dire profondément ridicule, avec un bon coup de pied dans mon égo.

J’étais jeune et fou, et on était allés avec tous les potes à Wallibi (pour les non-Belges il s’agit d’un parc d’attraction, rebaptisé depuis SixFlags ) Il y avait là un parcours de ski nautique filotracté sur un grand étang. Imaginez un tire fesse à plat, qui avance bien vite, mais avec un cable de ski nautique à la place de la tige du tire fesse.

Le parcours du cable est grossomodo carré, ce qui fait qu’aux angles, il change brusquement de direction. Pour éviter que ton fil se détende (et qu tu coules), tu dois anticiper et passer derrière des bouées de manière à arrondir ta tragectoire.

Bref, on y va chacun à notre tour. Tous mes copains et copines se ramassent lamentablement au démarrage. Je passe en dernier.

Miracle, je tiens sur mes skis… Premier virage, je contourne la bouée, je perds l’équilibre, me ratrappe, et je continue.

Deuxième virage, je me sens plus à l’aise,je contourne la bouée, hop. Dans la ligne droite je m’essaie à des ‘acrobaties’ sur un pied, zig-zag, accroupi, ça devient génial. 

Troisième virage, je contourne la bouée, magnifique. Me voilà à présent bien campé sur mes skis pret à enchainer un second tour, sûr de moi, arrivant près de la ‘ligne de départ’ ou sont massés mes amis et surtout mes amies. Je lâche une main, les salue, jubile. Je vais passer à 5 mètres d’eux, droit, fier, et peut être vais-je même essayer de les éclabousser…

Soudain mon cable se détend … le salaud vient de partir à 90° à gauche, et je continue à avancer tout droit. Quelques mètres à ma droite, une bouée se balance tranquilement, l’air innocent.

Le temps s’arrête - Au ralenti je m’enfonce - Mes amis sont tous là - J’en ai jusqu’aux chevilles - Ils me regardent - Je ratrappe la barre à deux mains - J’en ai jusqu’aux mollets - Est ce que Marie ne rigole pas ? - Je serre la barre très fort - J’en ai jusqu’au genoux - Le cable vient de se retendre - Le temps redémarre

Je m’agrippe comme un fou, animé par l’espoir ridicule de pouvoir éviter la gamelle, alors que j’ai de l’eau jusqu’au cuisses et que la direction de traction est à 45° de ma trajectoire actuelle.

Un ski lâche. 

Je suis couché sur l’eau.

Je tiens une seconde. 

J’avance.

Mes doigts glissent.

Mes amis se marrent.

Je lâche.

Fin 

qui fait l’malin, tombe dans l’ravin
voilà la saine maxime qu’il faut souvent retenir de ces histoires