Alcoolisme

ha ben je me sent moins seul sur le coup…^^

[quote=« Frag-Zero, post:20, topic: 54394 »]
, je me suis rendu compte que j’avais fini par ne plus vraiment savoir pourquoi je buvais et que je ne faisais que repousser le stress à chaque matin suivant.

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C’est exactement ca… L’angoisse du lendemain ne fait que se reporter…

Il y a également, en plus du médecin traitant ou du psychiatre qui sont certainement de bon conseils, des lieux spécialisés en addictologie:
http://www.drogues-info-service.fr/?-Adresses-utiles-

Le premier pas d’afficher ces questions ici, est un grand pas, mais le suivant d’en parler à des gens qui pourront t’aider est encore plus important, alors courage.

Me suis toujours dis qu’il faudrait deux personnes pour parler de ce genre de problème, quelqu’un qui te connait vraiment bien, pour avoir le discours d’un(e) ami(e), un peu de réconfort et peut être un jugement un peu biaisé. Et quelqu’un qui ne te connaisse pas, un professionnel de la santé (médecin, psy, etc…) pour avoir un jugement objectif et pouvoir attaquer des conversations un peu plus direct et frontale qu’avec une accointance.

Et puis le boulot de compréhension, de réalisation de ses propres angoisses, faut le faire en grande partie soi même. Et je parle de réalisation au sens reconnaitre et accepter parce que la guérison, j’y crois moyen, voir pas. Mais vivre avec, ouais.

Mes deux centimes de fin de soirée, hein.

Au vue de ta consommation déclarée, tu n’es médicalement ni alcoolique ni dépendant (bonne nouvelle !). Malheureusement, les raisons qui te font boire sont problématiques, et tu ne le vis pas bien. Dans ce cas, je crois vraiment que consulter un conseil extérieure et neutre (généraliste, psychiatre, groupe de soutien, qu’importe du moment que cela te convient) pour t’aider à résoudre tes appréhensions t’aideras à avancer et à éviter ta crainte légitime de devenir alcoolique (et donc avoir gérer la cause et les conséquences). Tu as la lucidité de réagir et te remettre en question avant le drame, et c’est vraiment tout à ton honneur, donc autant continuer dans cette direction et consulter quelqu’un. Un généraliste sera, a minima, capable de te conseiller des adresses dans ton coin.

Bon je suis sur mon téléphone donc je vais pas faire long mais je voudrais dire que déjà, tu te rends compte qu’il y a un problème et c’est déjà un sacré pas en avant. En plus tu dis savoir d’où ça vient donc je ne peux que te conseiller un psychologue. C’est peu être un peu cliché mais un psychiatre va te filer des médoc alors qu’un psychologue va plus mettre le doigt sur le problème et t’en faire parler ( et c’est pas parce que j’ai un oncle psychologue que je dis ça).

Après on peut trouver autant de témoignage que de personne mais ça a beaucoup aidé ma femme en voir un pendant quelques mois. Depuis elle a bien travaillé sur ce qui la perturbait et elle va beaucoup mieux. C’est vrai que c’est dur de franchir le pas, de se dire qu’on va parler de truc perso a un étranger, mais ça peut faire du bien et te sortir d’un situation délicate.

Bon courage en tout cas ! :slight_smile:

J’ai pas lu les réponses mais je voulais juste te dire que te poser la question est déjà plus de 50% du chemin fait, car face à l’alcoolisme (c’est pas un gros mot) les gens se voilent très facilement la face.

Courage,

Perso les soucis nagent tres bien dans l’alcool les petits salopiots.
Juste qu’effectivement, se poser la question c’est deja un pas.
Ensuite prendre du temps pour se poser, reflechir objectivement (pas de je suis le plus nul).

Et ne pas remplacer une addiction par une autre, parce que les soucis seront toujours la meme si la nouvelle dependance est mieux accepté socialement.

Et essayer de trouver la cause de ces angoisses ou de ces problemes.
Sachant que aussi ces angoisses ou problemes peuvent etre conscients ou inconscients.
Il faut juste aussi reflechir et voir aussi ta situation familliale beaucoup beaucoup beaucoup de problemes viennent de la.

Une remise en cause est un début et si tu trouves ce qui fait que tu as du mal comme ca, vivre avec en le sachant et lutter contre n’est pas forcement agreable tout les jours.

Apres c’est aussi une question de trouver un but qui puisse t’aider a avancer, ce qui fait que la remise en cause et l’acceptation puisse etre possible.

Et je te rassure on porte tous un fardeau plus ou moins lourd, et on le gere chacun a sa maniere plus ou moins bien.
Et que si pour certains c’est l’alcoolisme, il y a d’autres addictions que les personnes utilisent pour oublier un peu le fardeau (sexe, boulot etc …) et largement plus de personnes utilisent ce genre d’addiction qu’on ne le crois.
Et tres peu se remettent en cause en tout cas.

Personellement je conseillerai quelqu’un a qui parler franchement de tout pour essayer de trouver la cause, un psy peut aider sachant qu’il y a de sacres connards condescendants dans la profession et ne pas hesiter a en changer.

Et une fois la cause trouvée, essayer de depasser ca et trouver de quoi avancer.

de toutes facons on vit dans un monde particulierement anxiogene .

  1. Donc deja faut pas culpabiliser car tu angoisses. donc le verre de la culpabilité tu peux l’enlever
  2. maifestement tu angoissera aussi demain si rien ne change mais le monde ne changera pas non plus , donc le verre de la culpabilité du lendemain tu peux aussi l’enlever
  3. Ensuite l’angoisse c’est personnel , on y est tous sujet , ca nous fout tous en l’air , c’est juste que certains la declenche plus ou moins rapidement , donc le verre de " je suis une fiotte qui angoisse" , tu peux aussi le virer
  4. maintenant il doit rester un verre, on peut te le laisser, on ne vit qu’une fois et celui là doit etre du plaisir . sinon faut le virer et prendre un truc meilleur :slight_smile:

Tu as la motivation (garde de ta fille )
Tu as le sentiment de connaître la source des angoisses
C’est le bon moment…
Et comme d’autres, je pense que l’échange avec un professionnel (psychiatre, psychanalyste) peut être une solution à tenter.
Tu es libre d’en changer, si l’approche ne te convient pas (sachant qu’au début ça peut piquer les yeux, mais tu es dans une période de courage et de volonté) ; je pencherais plus pour cela que les AA, même si je ne remets pas en cause les résultats que l’on peut obtenir par eux.
En tout cas, respect et courage !

Rien a dire de plus que bon courage a toi et fait ça en pensant a ta fille c’est la seule idée que tu doit avoir en tête car si il s’avérait que tu est réellement alcoolique il ne faudrait surtout pas que pour cet argument tu en perde la garde.

Pour ça va consulter et réfléchit si ton combat pour ta fille et les soucis que ça a pu engendrer ne sont pas la cause de tes angoisse.

Justement hier soir en me resservant un 3eme verre de rhum je me demandais si je n’avais un “problème” avec l’alcool. Il semblerait que oui.
J’ai toujours eu tendance à croire que c’est comme ça que je fonctionnais, que c’était pour me détendre après une longue journée de taf…
Je vais me lancer un petit challenge, pas d’alcool pendant une semaine. Ca va me permettre de voir où j’en suis, il faut que je travaille sur mes angoisses.
Merci la zone, ici on peut vraiment parler de tout, je vous aime.

Ça dépend du rhum en question ! :stuck_out_tongue:
Y’en a quelques-uns pour lesquels j’ai du mal à m’arrêter aussi :sweating:

C’était un banal 3 rivières, et le problème c’est que je ne le buvais pas pour l’apprécier mais vraiment juste pour l’effet

De toute maniere comme dit, beaucoup de gens ont des addictions pour se deconnecter et mettre le cerveau en off.
L’alcool n’en est qu’une parmis tant d’autres.
En prendre conscience est deja un debut.

juste un mot pour dire la classe de la zone pour répondre à ces questions.
J’ai pas mon avis à donner , on a chacun sa croix, mais la zone est un lieu magique du net ( ou magique tout court ) …

Merci Caf et la team de nous avoir ouvert ce petit paradis, et merci aux zoniens de la tenir en forme.

sinon courage pour la suite, un psy ça fait jamais de mal :slight_smile:

Tout comme les posts précédents je trouve que c’est déjà très encourageant de regarder ce problème en face. Je pense qu’il est important d’agir pas à pas (particulièrement quand on se sent fragilisé) et la proposition faite plus haut d’en parler à un généraliste me semble vraiment judicieuse.
Je voulais juste réagir par rapport à la distinction entre psychologue et psychiatre qui, à mon avis, ne se réduit pas simplement à la prescription de médocs. Il me semble que c’est surtout l’orientation du soignant sur un type de thérapie et le projet thérapeutique (travail court ou prolongé)qui doit vraiment aiguiller le choix. Comme l’a dit Bussière, les addictions sont souvent l’expression de problèmes plus profonds et bien ancrés. Je pense que les conseils et les contacts d’un généraliste seront d’une grande aide.

Bon courage à toi!

J’avoue avoir gardé un oeil très attentif sur ce thread par crainte de dérives ou de posts inappropriés mais je rejoins mono en saluant la qualité et le tact des posts concernant ce sujet si personnel et délicat. Merci à tous pour vos contributions, bravo Drakulls pour la prise de conscience et je te souhaite tout le courage et la volonté possibles pour les prochaines étapes à venir.

PS: Je me réserve la possibilité de fermer ce thread ultérieurement si ça commence à tourner en rond ou à dériver.

Gros gros +1 …
Et je rejoins aussi Bussiere sur les comportements de fuite vers des activités plus acceptées socialement, mais qui reste des fuites malgré tout.
A mon sens, il faut faire face à ses angoisses pour les dépasser. C’est (très) difficile, mais on en sort grandi. Ça se fait petit à petit.
Et c’est un grand pas vers l’acceptation de soi et la sérénité.
Et c’est reposant, d’être en paix avec soi même :wink:

Et pourtant l’alcool c’est un des trucs les plus acceptés socialement… Quand je vois le nombre de collègues qui sont morts torchés chaque week-end et qui trouvent ça normal…

Disons qu’être catalogué « alcoolique » n’est pas très accepté. Le problème c’est la définition. Et sur ce point, la démarche de Drakulls est très courageuse.