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Les rumeurs font état d’une pile d’attestations de circulations qui dateraient du premier confinement.

(je préfère préciser que c’est une vanne hein, je n’ai aucune idée de ce qu’ils ont dans leur datacenters)

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« Confinement : la nouvelle attestation, un «chef-d’œuvre» bureaucratique… »

:sweat_smile:

Yep, et il y’a 2-3 trucs intéressants à lire et à écouter sur le sujet

Barbara Stiegler dans « À l’air libre », chez Mediapart (j’ai le droit de linker du mediapart, j’ai collé le Figaro deux fois en 24h), revient sur les techniques de nudge qui donnent leur cadre à l’auto-attestation.

(le timecode est collé sur l’extrait qui parle justement de ces techniques, pour ceux qui n’ont que 2 minutes de dispo, plutot que 30)

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Et puis pour compenser un peu, une minute d’ASMR de lichen. Et un bon week end chez vous.

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Ce n’est pas du lichen, mais de la mousse ^^

:+1: :+1: :+1:

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Du coup il faut trouver une cuve de formol assez grande pour contenir Rez. J’ai bon ?

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et qui résiste bien à la corrosion, vu la concentration en sel final. :stuck_out_tongue:

En vrai on t’aime comme ça @rez . change surtout pas.

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Sur un air de pub connu:

PousseMousse
On se pousse et ça mousse
Quelle est douce cette mousse
C’est vraiment plus malin
Pour prendre des gadins

J’ignorais que la France avait été très novatrice dès le début des années 1970 sur ce qui allait devenir Internet grâce notamment à M. Pouzin et le projet Cyclades. Mais le projet a été torpillé pour une vision technique et politique très franco centrée.

« La mort du réseau Cyclades n’a pas pour autant entraîné la fin du data­gramme [de M. Pouzin]. Le protocole du datagramme a simple­ment été repris par les américains, sous un autre nom de protocole : “TCP/IP“» :

(lien trouvé sur la page Wikipedia précédente)

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Hein ?

Je déteste ces formulations: « sans lui, il n’y aurait pas d’Internet ».
C’est aussi racoleur que faux.

Mais effectivement on a pas mal innové en France sur les réseaux dans les années 70, c’est bien de le rappeler de temps en temps.
Dommage qu’on n’ait pas réussi à pousser les innovations jusqu’au bout (comme souvent).

Moi aussi, mais ce sont les rédacteurs en chef qui rajoutent ces titres, d’ailleurs à ce sujet Louis Pouzin dans ce même article reste humble et détaille les enrichissements mutuels des différents acteurs.

C’est très triste alors et ça doit être rageant pour le journaliste de voir son travail sali ainsi.
Un article qui commence par ça je ne continue pas la lecture, si un journal est prêt à mentir de manière aussi flagrante dans l’en-tête, je ne vois pas comment quoi que ce soit qui est écrit dedans pourrait être digne de confiance.

(rien contre toi, c’est juste que le traitement de l’info dans les médias me désespère depuis longtemps mais je n’arrive pas à me résigner)

En fait quand tu lis le « À propos de » on s’aperçoit que c’est une agence de communication, comme il y en a en fait énormément derrière les reportages qui sont externalisés ou achetés par les magazines de la presse écrite ou par les rédactions de télévision. (De même les multitudes agences de reportages). (*)

Il y a un défaut qui ne vient pas que des journalistes mais de la société : ce besoin de « maître » ou « héros », qu’on retrouve aussi dans l’Histoire ou la Préhistoire, comme les découvertes scientifiques, où on veut absolument trouver l’événement fondateur unique au détriment des autres événements ou contributeurs.

Mais cet article reste intéressant car il laisse parler à 80% l’interessé et lui permet justement de présenter les choses de façon nuancée.

(*) = En fait j’ai vu la première occurrence de cet article sur le Nouvel Obs / Rue 89, par contre j’ignore de l’œuf ou de la poule d’où est parti l’article d’origine.

C’est desopilant

De ce point de vue « pour Louis Pouzin, (…) la plus belle reconnaissance pour son travail sera venue de Grande-Bretagne, avec le Queen Elizabeth for Engineering » où il a été décoré en 2013 avec Marc Andreessen, Tim Berners-Lee, Vinton Cerf, Robert Elliot Kahn pour leurs contributions à la création d’Internet et du World Wide Web, et de toutes façon chacun d’entre eux ont une équipe derrière eux, et des influences ou contributions comme Robert Cailliau par exemple pour les navigateurs web.

Mais bon le plus intéressant dans son parcours, bien décrit dans l’interview, c’est qu’il ne s’endort jamais sur ses lauriers et rebondit ailleurs dès qu’on essaye de le fixer à un poste qui l’éloigne de ses aspirations. Et que la France a souvent manqué de discernement en ce qui concerne l’informatique.

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