Je reviens sur le coup de NCIS, parce que justement je trouve que ça n’est pas un bon exemple de feu de l’amourisation. C’est pas parce que l’un des personnages, coureur invétéré, commence a se caser et a ne pas savoir dire “je t’aime” que ça vire a l’eau de rose. Bien au contraire. On a certes eu droit, sur cet episode, a :
les éléments bisou-hihi
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[li]Gibbs qui prends un week end bisous bisous avec sa premiere copine non rousse, et qui se fait mettre une rouste au base ball (les militaires ça cache bien leur jeu)[/li][li]Tony qui nous fait une séance de psychanalyse amoureuse avec l’agent Cassidy (edea : un indice en gras dans cette ligne)[/li][li]Le meme qui nous fait un final tout en larme /déclaration d’amour/bisous (combo imparable).[/li][/ul]
Sinon pele mele, dans le reste, on a eu droit a
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[li]Une recherche de tete dans un faux plafond.[/li][li]Une tete qui tombe d’un faux plafond :)[/li][li]Une séance d’autopsie fort sympathique “qu’en pensez vous monsieur Palmer ?” (les maquilleurs de cadavres doivent prendre leur pied a chaque episode)[/li][li]Une fusillade et un méchant terroriste criblé de balles dans le torse[/li][/ul]
hmmm c’est a peu pres tout. Par contre, ce que j’ai bien retenu, c’est qu’avec le 9/11, on a une génération d’auteurs qui vont hériter du meme travers que les scénariste japonais de la génération hiroshima : des terroristes partout, des méchants, et des bombes (ou des virus. Ou des bombes virales, ou bactériologiques…). On peut reprocher a Bellisario de produire une série qui finalement se retrouve un peu piégée par son cadre (restrictif) de l’agence concernée. Du coup, on tombe souvent dans des thématiques fortements récurrentes. La seule marge de manoeuvre se situe au final (comme beaucoup de séries) dans le développement des intrigues secondaires des personnages principaux. On peut d’ailleurs trouver plusieurs de ces arcs assez facilement.
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[li]la branche “Agent David”, avec toutes les histoires liées au Mossad, Assouari, les transfuges ou les infiltrés[/li][li]McGee (dans une moindre mesure) qui perd peu a peu son coté ultra-geek/nerd (“touche pas mon PC”, “on a rerouté le flux Ip vers un routeur proxy a processeur quantique pour détramer les chpaf !”, *oh, une fille… rougit)[/li][li]Gibbs, le gros bougon solitaire qui fait son bateau et qu’a pas réussit a garder une femme (femmes qu’on a juste entraperçu a chaque fois, cf ep01, avec le recrutement de Kate), et qui d’un coup se retrouve pris entre son ex (sa chef, une rousse) et la nouvelle (une enquetrice militaire lt-colonel… WTF ? BLONDE ? ZOMG !!!)[/li][li]Palmer et l’agent asiatique qui font les coquinous dans les backroom de la salle d’autopsie[/li][li]et JUSTEMENT, Tony, qui apres avoir passé X saison a draguer tout ce qui porte une paire de seins, se case peu a peu.[/li][/ul]
Ils auraient pu tout a fait développer des intrigues basés sur leurs difficultés a payer leurs impots, ou a trouver le temps de faire leurs courses avec des horaires aussi chargés, mais faut avouer que pour eveiller l’interet du public, c’est pas l’ideal. les relations amoureuses reste un des moyens les plus “simples” (evident, pas simple a mettre en place) pour creer un interet, la curiosité, et surtout, un lien emotionnel avec le public.
Bon, cet apres midi je parlerai du développement des personnages Dieter et Horst, les deux “simples flics” dans Alerte Cobra (le gros barbu et le grand maigre), et j’enchainerai sur une analyse poussée de “Le Renard” (tout ayant été dit sur Derrick)