Oui je suis un gros gâté #jefaisdesenvieux
Light saber…
Sans oublier le « sabrolaser » du premier film (sinon, en VO, c’est lightsaber, en un mot).
J’avais oublié ça !
Serait-ce les mêmes personnes qui auraient traduit Goldorak ? En liant tous les mots avec des ‹ o › (Fulguropoing, Cornofulgur, Rétrolaser…). Ou simplement une tendance de l’époque !
Je trouve que c’est une super traduction « sabrolaser ». Ça s’inscrit très bien dans les néologismes de la grande vague de la SF (comme le « plastacier » et les « robots positroniques » dans les romans d’Asimov).
https://fr.wiktionary.org/wiki/plastacier
La citation d’Herbert sur le wiktionnaire est géniale dans le genre :
La lumière dorée du soleil accrochait des éclats de couleurs primaires et des pastels patinés par le temps aux tuiles et aux pierres, au tribéton, au plastacier et aux matériaux de synthèse des bâtiments (…). — Les prêtres du psi , Frank Herbert, traduction D. Haas, 1985
Ah clairement, c’est mieux que Luc Courleciel ou Chiquetabbac.
N’empêche que « La Guerre des Etoiles », c’était cool comme nom !
Tout le monde en parlait à la récré
Avec Yan Solo dans son millénium Condor ?
Vas y chico mets la gomme.
En vrai, Luc Arpentazur ferait très médiéval mais collerait avec le gloubiboulga des influences de Star Wars.
J’aime bien quand les romans/jeux traduisent les noms, Warcraft s’en sort très bien. Reste à voir si ça va continuer avec la fermeture des bureaux versaillais…
Perso, je suis de l’école opposée. Je pense qu’on ne devrait jamais traduire les noms propres dans une œuvre, sauf dans le cas particulièrement rare où la compréhension du nom est essentielle à l’intrigue (et encore, même là, il y a moyen de trouver des astuces).
J’entends le point de vue, j’y pense à chaque fois que le nom d’un personnage est un anagramme ou relatif à la topographie. Surtout quand ça arrive X tomes après l’introduction du-dit personnage.
Si l’univers en question est éloigné du nôtre comme de la medfan ou de la SF pulp, ça ne me pose aucun problème : j’estime que si l’auteur a donné des noms « communs » comme patronyme, c’est que c’est une volonté de sa part qu’ils soient compris comme tel par son lectorat.
Particulièrement pour les publications jeunesses, genre Pierre Lapin et non Peter Rabbit, mais pas forcément.
A la rigueur si le personnage est étranger à la nation du protagoniste, oui ça a du sens de conserver tel quel.
Dans un contexte plus « réaliste » et ou sérieux, non évidemment. Ca mettrait à plat pas mal d’intrigue qui sans ça serait téléphonées comme celle des Vacances d’Hercule Poirot (plus de 70 ans après, je me permet ce mini spoil).
Jean Artisan au lieu de John Smith dans Pocahontas n’aurait aucun sens.
Jacques Eglise, capitaine du VSU Entreprise vendrait moyen du rêve
Alors, vu l’origine des noms de famille, pas forcément, ça peut aussi être le résultat d’une étymologie classique.
J’ajouterais aussi que traduire des noms propres, ça peut entraîner un effet de bord que je déteste : la « délocalisation perçue du récit ». Je ne sais pas trop comment le définir mieux, mais imagine un roman qui se passe au Texas, et où les héros deviennent tout à coup Jean-Pierre Durand et Michel Dupont, moi ça me sortirait de l’histoire.
comme dans tous les animes traduits en français dans les années 80 (Olive & Tom, Juliette je t’aime, etc…).
Après si le nom de la personne est important dans l’intrigue de par son sens, je pense qu’il peut être pertinent de traduire (je pense à Door / Porte dans Neverwhere, ça fonctionne alors que le contexte est profondément londonien… mais dans le même thème, les Locke de Locke & Key ne fonctionneraient probablement pas en s’appelant Verrous)
En bref, ça dépend énormément des spécificités de l’oeuvre, et on peut même avoir des noms traduits au milieu d’autres qui ne le sont pas, dans un contexte où c’est pertinent.
Je suis moi aussi contre la traduction des noms propres. J’ai trouvé ça détestable dans la VF de « A Song of Ice and Fire », ce qui m’avait fait repasser à la V.O.
Et pire encore, les traducteurs qui commencent à traduire mais qui oublient de traduire un autre truc en lien : J’avais été tellement agacé à la lecture des Princes d’Ambre quand j’avais constaté qu’en français ils avaient avaient traduit « Amber » en « Ambre » mais qu’ils avaient laissé Rebma, pour le monde miroir, sans réaliser que, c’était juste « Amber » à l’envers. Ils ont corrigé quelques tomes plus tard en renommant (comme ça, sans complexe) le monde miroir en « Erbma »
#Fail
J’ai encore le traumatisme de la traduction des noms propres dans WOW >__<
Ahah oui, j’avais tiqué aussi à l’époque où j’ai lu les bouquins.
Je suis plutôt team VO pour les noms, mais je trouve que ça se justifie pour des publications jeunesse. Sans traduction, pas un seul gamin n’aurait pu piger les noms d’un Harry Potter par exemple.
Après, je pense aussi que c’est très dépendant de la qualité de la traduction. Pour reprendre Harry Potter, on sent la recherche derrière les traductions. Clairement si les mecs avaient traduit Hogwarts par Porcverrue, ce serait probablement moins bien passé que Poudlard…
A l’opposé, quand y a un trop grand décalage entre le récit en français et les noms bien trop anglo-saxon, je ne peux m’empecher d’y voir une version québecoise