Les enfants ma connexion internet est réparée !
Salaud de frees - deux semaines pour changer une carte bousillée sur leur DSLAM
(Je vois déjà GloP qui soupire d’aise)
[quote][quote]n’importe
quel mec un peu censé qui bosse dans l’informatique sait que les
brevets logiciels sont une ENORME CONNERIE. Que s’ils se mettent en
place, on peut d’ors et déjà dire que c’est la fin de l’informatique
tel qu’elle a été inventée.
RIP
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On a pas d’exemple de système en place de brevêts logiciels qui n’ai pas subit des dérives totalement surréalistes.
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Trier les “bons” brevêts des “mauvais” dans le cadre du brevetage de notions abstraite reste une gageure. La notion d’“effet technique” garde un flou certain.
2/ La présence d’un système de brevêts logiciels n’est en rien une nécessité vitale (C’est ce que les partisans des brevêts logiciels veulent faire croire). C’est un choix.
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L’absence de brevet logiciel ne signifie pas que le produit est sans protection. Il ne bénificie pas d’un certain type de protection mais il garde celle dont il dispose déjà comme la possibilité le brevêter l’ensemble des constituant d’un dispositif matériels, le droit d’auteur, qui n’a rien d’un gadget même pour le closed source.
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Le système de brevet, a été originellement mis en place dans un but précis. Ce but n’était pas d’assurer une source de revenu aux inventeurs. L’inventeur est sensé gagner sa croute en vendant les produits résultant de son inventivité, pas rester dans son hamac et toucher des droits pour ses idées.
Le brevet est fait pour assurer la libre circulation des connaissances et ainsi simuler le développement technique (les gens ayant mois d’intérêt à ne pas publier leurs solutions innovantes pour eux, étant donné que les produits concurrents qui voudraient l’utiliser doivent trouver un accord financier avec eux). La manière dont ce but serait rempli par des brevêts logiciels serait au mieux obscur.
- La connaissance en tant que telle est gratuite. C’est un choix philosophique. On va pas trancher ici un débat qui dure depuis Platon sur le fait de savoir si les mathématiques sont inventés par l’homme ou découvertes.
Quand on rentre dans le domaine des inventions “abstraites” on ouvre une boîte de pandore ; autant il est facile de tracer un trait bien défini entre ce qui est matériel et ce qui ne l’est pas (et donc ce qui est brevêtable et ce que ne l’est pas, dans le système actuel) autant tracer un trait entre les idées brevêtables et des concepts et des résultats mathématiques est assez aventureux.
- Les brevêts à large spectre sont négatifs pour l’innovation et c’est un problème aigu dans le cas des brevets logiciels et des brevêts sur la génétique. En matériel les processus brevêtés ont des fonctions bien définies qui limitent en génréral assez bien leur champ d’application. En matière de brevêts logiciels, les systèmes sont souvent beaucoup plus complexes et tu peux te retrouver à enfreindre le brevet de quelqu’un à qui tu ne fais absolument pas concurrence, dans un domaine d’application largement différent.