Schnoups > Certes, on peut dégager les caractéristiques que tu proposes (et plutôt vraies) mais ça ne marche pas à tous les coups. J’en veux pour preuve cette bouse infâme de Bleu Indigo qui est prépublié au Japon dans le young animal (comme Berserk d’ailleurs) et qui ressemble plus à Love Hina (prépublié dans Shônen mag) soit une trame romantique avec des gros seins.
Quant à Berserk, j’ai lâché au volume 13. Ces histoires de viols sur 30 pages et sous tous les angles, non merci.
Voui, mais j’arrive à comprendre que Love Hina soit pas vraiment du Shojo, ni vraiment du Shonen, ni vraiment de l’Hentei. Parce que d’un côté, tu as toute la trame romantique du Shojo, l’esprit du « je veuuuxxx m’aaamélioorer, et devenir mieux » de Keitaro qui finit par être admiré par celles qui le rejetaient, et les gros seins de l’Hentei. Dans le même esprit, il y a les Karinto (Avec Karine) qui, eux, sont classés dans Hentei…
Les classifications, quelques fois, c’est pas simple…
Il y a aussi les éditeurs qui classent quelques fois un peu trop vite… quitte à foutre du Shonen en catégorie Shojo…
Par contre, je n’ai pas lu les Blue Indigo, mais merci de l’avertissement…
Là, je te plussois à fond, arrivé au 11 / 12, ça commence à me saouler… je ne sais pas pourquoi. Une question de gouts, encore une fois, peut être…
Donjohn > Je te renvoie au topic dédié sur le forum de mangaverse. Je suis loin d’être la seule à considérer que c’était trop (pinaise, quasiment trente pages ! Oo).
Quant à ta dernière remarque, c’est tellement… masculin. Evidemment que c’est un viol ! Par pitié, ne me ressorts pas la scène plan par plan avec des commentaires du genre « mais là, regarde elle l’embrasse »
Enfin, en ce qui concerne le coup du « attendez, le meilleur reste à venir », franchement ça commence à faire longuet. Un coup c’est « après le tome 3 c’est une tuerie ». Puis « à partir du tome 11 c’est une tuerie ». On peut continuer encore longtemps comme ça.
Berserk avait fini par me plaire après trois premiers volumes franchement poussifs. Là, le 13è m’a franchement écoeurée. C’est pas tant le viol hein, c’est sa représentation. Il n’y avait pas besoin d’en faire autant. Deux plans et on a compris. Là, on sent que c’est vraiment fait pour montrer de la fesse au lecteur (masculin, cible du magazine de prépu) et le plus possible.
Euhhhh… étant un monsieur (et par la même occasion masculin et hétéro), euh… Un peu envie de vomir à ce moment là…
Non, pas à ce point, franchement, ça m’a pas spécialement excité, mais plutôt dégouté. Et je pense pas que beaucoup de personnes te diront qu’elles ont adooooré la scène… et c’est vrai qu’il y a plus court comme scène de viol (cf. Tenjho tenge vol 1).
Mais j’ai l’impression que l’auteur prend un malin plaisir à nous montrer de la souffrance…
Sinon, moi, j’ai pas spécialement senti de longueurs dans les premiers tomes. Disons que ça a commencé à venir vers le tome 9. Mais au début, j’ai eu un peu de mal à accrocher aux dessins et au character design.
Je m’y remettrai peut être un jour, mais pour le moment… je fais une break sur Berserk.
Euh, c’est marrant, mais je ne me suis pas amusé à compter le nombre de pages moi… D’après mon souvenir, c’était assez bref, comme quoi…
Sinon, juste pour ajouter que jouer les vierges effarouchées en lisant Berserk, c’est peut être pas la meilleure idée. S’il est vendu sous blister, c’est pas pour rien. Vous iriez lire du hentai en vous plaignant que y a trop de seks, que les filles sont un peu jeunes, que si que ca ? Oui surement, mais du coup, on lit pas.
Enfin, perso, j’étais plus mal à l’aise, dégoûté pour Guts et Casca. Certes, c’est un viol, mais justement, le but affiché était de mettre mal à l’aise le lecteur je pense. C’est comme un cauchemar, et c’est tant mieux. Bon après, effectivement, ca aurait pu être plus court… Manque d’inspiration ?
Vous êtiez prévenus en plus ^^
Edit : je me souviens pourquoi ca ne m’avais pas paru long, c’est que chui passé vite sur ces pages, j’avais déjà vu l’animé, et il m’avait bousillé ma journée, donc là, j’voulais surtout savoir comment il réussissait à s’en sortir.
Edit 2 : pour le coup, je trouve le passage de l’animé bien mieux fait (jviens de le zieuter). On voit plus des plans serrés autour des visages griffith/guts. Moins de plans juste « fesse ». Et puis je trouve que ca termine mieux, juste avec guts qui se fait crever l’oeil et qui hurle, c’est achement plus classe, et pour un dernier épisode, ca tue vraiment de ne pas savoir la suite ^^
Moi non plus mais il faut être vraiment, vraiment tête en l’air pour ne pas réaliser qu’il y a beaucoup, beaucoup de pages sur le sujet.
Où tu as vu des vierges effarouchées ? Ca veut dire quoi d’ailleurs ? Que parce que c’est vendu sous blister, on doit tout accepter et mettre son sens critique en veille ? Et puis dans le cas de Berserk, si ç’avait été du hentai, je ne l’aurais pas acheté. Je savais que c’était violent voire trash, ce n’est pas le problème. A mon âge, on peut lire ça sans faire de cauchemars. Le gros problème de Miura, je le répète vu que bizarrement, ce que j’ai écrit est passé au-dessus de la tête, ce n’est pas tant le viol qui me dérange, c’est sa représentation graphique dans ce cas précis. Il n’y a strictement aucun intérêt à l’étaler pendant des pages et des pages. A moins qu’on veuille voir de la fesse. C’est tout et il faut être franchement faux-cul pour le nier.
Nan pas manque d’inspiration, pour voir de la fesse on te dit ! A moins que les lecteurs masculins soient franchement mononeuronaux et aient besoin de tout plein d’images pour bien comprendre la situation
Mais bon, qu’il y ait des réactions de dégoût, c’est quand même un peu encourageant…
[quote=« Tabris, post:44, topic: 16224 »]Donjohn > Je te renvoie au topic dédié sur le forum de mangaverse. Je suis loin d’être la seule à considérer que c’était trop (pinaise, quasiment trente pages ! Oo).
Quant à ta dernière remarque, c’est tellement… masculin. Evidemment que c’est un viol ! Par pitié, ne me ressorts pas la scène plan par plan avec des commentaires du genre « mais là, regarde elle l’embrasse »
Enfin, en ce qui concerne le coup du « attendez, le meilleur reste à venir », franchement ça commence à faire longuet. Un coup c’est « après le tome 3 c’est une tuerie ». Puis « à partir du tome 11 c’est une tuerie ». On peut continuer encore longtemps comme ça.
Berserk avait fini par me plaire après trois premiers volumes franchement poussifs. Là, le 13è m’a franchement écoeurée. C’est pas tant le viol hein, c’est sa représentation. Il n’y avait pas besoin d’en faire autant. Deux plans et on a compris. Là, on sent que c’est vraiment fait pour montrer de la fesse au lecteur (masculin, cible du magazine de prépu) et le plus possible.[/quote]
je plussois a 4000% la scene du viol m’a juste super calmer, berserk c’est bien, mais trop long en plus cette scene m’a gacher l’envie de voir plus loin.
Mouai alors là, s’il y avait que du viol dans berserk je dirais vous avez raison c’est pas bien. Bouh c’est voyeur !
Sauf que : Berserk=violence=barbarie=torture=viol=instinct primitif= interdit au mineur.
Donc je trouve ça plus que bizarre dans faire une telle histoire.
Ce que subit Griffith avant de le faire subir à d’autres est tout autant dégueulasse voir même pire.
De plus ce viol tout particulièrement est la clef de voute de toute l’histoire donc 30 pages (je vous crois, j’ai pas compté moi même) ça me semble pas non plus énorme.
Si ça vous fait gerber c’est tant mieux puisque c’est le but. Comme ça on est bien à la place de Gatsu.
je rajoute que rien dans ce viol n’est montré de façon voyeur comme ça pourait l’être dans du hentaï.
Et que je suis contre l’idée qu’elle est faite pour titiller la cible. Je pense même que c’est le contraire.
Elle est faite pour choquer la cible et la lui couper.
Je vous rappelle qu’on est pas dans naruto. Berserk c’est barbare et vendu sous plastique avec un écusson pour prévenir.
Et je comprend complètement la réflexion de Donjohn : "Viol ? vous êtes si sur ?"
Parce que oui ok elle se fait violer, mais effectivement elle a toujours voulu cet accouplement par le passé.
Elle ne veut pas et c’est contre son gré et c’est du viol pur et simple mais il n’en reste pas moins qu’elle se fait violer par quelqu’un qui a toujours été dans ses pensées; qu’elle a désirée et qu’elle désire peut-être même encore. Bref quelqu’un qui a été pour elle un amant potentiel et désiré.
Donc l’ambiguïté est présente on ne peut pas la nier.
Personnellement j’aime beaucoup Berserk, Comme toute série elle a ses défauts et ses forces. J’ai mis beaucoup de temps à accrocher au design, mais maintenant que c’est fait j’en reconnais l’extrême qualité et la minutie. Le fait que rien n’est laissé au hasard.
Je suis aussi d’accord pour dire qu’il y a des longueurs et que la force accumulée jusqu’à l’éclipse s’amenuise dangereusement maintenant qu’on atteint les 30 volumes.
Cependant ça reste une série pour adulte (j’en remet une couche) d’une grande qualité.
Ceux qui ne connaissent pas la suite crient au viol pur et simple… ouais, l’ambuiguité de cette scene va servir à la suite, comme le dit Winny.
Elle a toujours desiré Griffit, et relisez la scene de la charette avant qu’il retrouve le benehit. Caska a deja fait son choix, elle reste avec le faucon. Toutes ces ambuiguités plus le mal etre que ca procure en fait une scene enorme.
Et serieux, si vous cherchez du cul dans Berserck, ca arrive bien avant dans la foret entre Guts et Caska …
Par contre, dans mon souvenir de lecteur, ca fait 10/15 pages max entrecoupées de Guts que s’arrache le bras. Donc rien de folichon…
Cette scene vous a mis mal à l’aise, derangé, enervé ?? Tant mieux, c’etait l’effet et ca va servir pour la suite.
Pas grand chose à ajouter à donjohn et winny. Merci de ne pas trop spoiler les 17 autres volumes, je résiste déjà assez mal à la tentation
Sinon, comme l’a dit Donjohn, les relations caska/guts/griffith, c’est assez compliqué, enfin surtout caska/griffith. Après tout, dire de ne pas regarder peut très bien s’interpréter de 2 façons (soit par l’atrocité de la scène et le mal que guts se fait en regardant, soit l’ambiguité de la scène sur les sentiments de caska pour griffith).
D’un autre côté, on peut se demander si caska est super contente de se faire violer par le gars qui vient de faire sacrifier un max de ses « potes ».
On voit bien que Caska n’est pas très empreinte de volonté à l’idée de partager les parties les plus intimes de son corps avec Griffith lors de l’éclipse…
Bon j’avais pas vu ce thread, sinon j’aurais deja reagi aux enormites.
Pour Shnoups et d’autres, je vous revoie au Thread sur la definition shojo/shonen avec en guest star notre amie Polochon qui fait une super definition (rime).
Pour les autres classifications, c’est toujours le meme principe. Family Compo est classe dans Seinen parce que prepublie chez allman qui fait des trucs pour adultes - pas forcement du porno dans ce cas la. A ma connaissance, il n’existe pas de separation homme/femme en seinen.
On a ensuite ecchi, c’est mignon/coquin mais ca peut etre utilise comme sous classification (genre love hina ou Aika (le DA des culottes))
Enfin on a Hentai (pas hentei - sic) qui signifie “pervers” a l’origine et qui regroupe tout ce qui est cul, mais la encore sans distinction homme/femme.
Concernant berserk, j’ai lu que 4 volumes, et mouais, faut que je lise la 10aine de volume glenat pour m’en faire une vrai idee.
D’une maniere generale, les classifications shojo/shonen sont devenu n’importe quoi en france, j’ai vu Aa megamisama, love hina et video girl ai dans le rayon “shojo” chez album (sic) (pfff love hina en shojo mais c’est nawak, c’est a mort fan service pour otaku complexe ce truc)
[quote=“LoneWolf, post:55, topic: 16224”]Enfin on a Hentai (pas hentei - sic) qui signifie “pervers” a l’origine et qui regroupe tout ce qui est cul, mais la encore sans distinction homme/femme.
LoneWolf
Les prejuges ont la vie dure.[/quote]
Heu y’a quand meme le hentai Yaoi c’est clairement pour nana entre autre.
Bussiere
Bersek c’est bon mangez en,
ps je cherche le jeu video sur dreamcast qui a l’air mega sympas.
Je ne vois pas pourquoi les gens flippent face à cette scène de viol. Et celle de Guts quand il est enfant? Personne ne dit rien par rapport à celle-là? Parce qu’elle ne prend que la dernière page d’un tome, elle est moins choquante?
Je ne vois pas la façon dont est traité le viol de Casca comme étant du voyeurisme: sa longueur permet de s’en faire dégager une tension insupportable. En gros, c’est le moment de l’histoire où Griffith prend possession du “rêve” de Guts, où Griffith se venge, en quelque sorte, de l’homme qui lui a fait perdre de vue son propre rêve, qui l’en a dépossédé. C’est la vengeance d’un homme blessé dans son égo car il n’est pas aussi fort qu’il le pensait, et surtout pas aussi fort qu’un homme qu’il a considéré comme un outil pour atteindre son but. Mais on pourrait disserter des heures sur la relation entre Guts et Griffith et il se fait tard.
Bref, on est loin des scènes de viols que l’on a l’habitude de voir, que ce soit dans du hentaï ou autre. Elle sert vraiment l’histoire, comme l’a dit Donjohn précédemment, c’est un peu l’apogée de l’histoire. Plus rien ne sera comme avant après ce moment.
Sinon pour ma part, je trouve que les derniers volumes tournent un peu en rond (je parle du 30-31)… J’ai peur du syndrome Bastard! et que Miura se soit un peu enlisé dans son scénario, j’espère cependant me tromper.
Ca me fatigue de répéter 120 fois les mêmes choses, je laisse tomber. Si même avec le soulignage, ça ne marche pas…
Quant au “c’est pas du hentai”, c’est marrant comme on en retrouve tous les codes graphiques. “Mais Berserk, c’est de l’art ma ptite dame !”. Tsssss
Mais puisqu’on parle du viol de Guts, justement, c’était parfaitement écoeurant (à défaut de me lire correctement, tu peux constater que je ne fais pas deux poids, deux mesures) et surtout, ça ne prend que quelques vignettes. Et l’effet est maximal : moi j’ai dû interrompre ma lecture tellement j’étais mal.
Et ça, ça servait pas l’histoire ? C’est bizarre que là, on Miura n’en ai pas tartiné des pages et des pages…
C’est certain, je suis passé à côté du sens de tes premiers messages et je n’ai d’ailleurs absolument pas compris que ce qui te dérangeait dans cette scène était sa longueur, tsss.
Comme cela a été dit plus haut, Berserk est vendu sous blister, donc s’attendre à lire un manga édulcoré où toute scène de violence ne serait que suggérée tient de la bêtise. On peut manger des dizaines de pages de massacres en tout genre, mais une longue (tu vois, j’ai compris ce qui te gênait) scène de viol, c’est insoutenable?
Tu vas probablement me dire que “oui mais le viol c’est réaliste blablabla, les massacres à coups d’épée géante c’est faux blablabla”. On peut toujours répondre à cela, un peu moqueur, que se faire violer par un mec qui se transforme en démon, qui est entouré de milliers de monstres, dans une dimension parallèle, c’est vrai que c’est réaliste. Au moins tout autant qu’un bon Urotsukidoji.
Je pense que débattre là-dessus est, de toute façon, tout bonnement inutile. Personne ne t’oblige à lire le manga si tu es choquée, mais l’auteur est seul maître à bord et je ne vois pas à quoi cela sert de discuter ses choix, on ne va pas refaire l’histoire.
Ouh laaa, faut pas s’enflammer les enfants. On exprime juste des opinions ici. Comme on dit, les goûts, les couleurs…
Tabris a été choquée, ce que je comprend, parce que moi aussi ça m’a dégouté. Et le viol de Guts, j’ai pas trouvé ça top non plus, mais pas étalé sur des pages et des pages. Comme quoi mettre le lecteur mal à l’aise ne nécessite pas des pages et des pages. Mais ce n’est que mon avis personnel. Maintenant, peut être que j’ai tort, mais bon. Et savoir que c’est interdit aux moins de 18 ne veut pas dire qu’on peut tout accepter en bloc.
Bref, on s’en fout de ce que je pense, mais libre à chacun de se forger son opinion…