La star misanthrope semble se réjouir d'avance de [i]"rendre fous ceux qui [/i]-la- [i]détestent"[/i]en rappelant, quatre ans après la publication du second tome de ses Mémoires, sa haine de l'[i]"espèce humaine"[/i] en général et des [i]"envahisseurs"[/i] musulmans en particulier, mais aussi des chômeurs [i]"professionnels"[/i], des jeunes "qui n'en foutent plus une rame" (elle foutait quoi elle?) ou de la gauche [i]"responsable des ravages que l'on constate depuis plus de vingt années"[/i].
Mme Bardot ose les calembours sur le nom des hommes politiques comme les commentaires sur les homosexuels ou les sans-papiers, ces [i]"gueux [/i]-qui- [i]profanent et prennent d'assaut nos églises pour les transformer en porcheries humaines"[/i].
Au palmarès de cette France “dégénérée” où elle plaide pour le retour de la peine de mort, Brigitte Bardot n’oublie pas les professeurs, qui “viennent enseigner non rasés, cheveux gras, chemises sales, jeans dégueulasses et baskets boueuses” au sein d’une école “centre de dépravation, avec des dealers de drogue en tous genres, clans de terroristes en herbe, consommateurs massifs de préservatifs” (il ferait mieux de chopper le sida?).
Justice, politique, télévision, 35 heures, fiscalité, syndicats, cinéma… OAS_AD(‘TopRight’); OAS_AD(‘Middle’); Rien n’échappe à l’ancienne actrice, ni l’art “devenu de la merde au sens propre comme au sens figuré” ni la littérature contemporaine, “un vide-couilles national”. Dans cette liste de haines, peu de gens trouvent grâce à ses yeux en dehors de “l’élégant Michel Drucker”, de “la somptueuse Sophie Marceau” ou encore de Jean-Marie Le Pen, “fidèle à ses idées contre vents et marées” (et quelles idées!).
Près de cinquante ans après la naissance du mythe Bardot, l’ingénue scandaleuse de Et Dieu créa la femme dénonce les ravages de la libération des mœurs, qui “porte aux nues les plus grandes putasses de ce nouveau siècle”, met “les pédophiles à l’honneur” tandis que “ce qui nous reste de sexe masculin choisit la profession de top model et passe sa vie en soins esthétiques”.
Ces diatribes sont entrecoupées d’une dizaine de chapitres bucoliques, où elle décline son amour pour tout ce que la Terre compte de bêtes à poils, à plumes ou à écailles. Mme Bardot se met alors en scène pour évoquer le sauvetage d’un homard au restaurant, le chant des grenouilles “assoiffées d’amour et d’eau fraîche” ou l’impatience de ses cochons, Marcel et Rosette, “qui réclamaient la douche fraîche et bienfaisante dont ils ne pouvaient se passer”.
Alexandre Garcia
ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 13.05.03
Ca dépasse tout ce que je pensais, elle met les pédophiles au-dessus des homosexuels (attention je pense évidement qu’être homo; c’est comme etre hétero: ni bien ni mal: ne me prenez pas mal).
Honte à ceux qui achèteront ca, même par curiosité!!!
NB: Ce n’est pas un thread qui parle de politique, personne ne parle du FN svp (mais on n’en pense pas moins)…
Ce message a été édité par Fenix le 19/05/2003
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