En se basant sur ce qui existe déjà et déviant légèrement de ce qui plaît déjà, non ?
Du coup, elles n’auront pas de coup de folie/génie créatrice sortant complètement de la norme.
Mouais, je parierais pas la dessus, les bugs ca arrive souvent
Et sinon, j’ai hate du spotify de l’art, qui te propose des tableaux que tu pourrais aimer, etc.
Le tout, fait par un ensemble d’IA. Le futur va etre parfait.
Je le suivais au début de son trip transhumaniste, c’était encore intéressant. J’ai arrêté quand c’est parti en délire presque religieux.
Pour le moment, elles font rien toutes seules (et le passage à une automatisation totale de ce côté-là, on en est encore très loin). On en parle dans le podcast : l’art IA, sans supervision humaine, ça n’existe pas encore.
Bin, ca va dépendre quand meme.
J’ai fait une IA non supervisé qui “dessine” en fonction de la musique qu’elle entend et des mouvements qu’elle perçoit. Bin a la fin on a un “tableau” a la manière de Pollock…
Pour ceux que ça intéresse, Google planche sur le sujet actuellement avec le Projet Magenta
https://magenta.tensorflow.org/welcome-to-magenta
(et je pense que Genji pourra nous en dire plus là-dessus )
En tant que spectateur, je ne vois pas l’intérêt d’un art par l’IA. Ce qui m’intéresse dans une œuvre ce n’est pas juste l’effet Waouh, c’est l’effet “Waouh un type a fait ça, quel talent”.
Dans le monde actuel, je comparerais ça à la sensation que peuvent provoquer des pièces usinées par une machine et par un artisan. La première sera peut-être plus proche de la perfection, mais elle n’induira aucune émotion, aucun attachement.
Le seul cas qui me ferait changer d’avis c’est si un œuvre créée par une IA était très largement au-dessus des œuvres humaines, avec un gap significatif qui ferait dire qu’on a changé de catégorie et que l’art par l’humain est clairement dépassé. Mais ça c’est de la science fiction.
C’est pas vraiment une phrase à conjuger au futur, en fait.
Le travail mute et se raréfie. Et la mutation du travail n’empêche pas sa raréfaction, ce n’est pas « l’un ou l’autre », c’est les deux en même temps.
Un exemple parlant parmis d’autres, aux US, les business qui fleurissaient autour des routiers qui sillonnaient autrefois les autoroutes avant d’être remplacés par des camions qui se conduisent seultout ont périclité. C’est pas que les chauffeurs qui ont perdu leur taf. On parle d’hôtels, de restaurants, de stations services qui ont fermé. Toute l’industrie de service qui s’était développée autour d’eux a été tuée.
Et on rappelle que ces gens là, quand ils ont pas de boulot, en plus de crever la dalle, ils ont pas non plus d’assurance santé.
Tout à fait d’accord. Mais que penses tu des « sculpteurs » qui jettent des amas de métaux soudés entre eux, et l’explose au fond d’un puit et en choisissent un qu’ils estiment beau ? Après tu vas me dire qu’il y a la sensibilité humaine qui rentre en jeu quand même.
Tout à fait, d’ailleurs certains dès à présent (dont Bill Gates si je ne me trompe) militent pour une “taxe sur les robots”, pour que la richesse produite par les robots/IA soit taxée.
Ca me semble pas mal comme solution, même si je ne crois pas à son adoption tant qu’il n’y aura pas eu un profond remaniement de nos systèmes politiques au niveau mondial (et c’est pas gagné apparemment).
Et si tu ne sais pas qui ou quoi a fait une « oeuvre »?
Chouette épisode et kudos pour ‘Autobahn’ de Kraftwerk à la 45ème minute (pas de souci côté droits d’auteur, au passage ?). Je n’aurais pas été contre une parenthèse plus étendue sur les jeux vidéo, mais avec 1h24 de contenu on est déjà bien servis.
Si ne me trompe, les jeux essayant d’avoir une “vraie” IA sont très, très rare (il me semble qu’on peut les compter sur les doigts de la main d’un lépreux). La plupart se contentent d’algos codés à la main, ne serait ce que parce qu’avec une vraie IA, les jeux seraient probablement trop durs.
Mais effectivement, si quelqu’un arrive à apprendre à une IA à être suboptimale, à laisser gagner le joueur, mais pas trop, on pourrait commencer à avoir des choses intéressante dans ce domaine dans le JV ?
Parce que d’après ce que j’ai compris, le point commun de toutes les IA créées jusqu’à aujourd’hui, c’est qu’elles ont pour objectif d’accomplir une ou plusieurs tâches de façon la plus efficace possible.Je ne crois pas qu’il existe d’IA dont l’objectif est d’accomplir une tâche “bien, mais trop”. Ce qui s’en rapproche le plus serait ce qui a été mentionné dans l’épisode, quand on ne permet pas à l’IA d’utiliser certaines données pour des raisons éthiques, mais c’est l’humain qui bride, pas l’IA.
Au fait, ils sont devenus quoi les gars d’Eugen Systems, qui disaient avoir des IA top pour le jeu ? Ils les ont vendues pour faire autre chose que du jeu, ou ils restent un studio strictement JV ?
Il y a deja pas mal de jeu qui utilise de l’IA. Souvent c’est de l’IA réactive et pas cognitive. Le moyen pour qu’elles ne soient pas trop forte, c’est de limiter leur champs de perception et leur capacité de calcul.
Ce qu’on retrouve souvent, c’est de " la vie artificielle", des multi-agents, du swarm, etc.
(pardon )
Story of my work-life
Excellente fournée, bravo pour le tour d’horizon !
Merci beaucoup pour ce travail de démystification. Encore une fois, on sent le taff abattu, big up à Klaims, Dr Saucisse et à M. Faskill !
Ce qui est encore plus incroyable, c’est l’application des recherches I.A. dans les domaines ! Le poids des questions de droits soulevés par les intégrations de celle-ci dans le quotidien (a côté de ça, la question de savoir si Data était un objet n’est pas si loin).
J’aime beaucoup le parallèle fait avec la révolution industrielle. Finalement, c’est une période de chamboulement causée par une révolution technologique.
Reste que connaissant la réticence au changement, l’application va se faire au forceps et que les excuses “c’est malheureusement impossible car la machine à donnée une réponse négative !” vont vite fleurir ^^
Article intéressant d’Erwan Cario
[…]
la MIT Technology Review aurait dû remplacer sa prédiction sur la fin de la hype par une nouvelle obsession, celle du débat sociétal sur l’impact de l’intelligence artificielle, notamment la problématique autour des biais présents dans les données d’apprentissage (racisme, sexisme, etc.). Ce sujet a agité la communauté scientifique durant toute l’année 2017.
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http://www.liberation.fr/debats/2017/11/22/la-furia-de-l-ia_1611831?google_editors_picks=true
En Europe, c’est pas forcement par « conviction » qu’on s’intéresse a cela, c’est que les financeurs de la recherche publique (projet ANR, H2020 & co) demande « presque impérativement » une composante SHS dans les projets déposés.