Alcoolisme

Je veux juste dire un petit truc, fait gaffe au généraliste ou au psy, j’ai un gros préjugé sur ça, si tu parles de tes angoisses, qu’ils te file pas des anti depresseur, tu vas ptet arrêter l’alcool mais pas régler tes problèmes. J’ai eu une mauvaise passe à l’époque, j’étais allé voir un généraliste qui m’avait prescrit du zoloft au bout de 4 minutes de discussion. Et je me suis dit que même en étant mal, c’était pas une bonne idée et j’ai jeté l’ordonnance… J’ai réglé le truc autrement.

Pour ma part c’était un problème de contrôle, t’as une situation qui te fait souffrir et tu cherches une solution avec ta tête tu cherches à contrôler les choses, alors que tu peux rien faire, sauf accepter de vivre comme ça et laisser faire les choses. Mais seul t’arrive pas à prendre du recul sur toi, on à l’impression qu’on se connait et qu’on peut s’aider tout seul, mais je pense que dans beaucoup de cas c’est difficile.

Le truc que je pense être un bonne idée, vu que t’es conscient du truc que t’as envi de sortir de ça, c’est de se faire aider, de parler à quelqu’un. T’es pas alcoolique, t’es pas un piller de bar qui est foutu, c’est juste une passe, et t’as des gens qui peuvent t’aider. Faut que tu captes d’où ça vient, de comment t’en est arrivé là. Essaie de commencer un psychothérapie, commence un truc sur plusieurs séances, fait toi accompagner par quelqu’un qui est pas un pote ni un proche, dis lui franchement tout ce qu’il y a dire.
T’es pas obligé d’en parler à tes potes, peu de gens comprennent ça, t’es jugé, garde le pour toi.

Le début de la guérison c’est de se remettre en question et de faire le premier pas vers un moyen de changer ça, accepter une aide. Tu commences bien je pense :smiley:

Bon courage en tout cas, j’espère pour toi que bientôt tu repenseras à comment t’es en ce moment, mais de plus haut !

Sylvain

Il existe une molécule qui retire jusqu’à l’envie de boire. Le baclofène. http://fr.wikipedia.org/wiki/Baclof%C3%A8ne Le médecin à l’origine de cette utilisation du produit était alcoolique. La relaxation (sophrologie, méditation…) est très efficace contre certaines angoisses aussi. C’est un processus global de retour vers soi, d’acceptation du réel. Cela peut aider pour lutter contre la depression…de nombreuses études en soulignent les effets bénéfiques.
Même un chemin de milles lieues commence par un pas hein.
bon courage

En gros, pareil que pas mal de monde: ne pas remplacer l’alcool par des medocs, soigner le probleme en profondeur. Donc generaliste qui va te referer a un specialiste.

En tout cas, surtout un bon gros courage a toi, tiens bon :slight_smile:

Attention tout de même on dérive là : le baclofène est à peine en phase d’essai dans cette indication (autorisations délivrée il y a 2 mois à peine), et n’est aujourd’hui réservé qu’à des patients avec dépendance physique sévère, je pense que dans le cas présent nous n’en somme pas à parler médication, comme dis plus haut, remplacer une béquille par une autre n’est pas une solution sur le long terme.

Bon courage en tout cas

Comme les copains plus haut je ne peux que te conseiller de rencontrer ton generaliste dans un premier temps.

La vie ma foutu deux ou trois coup de pieds dans la gueule ces dernieres années et la solution « teuf avec les potes et black out quasi tout les soirs » aurait pù etre le choix le plus…facile?..evident?..
Non… J’ai juste décidé de prendre ce que la vie m’offrait de positif (comme toi je suis père de famille et voyais tres peu mes enfants…) et faire ce qu’il faut pour affronter mes peurs (d’autant que je suis d’un naturel plutot reservé et angoissé).
Je voudrais dire une chose: Venir en parler ici, devant des gens (sympas :wink: ) qui te sont inconnus prouve que tu en a une sacrée paire (si j’ose m’exprimer ainsi) donc je pense pas que ton pobleme vienne d’un manque de confiance…Remplace l’alcoolisme par une autre addiction moi nuisible pour ta santé les questions restent les mêmes: Est ce que je suis addict? Pourquoi? Est ce que je veux stopper? Comment?

Bon, j’ai lu vraiment bcp de réponses intéressantes, quelques témoignages frappants, et qui forcent pas mal le respect (et déclenchent aussi pas mal d’autocritiques.)

J’imagine bien que voir un docteur, c’est une très bonne idée, quelque soit les domaines cités (sophro, généraliste, psy…) Mais j’aimerais aussi proposer une approche différente qui semble complémentaire: Trouve toi une activité différente que l’alcool et utilise le temps que tu y consacres pour réfléchir aux sources de tes angoisses. Tout d’abord parce que l’alcool ne détend pas, mais aussi pour toutes les autres propriétés qu’on connait tous et je vais pas insulter la zone avec un Xe discours expliquant ce que c’est l’alcool.

Comme ca a été souligné déjà, c’est pas tellement le niveau de conso qui ici est problématique, mais la raison pour laquelle tu bois. Ajourd’hui, tu gères pas trop mal, mais assez pour t’inquiéter. Qu’en sera t’il lorsque les angoisses seront au top? La règle à suivre est de ne boire (modérément, hmm?) pour de bonnes raisons. Pour les mauvaises, trouve toi autre chose qui ne soit pas une activité addictive. Une très bonne règle de pouce pour en trouver une, j’imagine, serait: est ce que tu serais pret à laisser tes enfants y participer ? Apres, a toi de voir. Faire du vélo? construire un bateau dans ton garage? Apprendre la cuisine? Bref, tu te démmerdes pour trouver hein :smiley:

Mais dans tous les cas tu dois pouvoir la pratiquer seul, et que ca puisse ne pas etre trop « prenant » pour que tu puisses aussi reflechir pendant ce temps, voire t’y plonger aussi lorsque vraiment c’est insupportable de réfléchir sur tes angoisses.

Au final, ce que je veux éviter, c’est de passer a une « abstinence » totale qui ne fait que régler (souvent temporairement) un problème d’alcool, surtout que tu as mis en avant qu’il ne s’agit pas d’une dépendance. Bref, l’alcool n’est pas réellement le souci, mais il ne faudrait surtout pas qu’il le devienne aussi.

EDIT: Ah, j’oubliais. Si vraiment tu te mets a faire un bateau, promis, j’achete les gilets de sauvetage :smiley:

Bon alors j’ai lu rapidement (pas forcément tout), mais je voulais apporter mon opinion.
Pour moi, il y plusieurs type d’alcoolisme:
_le “vrai” (gros guillemets), l’addiction physique, où on ne peut se passer de boire quelque soit l’heure. Là, je ne pense pas qu’on en guérisse (un peu comme le cancer) : on peu rester sobre des dizaines d’années mais replonger dedans. D’après ce que tu décris ça n’est pas non plus ton cas (ouf).
_l’alcoolisme “social” : pas forcément en soirée, mais boire un verre à n’importe quelle occasion : quelques verres à midi, un apéro le soir avec des invités, avec des verres à table. Bref boire “un peu” mais tous les jours.
_Et l’alcoolisme “en solitaire” : se boire un verre pour se sentir plus léger, se décontracter le soir par exemple.

Je penses que tu serais plutôt dans le 3ème cas, mais attention car cela peut devenir un cercle vicieux : boire de plus en plus de verres jusqu’à ne plus pouvoir s’en passer. Je si boire comme tu les décris suffit à être alcoolique au sens de la médecine (x g/x jours), mais déjà si tu te rends compte vite qu’il y a un soucis, c’est un TRES bon point.
Tout ce que je peux te souhaiter c’est de ne pas rentrer dans un cercle vicieux, et trouver la raison de cette prise d’alcool.
Et essayes aussi de te tester, voir si tu peux de passer d’alcool X jours, ça sera un bon moyen de savoir si tu es vraiment addict ou si ça n’est encore qu’une “aide”/une fuite vis à vis de tes problèmes .

Je ne vais faire qu’un gros +1 concernant le courage de la démarche, et je vais éviter de parler de la partie superficielle du problème (l’alcool) n’ayant moi-même jamais bu une goutte d’alcool (même le cidre est trop fort pour moi…).

Là où je voudrais ajouter quelque chose c’est sur les solutions pour se sortir des angoisses, des prises de tête, du manque de “force” (à défaut de trouver un meilleur mot) pour affronter une situation pourrie. Pour être moi-même passé par une période houleuse dans ma vie, mon médecin a l’époque m’avait orienté vers un psychiatre. J’ai fait 2 ans de séances hebdomadaire, au début à reculons, avec 2T de suspicion et d’a priori. Et puis au final ça s’est révélé très payant et ça a débouché sur des résultats très forts : perte des 15Kg que je me traînais depuis l’adolescence, déménagement dans ma région d’origine après 15 ans d’exil à 800km notamment.

Quand je vois où tu te situes dans la démarche et la volonté de t’en sortir, je pense sincèrement que ça ne coûterait plus grand chose de franchir ce pas (et financièrement non plus, vu que le psy avait été prescrit par mon généraliste, j’étais intégralement remboursé sécu + mutuelle, par exemple).
Ma modeste pierre à ton édifice.
Courage!

Bravo et immense respect pour la démarche. Je serai bref. Plein de bons conseils à prendre ici et là dans ce thread. Pour ma part, je recommanderais le parcours suivant :

D’abord, en parler avec ton généraliste qui devrait pouvoir t’offrir dans un premier temps une “thérapie d’accompagnement”. En gros, en discuter avec toi, suggérer des pistes curatives (je rappelle que l’alcoolisme est une maladie) et éventuellement recommander un petit bilan de santé pour évaluer l’étendue des dégâts physiques (s’il y en a). C’est lui aussi qui pourra te prescrire un traitement adéquat et/ou te renvoyer vers un spécialiste si nécessaire. Ensuite, si besoin, il pourra aussi t’orienter vers un psy pour une psychothérapie plus approfondie s’il l’estime nécessaire à ta guérison.

Dans tous les cas, le premier réflexe : en parler avec ton généraliste.

Et n’hésite pas à nous tenir au courant de tes différentes démarches.

Bon courage !

Bon… Tout d’abord, je remercie tous ceux qui ont répondus ici et je suis aussi impressioné du nombre de pm que j’ai recu de la part de gens voulant aider. La Zone est vraiment plus qu’un forum.

J’en ai discuté bcp avec ma chere et tendre qui m’a un peu éclairci sur mes peurs et ma nature. Je me situe actuellement plutot dans l’alcoolisme mondain… mais si je suis stréssé, je rechigne pas un ptit verre tout seul…

Bref, medecin généraliste vu. Anti-dépresseurs légers histoire de remettre certaines choses en place quelques mois. ET histoire de me refaire une santé^^, pastis sans alcool acheté et arret total de l’alcool jusqu’a ce que j’arrive à me passer de cela pour me rassurer.
Je dis pas qu’apres je ne reprendrais pas un pti verre avec des amis de temps en temps, mais pas avant d’être totalement lavé de tout stress ou interrogations.

Juste pour préciser que le manque physique n’est apparement pas la, puisque clairement j’en ai meme pas envie. Et cet aprem, encore un gros coup de stress , mais une bonne discution en fait, ca remet aussi bien les choses en place…

Même si l’alcool permet d’évacuer tes soucis/peurs, ce n’est que temporaire et les effets potentiels négatifs ne valent clairement pas l’effet bénéfique actuel. Sans parler du risque de boire un peu plus progressivement, de plus en plus fréquemment.
C’est une très bonne chose de remarquer son comportement, son côté négatif et de chercher du support.
Ca peut paraître très bateau, mais as-tu pensé à substituer l’alcool par une autre activité (sport, bricolage, ton enfant, jeu vidéo…ça dépend de tes préférences). Tes proches peuvent-ils t’aider?

Je plussoie ce qu’ont dit les personnes précédentes : ton médecin traitant, s’il est bon (très important, car il existe quand même des médecins généralistes voire spécialistes qui s’en tamponnent le coquillard/ne comprennent pas grand-chose à leur boulot), et une personne à qui en parler (que ça soit un psychologue, une association telle que les AA, un membre de ta famille ou un ami) constituent un bon tremplin de départ.

Bon courage!

Moins quand meme, hein et surtout c’est plus visible. Et on commence a en prendre conscience aussi, formation des rh a l’alcoolisme et tout.
Le cul le boulot l’adrenaline et quelques autres sont aussi des addictions pour fuir le quotidiens mais moins visibles et moins remarquées.
Et l’etre humain trouvera toujours un truc pour deconnecter son cerveau, l’alcoolisme n’en ai qu’un. Et beaucoup beaucoup beaucoup de gens ont une addiction pour se deconnecter.

Perso, je me repete quelqu’un a qui parler, tout dire et surtout être honnete avec soi quand tu parles.
Ne pas dire je suis le dernier des ratés ni rien. Mais honnete on a tous merdé des trucs on en a tous reussis aussi.

Et si ca te gene d’en parler face à face a quelqu’un, personnellement je me suis enregistré sur un dictaphone et j’ai raconté ma vie en essayant d’etre plus ou moins neutre. Et ensuite j’ai réécouté et essayé de decouvrir ce qui n’allait pas.

Pas dit que ca marche pour tout le monde.

Ensuite pour le psy ne pas hesiter a en changer, et ne pas te buter si le contact passe mal ou ne pas hesiter a l’envoyer chier si il te prends de haut.

Et surtout decouvrir l’origine des problemes n’est qu’une partie de la solution, quand tu auras compris pourquoi tu as des doutes ou des faiblesses comme ca. Il faut trouver quelquechose pour avancer et te motiver.

Sachant que tes faiblesses et tes doutes ne disparaitront surement jamais, qu’il faut apprendre a vivre avec et malgres eux une fois que tu as compris d’ou ils viennent.

Et la ou j’insisterai c’est que pour parler avec beaucoup de gens et en connaitre beaucoup, enormement de gens ont des doutes ou des faiblesses.

Beaucoup les cachent, tres peu en parlent en publique, et beaucoup aussi ont des addictions pour se deconnecter.
Juste que quels que soient tes doutes ou tes faiblesses, tu n’es pas plus nul qu’un autre juste humain, et que dit toi bien que tout le monde en a.
Sachant que pour un homme c’est pire, vu qu’on a un coté assez macho dans notre société et que tres peu sont les hommes capables d’admettre leurs faiblesses. Alors que si tu grattes un peu beaucoup en ont aussi.

Bref bon courage, le premier pas est le plus dur et le plus important.

Quand mon père a arrêté il y a 15 ans, il allait à des réunions genre AA. Il a eu la chance d’avoir un ami qui l’a invité. Ce qu’on y disait c’est que c’est une maladie dont on ne guéri pas, donc c’était abstinence totale. Bien souvent ceux qui faisaient des rechutes c’était juste avec un petit verre qui se terminait avec la bouteille… Et l’entourage est super important. Par exemple si ta copine passe sa soirée à boire du vodka-redbull (sic), c’est impossible que toi tu puisses arrêter.

oui tu as raison, mais la, ca n’a rien a voir : il se torche pas la tronche tout les soirs. La personne dont je parlais dans ma famille, c’était coma éthylique, et depuis qu’il est sevré, effectivement, c’est 0 verre, car le risque de rechute est reelle, car il etait beaucoup plus loin. Meme plus de 20 ans après.

Dans le cas présent, on est à peine dans l’alcoolisme. C’est plutot un problème de gestion des emotions que de l’alcool. Donc aucun problème à reprendre une consommation modérée par la suite.

Rarement vu un tel consensus sur un sujet :slight_smile:
Toute ma sympathie à l’auteur auquel je souhaite bon courage. Avoir l’envie de sortir d’une addiction c’est l’étape clé sur laquelle personne ne peut t’aider, et tu l’as franchie.
Maintenant il reste à obtenir de l’aide pour l’arrêt effectif, et là tu as l’embarras du choix. Perso je vais forcément te dire que les addictologues c’est vachement bien, mais ce qui compte en définitive c’est l’efficacité. Et un méthode n’en exclut pas une autre, tu peux faire addicto + AA + psychologue…
L’avantage de l’addicto c’est qu’il est souvent psychiatre, donc il va pouvoir gérer à la fois le problème de dépendance, le problème de fond, et les traitements utiles. C’est du tout en un.
Attention quand même aux miroirs aux alouettes: le lioresal c’est une étude assez légère, faite par un type tout seul, cardiologue il me semble. La validité est bof.
Et quoi qu’il se passe, ne te décourage pas: si jamais tu rechutes, ça fait partie du processus, il faut souvent plusieurs arrêts. L’important c’est de garder l’envie d’arrêter.

Juste un mot d’encouragement.
J’ai un peu le même soucis en fait et à cause (grace) de toi, hier j’ai zappé l’apéro et suis allé faire du sport. Puis du coup j’ai aussi mangé mes 5 fruits/légumes…

Encore une fois, bon courage et je pense que tu as quand même largement le temps d’agir. On ne parle pas d’un mec qui se met minable tous les soirs mais qui boit 2-3 verres. A mon avis tu as encore de la marge avant de sombrer réellement dans l’alcoolisme.

Tel la cavalerie.

Déjà bravo pour la démarche, et bravo pour la discussion avec ta tendre.

Sortant d’une longue période pseudo dépressive, ayant peur des addictions, je ne suis pas passé par la case médecin, ni psychiatre. J’ai été consulté une psychologue… (même si des fois j’aurais tué pour des calmants pour pouvoir dormir)

En marge de tes anti dépresseur léger, et de tes résolutions que j’applaudis peut être que ça pourrait t’aider. Comme toi je pensais savoir d’où venais mes angoisses, mes problèmes, pourquoi j’agissais comme çi alors que je savais que j’aurais du faire comme ça … mais finalement en parler avec un interlocuteur neutre, qui va reformuler tout ce que tu “sais” mais “ne sais pas vraiment” aide à prendre des décisions.

C’est un coût non négligeable, mais ça peut être valoir la peine d’essayer.

En tout cas cheers drakulls

je me posais les mêmes questions personnellement, ayant 2-3 au travers du crane depuis kkes semaines / mois et la question / attitude de drakulls etant pratiquement la meme que la mienne je vais prendre les réponses et les conseils s’appliquant a lui pour moi

Bonjour,

Je ne vais pas révolutionner le topic, ou quoi que ce soit, j’applaudis le courage et la motivation pour passer a autre chose :slight_smile:

Je voulais ajouter que, si il y a une peur de médecin, ou une honte, ou autre, qu’il y a un passage a vide ou qqch de trop lourd a supporter seul, les mairies de toutes les villes offres des services a travers le CCAS où il est possible de trouver une oreille « jetable » attentive, des conseils et des aiguillages vers des structures plus adaptés en cas de besoin…

voila, bon courage :slight_smile:

pas sur de trouver le même truc a frite land

notre ami est "un peu " belge