Lu all,
Voici un test de ma compostion, sur lequel j’aimerais avoir votre avis.
Feedback des membres de joy hautement apprécié.
Enjoy
PS : Je ne note pas, je pense qu’à la lecture d’un test, on comprend aisément si le jeu est bon ou pas (bonus : Message subliminal dans l’original attaché ^^ )
Doom III : Resurrection of Evil
Moins d’un an à peine après la sortie du très attendu benchmark de John Carmack, voici que surgit le premier add-on pour Doom III. On incarne toujours un marine, et on retourne sur mars en vue d’éradiquer le mal. Oui, c’est redondant, mais si vous ne sauvez pas l’monde, qui va le faire, hein ?
Mais qu’est ce qu’ils foutaient là ?! L’histoire commence alors qu’un groupe de marines découvre un des nombreux repaires du mal, et décide, comme d’habitude, de le réveiller. Vas-y que je touche un artefact et que je tue mes collègues, et vas-y que je me retrouve tout seul… Bon ok, la trame est absolument convenue, mais cela n’étonne guère pour un Doom. Rappelez-vous dans l’itération précédente, le mal se réveillait et on se retrouvait tout seul. Rien de bien neuf à l’horizon donc pour le scénario. Restez encore un peu car ce n’est pas ici que les nouveautés se font le plus sentir.
Rêve d’un jour © Lâché dans de belles ruines, le joueur découvre un environnement moins lassant que dans l’opus original. Les détails sont plus nombreux avec par exemple des générateurs posés de-ci de-là, des échafaudages, des blocs éparpillés de manière anarchique… Le design général est très rafraîchissant, et on ne passe plus sa vie dans de sombres couloirs identiques. Ici, on vous a remis l’appart’ à neuf, et ça fait vraiment plaisir. Je ne sais pas pour vous mais le fait que tout se ressemble dans Doom III m’avait « juste » fait chier. A vrai dire cet opus m’avait simplement déçu, et je n’avais été au bout que pour voir le boss (une constante dans les dooms : costauds, et valent le coup d’œil). Là, on est agréablement surpris de voir que les designers ont enfin fait preuve d’imagination, et on découvre chaque salle avec plaisir, sans ressentir de lassitude. Les graphismes sont donc plus variés et plus agréables que par le passé, et je dirais même que les textures ont gagné en précision. Il en étaient certaines qui arboraient un flou « picassien » (de Picasso, oui je sais c’est nul…) auparavant. Ici, les textures ratées sont bien plus rares et discrètes. Tandis que les ennemis ont bénéficié du même soin qu’auparavant, la gestion de l’éclairage s’est encore améliorée, et les effets spéciaux se montrent plus présents. Je pense notamment au superbe effet de distorsion lorsqu’on utilise un des nouveaux joujous en choppant quelque chose. Pour info, ça tourne parfaitement en 1024 tout à fond en high details sur un A64 3000+, épaulé par une 6800 et un go de ram. Je préconise minimum 2ghz et une cg récente équipée de 128 mo, et d’un joli giga de ram thaï pendant que j’y suis… Bref, préférez une grosse config’ pour espérer profiter de bien jolis graphismes. Moi, ça me botte et je suis convaincu par cette qualité. Mais bon, un jeu ce n’est pas que ça (quoi que pour un doom…) alors voyons si on peut en tirer quelque chose de ce gameplay vieux comme le monde…
Max peine Les développeurs ont habituellement toute la peine (ah ah) du monde à apporter des nouveautés à leurs fps chéris. Ici, la bande à Carmack s’est contentée de piquer des idées par-ci par-là. Au chapitre des « innovations » donc on trouve un gravity gun (non, pas comme dans HL², son rayon est vert euh), de l’artefact-bullet-time, quelques nouvelles horreurs à désintégrer (ah la fameuse disparition des corps après coup…) et quelques armes comme un fusil à canon double. Le gravity gun et le bullet time permettent de créer ce qui n’était pas présent dans l’original, des sortes de pièges. Que l’on doive esquiver des boulets mortels (comme dans cs avec les boulets, voilà) ou encore passer entre plusieurs parois successives se refermant à la vitesse de la lumière, on se surprend à s’amuser à arrêter le temps afin de progresser. La gravity gun, lui, permet de récupérer divers objets à distance, ou même des cadavres à distance, source d’énergie pour l’engin à ralentir le temps. Tout ceci permet une variété des situations absente dans l’original, au demeurant bienvenue. Surtout qu’à coté de cela, il reste toujours moult pda et codes d’accès à récupérer, ce qui n’est pas toujours très enthousiasmant… Je me demande si je préférais pas le système de cartes de couleur des premiers doom…
Merde, ils ont pas refait les chiottes ! Au chapitre des doléances, j’ai retrouvé les mêmes défauts. Je trouve l’ambiance sonore sympa mais vraiment discrète. De plus, et j’avais déjà ressenti ça dans l’original, je n’arrive pas à être surpris dans ce jeu. Avec 2 secondes d’analyse, on comprend qu’un bout de barbaque va sortir de tel cagibi, ou qu’une fois tel pda ramassé, un autre va apparaître de nulle part… A la limite, je suis bien plus surpris par un ignoble pet vengeur reçu en plein visage dans le métro. Maintenant, si on parle de l’IA, je vais vous énerver alors bon…vous l’aurez voulu, hein, venez pas chialer. Donc, ça apparaît (des fois on se demande d’où…), ça attaque, ça meurt. Fin de l’histoire. Si des fois ça se cache un peu, et ça disparaît pour réapparaître dans mon dos de marine, mais ça balance toujours pas de grenades, et le comportement de groupe est toujours aussi inexistant. La manie d’utiliser une torche d’une main et laisser l’autre vide (certainement pour se gratter ses couilles de marine pendant ce temps là) me rend toujours aussi hors de moi. Pourtant, assez de reproches on été entendus à ce sujet sur Doom III, mais soit. Enfin, le multi se montre toujours aussi soporifique pour ma part, mais certains y trouvent leur compte alors sachez juste une chose, c’est pareil qu’avant avec des armes en plus. Voilà.
Un zombie mort reste un zombie Doom III connaît, avec son premier add-on, quelques innovations qui se montrent indispensables une fois testées. Excellente idée en effet que le gravity gun, qui permet de terrasser les petits ennemis bien gonflants qui causent tant de coups de pied dans les unités centrales. Sympa le bullet-time aussi, et les situation requérant son utilisation.
Resurrection of Evil, c’est Doom III++. On garde les mêmes (défauts), et on recommence. Seulement, il offre bien plus d’intérêt que l’original, malgré la durée de vie inférieure. A réserver aux fans, ou aux novices ayant assez de brouzoufs à cramer pour acheter les deux jeux et ne jouer qu’à l’add-on, comme de bons bourgeois.
DonCartman.